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Plutôt bien réalisé visuellement, My Pet Shop : Mes Meilleurs Amis se dote de tous les services que les autres jeux du genre n’ont pas su s’offrir, exception faite de Nintendogs. Très complet, grâce à sa longue liste d’animaux classiques (chiens, chats, lapins), et originaux (pingouins, pandas, cochons), le jeu offre une très bonne durée de vie pour tous les joueurs et surtout les joueuses qui ne sont pas effrayés par la redondance des actions comme pour Tamagotchi DS ou Cooking Mama.
- Graphismes mignons
- Prise en main simple et efficace
- Plein d'activités
- 130 animaux à trouver
- Gameplay répétitif
- Quelques longueurs inutiles
- Musique irritante
Décidemment, la DS n’a pas finir de servir de refuge virtuel pour tous les animaux en mal de câlins et d’attention. Cette fois-ci, pas de jaloux car chiens, chats, lapins, cochons, pingouins ou autres pandas trouveront leur bonheur dans l’animalerie de My Pet Shop : Mes Meilleurs Amis, titre de Taito Corporation pour le moins complet mais un tantinet redondant.
La portée – dans les deux sens du terme – de Nintendogs a été sans commune mesure sur DS, et chaque studio y va de sa licence. Mais au beau milieu des Léa Passion Vétérinaire, Dogz, Pony Friends, Ma Clinique Vétérinaire et autres SimAnimals, personne n’a réellement réussi à surpasser le maître. Si chacun y va de ses bonnes idées, Taito Corporation s’est efforcé de regrouper tous les ingrédients de jeu de gestion animalière avec My Pet Shop : Mes Meilleurs Amis. Tout d’abord, l’idée de créer un scénario n’est pas des plus bêtes et confère au jeu un certain charme que les joueuses apprécieront. Il est question ici d’une fille et de sa mère quittant Gold City pour emménager à Green Town, petit village atypique et sans histoire, dans le but d’ouvrir un magasin animalier et de repeupler le bourg d’animaux. Sous les traits de la fillette, vous rencontrerez tout un tas d’enfants désireux d’adopter une bête à poils, des personnages très stéréotypés qui ne sont pas sans rappeler ceux de Cooking Mama ; du moins d’un point de vue visuel.
Who let the dogs out ?
Bien entendu, les animaux ne tombent pas du ciel, à moins d’avoir été délogés de leur nid. Pour assouvir les désirs de chacun, vous devrez vous balader aux alentours de la ville et débusquer les animaux en furetant à droite et à gauche. Les forêts, les prairies, la plage ou la montagne regorgent de cachettes où se planquent les bestioles. C’est donc à coup de stylet que vous les ferez sortir de leur planque. Mais votre job n’en est pas pour autant fini. Après la recherche, vient la capture. Sans effrayer l’animal, au risque qu’il se carapate, vous devrez l’amadouer avec de la nourriture afin de l’approcher sans risque et de le recueillir dans votre refuge. Avec plus de 130 animaux différents, vous n’êtes pas au bout de votre peine, d’autant plus qu’en fonction des races, les bêtes réagissent différemment. Le problème ici n’est pas de respecter à la lettre la demande de votre client (taille, couleur du pelage, race…) mais la lenteur à laquelle s’exécutent ces séquences. On perd de précieuses secondes après chaque action, le temps que l’animal réfléchisse, aboie ou miaule. Heureusement que quelques surprises nous attendent lorsqu’on traîne aux alentours de Green Town. En fouinant avec son stylet, on peut mettre la main sur des objets, de la nourriture ou de l’argent mais gare aux serpents, aux abeilles ou aux bombes qui vous feront perdre ces bonus. De retour dans votre magasin, la journée est loin d’être finie. Votre mère est une parfaite assistance vous rappelant qu’elles sont les tâches à terminer, ou vous signalant de nouvelles missions. Les habitants de Green Town ont, comme qui dirait, un gros poil dans la main et c’est donc à vous de vous occuper de leur animal de compagnie. Il va donc falloir leur prodiguer de la nourriture, des soins voire même quelques vêtements et accessoires pour les rendre encore plus "kawai". Si après chaque bonnes œuvres vous êtes rémunéré, votre pactole servira à faire le tour des boutiques pour acheter nourriture, fringues ou même améliorer votre habitat. Réfléchissez bien aux priorités car le temps s’égraine après chaque action, et tôt ou tard, il faudra se reposer avant d’attaquer une nouvelle journée. Heureusement, plus vous avancez dans My Pet Shop, plus le nombre d’actions quotidiennes augmente avec le temps, vous laissant plus de liberté pour aménager votre planning.
Très simple de prise en main, le jeu est d’une précision redoutable mais hélas, comme pour les deux jeux cités, la répétitivité des actions nuit grandement au challenge."
Concernant les multiples activités proposées, celles-ci se présentent de la manière qu’un Cooking Mama ou un Tamagotchi Connexion Corner Shop. Ce sont des mini-jeux pour lesquels il faudra frotter, gratter, pointer ou glisser le stylet sur l’écran tactile. Très simple de prise en main, le jeu est d’une précision redoutable mais hélas, comme pour les deux jeux cités, la répétitivité des actions nuit grandement au challenge, même lorsqu’il s’agit de dresser les animaux à quelques tours. L’intérêt principal est surtout de gagner de l’expérience dans chaque catégorie, afin d’engranger un maximum de salaire. Les gains monétaires prennent une place prépondérante dans My Pet Shop : Mes Meilleurs Amis à tel point qu’on a tendance à délaisser son propre animal de compagnie, qui ne nous rapporte pas un copeck mais juste le plaisir virtuel de s’occuper d’une bête. Pour vous donner une idée de l’importance de l’argent dans le jeu, sachez qu’en début de jeu, vous gagnerez autant que ce que coûte une pomme chez le marchand de Green Town. Un scandale ! Pas étonnant donc que l’on choisisse ses activités en fonction de l’argent que ça nous rapporte. De ce fait, le jeu n’est pas très bien équilibré et seul les plus vaillants feront tout pour remplir leur journal de bord en répertoriant tous les animaux (plus d’une centaine on le rappelle), mais également les objets, les aliments ou les vêtements pour animaux. Par conséquent, venir à bout de My Pet Shop : Mes Meilleurs Amis prendra plusieurs heures de jeu. Et hormis la répétitivité des actions et une musique agaçante, rien n’entravera cette démarche.