Test également disponible sur : DS

Test NFS : Underground 2 sur DS

Test NFS : Underground 2
La Note
note Need For Speed : Underground 2 10 20
Au final il m’est difficile de recommander la version Nintendo DS de l’Underground. Même pour un fan de la franchise qui a retourné le jeu dans tous les sens, on se pose sérieusement la question de savoir ce qu’il y a à gagner avec cette mouture. Avis donc uniquement à ceux qui recherchent de quoi tenir un bon paquet d’heures au volant de leur Nintendo DS, qui pourront toujours se laisser tenter par ce qui est peut-être le moins pire jeu de course sur cette jeune machine.

Les plus
  • Bonne sensation de vitesse
  • Pilotage arcade très accessible
  • Personnalisation
Les moins
  • Manque d'ambition
  • IA désastreuse
  • Gestion des chocs grotesque


Le Test

Devenue extrêmement populaire en raison de son orientation tuning, la bonne vieille licence Need For Speed, dont les origines remontent à 1996, se décline bon pied bon œil sur portables. En attendant Need For Speed Underground Rivals pour une probable sortie en Europe avec la PSP le 1er septembre, c’est la Nintendo DS qui propose sa vision Underground destinée aux Jacky itinérants.


Pour cette version portative, Electronic Arts n’a pas placé la barre très haute. Loin des grands espaces urbains ouverts des versions de salon, le joueur ne doit s’attendre ici qu’à un déblocage successif de diverses épreuves dans le bien nommé mode Underground. Des classiques courses contre la montre en passant par une course à la première place contre trois adversaires maximum, sans oublier les épreuves de drag. A l’instar des versions 128-bits, il s’agit d’une épreuve de vitesse en ligne droite où la victoire passe par un bon timing entre les changements de vitesse. A noter que les courses à débloquer, toutes de nuits et urbaines, devront se gagner à la sueur de votre carrosserie car le jeu est plutôt exigeant. Pour valider sa victoire, il faudra ainsi impérativement être numéro un, pas de place pour les seconds dans l’Underground. Ces mêmes modes de jeu sont également disponibles en session libre. Le mode multijoueur, quant a lui, nécessite une cartouche par personne.

 

Faisant fi des difficultés, votre progression (linéaire puisque les circuits et voitures ne se dévoilent que progressivement) vous permettra d’accumuler des points afin d’effectuer la sacro-sainte personnalisation chère à cet opus. Personnalisation tant au niveau des performances du véhicule que de son look. Si le tuning a dû être allégé en passant sur Nintendo DS, ses possibilités demeurent suffisamment conséquentes pour être honnêtes. D’autant que l’on découvrira la possibilité de créer au pixel près les logos de son choix et de les apposer sur le capot et sur les portières des bolides. En revanche, les logos ressortent très mal selon la couleur du véhicule, et étant donné que la vue de dos est imposée pendant la course et qu’il n’existe pas de replay, cette sympathique utilisation du duo stylet/écran tactile tombe bien vite à l’eau. Ecran tactile qui se chargera d’afficher la carte ainsi que la position des concurrents pendant une course. En général, un seul coup d’œil sur celle-ci et c’est le crash assuré et la promesse de se retrouver avec la cuillère en bois et un petit séjour au CHU. Oui, car dans Need For Speed : Underground 2, le trafic d’ambulances est deux fois plus élevé que celui des automobiles (sic) ! Autre fonction de l’écran tactile, déclencher un coup de boost via la nitro, que l’on ne rechignera pas à utiliser au cours d’une ligne droite. Enfin, il sera également possible de sortir son stylet pour réaliser quelques mini-jeux d’adresse, toujours dans l’optique de débloquer des points, accessoires, ainsi que de nouvelles caisses sur les 18 que renferme le jeu, toutes sous licences.

 

Rouler des mécaniques

 

Need For Speed : Underground 2 reste fidèle à ses origines et donne dans l’arcade pure et dure avec une conduite dynamique mais exigeante. On regrettera toutefois une gestion des chocs purement et simplement abominable. Entre les collisions avec les véhicules venant d’en face qui font rebondir votre monture comme une bille de flipper sur un bumper, les adversaires à l’I.A. déplorable qui n’ont rien de mieux à faire que de vous renverser sur le dos en vous bousculant plutôt que d’essayer de vous contourner comme des gentlemen, et une circulation imprévisible au point que des quidams se permettront de rouler à contre-sens, il y a de quoi se taper quelques crises de nerfs tant le jeu semble utiliser des moyens vils et bas pour vous empêcher d’empocher la victoire. Et comme cette version portable est intrinsèquement très light du fait de l’absence de free running notamment, la frustration prend le pas sur la satisfaction d’upgrader et de décorer ses joujoux. Surtout que la croix directionnelle n’est clairement pas la meilleure alliée pour des réactions promptes lors d’arsouilles dans des couloirs un peu serrés à plus de 250 km/h. Techniquement, si l’impression de vitesse fait honneur à la Nintendo DS, la qualité de la 3D fait limite mal aux yeux sur son petit écran. Le choix des vues se limite d’ailleurs à deux, interne au ras du sol et externe posée juste derrière la voiture. Quelle que soit celle pour laquelle vous opterez, vous n’échapperez pas au vilain clipping qui nous ramène instantanément 10 ans en arrière, aux balbutiements polygonaux de la PlayStation et de la Saturn. Ceci étant dit certains décors urbains ne s’en sortent pas trop mal, d’autant que la fluidité du soft reste exemplaire.




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Steeve Mambrucchi

le lundi 13 juin 2005, 11:42




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