La Note
15 20
Attendu par des milliers de fans avides de gunfights en tout genre, Max Payne n’aura mis que deux ans pour pointer le bout de son imper en cuir. Avec son ambiance unique, son scénario immersif et ses plans séquences dignes d’un bon polar noir, Max Payne est une réussite uniquement sur le fond. La réalisation, quant à elle, pêche enormément. Visuellement, le jeu est une honte face aux versions PC et Xbox, et bien évidemment la maniabilité n’a guère été revue depuis le premier opus. Enfin, la durée de vie du jeu trop courte et son gameplay sans aucune innovation nous obligent à tirer la note vers le bas. Ceux qui découvrent Payne pour la première fois peuvent donc rajouter un bon point de plus à la note, les autres…15 20
Les plus
- Graphismes
Bande Son
Les moins
- Jouabilité
Durée de Vie
Le Test
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Avec près de 3 millions d’exemplaires vendus à travers le monde, il fallait, tout naturellement, s’attendre à une réincarnation du flic le plus torturé du jeu vidéo. Celui qui est devenu une source d’inspiration pour bon nombre de titres actuels, reprend du service. Alors séquelle révolutionnaire ou simple mise à jour ?
Première constatation évidente, Take 2 confirme et conforte sa position d’éditeur leader en matière de jeux pour adultes et ce n’est pas cette suite à Max Payne qui viendra nous contredire. Avec des titres tels que la série des GTA, Mafia, Max Payne premier du nom et Manhunt, Take 2 semble vouloir atteindre un public mâture et averti. Les mondes enchanteurs qui pétillent de couleurs où tout le monde il est beau et il est gentil, ne semblent pas être la tasse de thé de la firme américaine. Non, leurs préférences portent plutôt sur des histoires plus noires où leurs héros peuvent développer une identité complexe et parfois torturée. La violence et les quelques scènes de sexe subjectives ont donc obligé Take 2 à classer leur produit dans la catégorie si rare des jeux réservés aux 18 ans et plus.
Payne et souffrance
Deux ans après le premier récit de ses mésaventures, notre Dirty Harry du jeu vidéo reprend ses fonctions de flic, toujours dans l’univers glauque et crasseux des bas-fonds de New York. Cette fois-ci, Max est accusé du meurtre de l’un des ses collègues (décidément il lui arrive toujours des bricoles) et pour ne pas se tourner les pouces tout seul, une certaine Mona l’accompagnera dans sa descente aux enfers. Cette femme fatale à la gâchette aussi facile que son partenaire sera la cause de bien des tracas. Outre les relations plus qu’amicales que nos deux protagonistes tisseront, on apprend que Max Payne reprend goût à la vie. Celui qui, dans le premier volet, n’avait plus rien à perdre suite au meurtre de sa femme et de son enfant, a maintenant peur de mourir. Tout cela parce que les formes généreuses de sa partenaire lui font un effet bœuf. Ah les femmes… Je n’irai pas plus loin dans le scénario pour vous laisser le plaisir de le découvrir par vous-même, mais sachez que l’histoire vous réserve quelques surprises et qu’elle est toujours aussi noire qu’un café de chez Maxwell. Payne est toujours sujet à des cauchemars et autres flashbacks tordus qui viendront s’ajouter au gameplay. Ces moments d’hallucination totale sont, comme dans le premier épisode, jouables et se distinguent par un effet de distorsion et une ambiance malsaine au possible.
« Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir » (air connu)
Cette atmosphère glauque qui conférait à Max Payne un cachet unique est toujours de mise et c’est certainement ce qui fait la force du jeu. Les rues de New York sont sales, on y rencontre des SDF qui rendent leur déjeuner, des péripatéticiennes prêtent à accepter le moindre bifton vert, les cadavres jonchent le sol et les murs sont repeints par l’hémoglobine du macchabée qui gît à vos pieds. A cela vient s’ajouter une pluie froide et battante rendant l’ambiance opprimante au possible. Les romans-photos peints à la main sont toujours présents et permettent aux joueurs d’en apprendre chaque fois un peu plus sur l’histoire mais aussi les personnalités de chaque protagoniste. Toutes ces images sont appuyées par une bande son décapante avec une musique digne des bons vieux polars américains.
Un moteur 3D surpuissant !
Grâce à leur moteur 3D flambant neuf (le Havok), on atteint des sommets en matière de modélisation des persos. Les expressions sont plus vraies que nature avec un souci du détail très poussé. On peut notamment voir les yeux clignotés, les muscles du visage se tendre et même le grain de la peau est visible. Les textures, elles aussi ont bénéficié d’un soin tout particulier, avec des effets de rémanence impeccable et des ombres gérées en temps réel. Autre nouveauté de ce moteur 3D surpuissant est la physique des corps et des différents objets que comporte le jeu. L’interaction avec les éléments du décor a été revu à la hausse. La physique de chacun des objets et des personnages est tout bonnement hallucinant, de la simple chaise en passant par le baril explosif ou bien encore les corps des persos, le moindre truc bouge avec un réalisme saisissant. D’ailleurs, la façon dont les cadavres réagissent aux éléments du décor n’est pas sans rappeler le hit d’Eidos, je veux parler de Hitman 2. On peut, entre autres, les voir glisser dans les escaliers, s’écraser contre les murs, valdinguer dans les airs suite à une explosion, bref les positions ne sont pas pré-calculées comme dans n’importe quel jeu ordinaire mais il y en a une foultitude gérée en temps réel et qui s’adapte aux éléments du décor. On pourra tout de même reprocher le manque de réalisme de certains objets, qui ne bougent pas d’un poil même après une explosion. Par exemple, si vous jetez une grenade sur une chaise ou une table, cette dernière n’explosera pas avec la déflagration mais se contentera juste de tomber. Cette version Xbox de Max Payne 2 est un chouilla en dessous de son homologue PC. Les effets de lumières, de reflets sur les objets ou sur le grand manteau en cuir de Payne sont moins appuyés. Rien de vraiment méchant mais pour les joueurs qui ont pu s’essayer à la version ordinateur, cette nuance est notable. Autre petit défaut présente dans cette version, les quelques baisses de frame-rate qui ralentiront les actions. Rien n’a voir avec le bullet-time. C’est embêtant mais fort heureusement trop peu présent durant le jeu.
Le même mais en mieux
Le soft est splendide, c’est indéniable mais qui a dit que de beaux graphismes étaient synonyme d'un bon jeu ? Si c’était le cas, Unreal 2 aurait dû donc être nommé meilleur jeu de l’année. Non le gameplay est tout aussi primordial et pour cette séquelle de notre ami Max, on a l’impression que les concepteurs se sont endormis sur leurs lauriers. Alors certes, le gameplay du premier épisode était novateur et le bullet time, inventé par Payne himself complètement jouissif, mais force est de constater que les innovations se comptent sur les doigts d’une main. Le jeu se joue de la même manière que le premier, les niveaux sont disposés de la même manière et les mouvements de Payne restent identiques. Alors oui bien entendu, on prend toujours un pied monstre à diriger notre flic à l’imper noir mais on se demande parfois si on n’est pas en train de se taper le même jeu d’il y a deux ans. La grosse nouveauté provient du fait que l’on peut diriger Mona Sax à la moitié du jeu, dans le but de protéger Max, qui a du mal à s’en sortir seul (et bah alors il se ramollit le père Payne ?). Une fois aux commandes de la belle brune, on se dit que la jouabilité va être différente. Que nenni ! Mona se dirige de la même façon que son collègue. Mis à part le fait qu’elle a un talent certain pour placer des bastos à distance, rien de bien folichon dans le maniement de la Miss. La seule vraie innovation (si on peut appeler ça ainsi) provient du bullet time qui dispose, cette fois-ci, de deux étapes représentées par deux couleurs (pas très distinctes au passage). A tout moment, le joueur peut faire intervenir cet effet matrixien, pour peu que votre sablier soit plein. La première étape est caractérisée par une jauge de couleur blanche, ralentissant ainsi l’action pour prendre en traître vos ennemis. Désormais, plus vous viderez vos chargeurs pendant ce premier ralenti et plus vous exciterez votre jauge qui virera du blanc au jaune caca d'oie, figeant encore plus vos adversaires pour finalement se terminer en un mouvement rotatif de la part de Max n’apportant absolument rien à l’action, si ce n’est juste un effet de style. Mais je vous rassure, le jeu est toujours aussi excitant et les gunfights encore plus apocalyptiques. Ca tire dans tous les sens, les balles fusent et sifflent de toute part, Payne plonge toujours avec autant de classe, ses deux guns en main et l’action y est toujours trépidante.
Court mais intense
Visiblement, ce second opus enchaîne les maladresses puisqu’en sus de nous refourguer un gameplay furieusement semblable au premier, le jeu se termine aussi vite qu’un prime time de la Star Ac’ dérangé par des intermittents du spectacle. Il ne vous faudra pas plus d’une petite dizaine d’heures (et encore, les férus de la souris risquent de plier le jeu en 6 heures montre en main) pour en venir à bout. D’autant plus que le bullet time est désormais encore plus simple à remplir (il le fait tout seul) et on a tendance à en abuser dès qu’on rencontre un ennemi, ce qui réduit considérablement la difficulté du jeu. L’IA, loin d’être mauvaise, ne se montre pas non plus exceptionnelle. Les ennemis se cachent derrière des éléments du décor, plongent pour éviter les tirs, essayent de vous déloger avec des grenades mais ont aussi la fâcheuse tendance de se tirer dessus. Hormis quelques passages ardus, du fait du nombre important d’ennemis, le soft offre une durée de vie bien trop courte et on a donc l’impression de servir de vaches à lait tant l’euphorie de diriger Max Payne est éphémère. Ceux qui termineront le jeu rapidement iront se consoler dans les autres modes qui se seront débloqués, un peu comme dans la première mouture. Car en effet, il est toujours plaisant de revenir sur un Max Payne même après l’avoir fini à maintes reprises en essayant de faire péter les scores et d’enchaîner les cascades de la plus belle façon qui soit. A 65€ le jeu, ça fait cher de l’heure certes, mais comme dirait l’autre, c’était court mais intense !
Test réalisé avec l’aimable collaboration de Maxime CHAO
Payne et souffrance
Deux ans après le premier récit de ses mésaventures, notre Dirty Harry du jeu vidéo reprend ses fonctions de flic, toujours dans l’univers glauque et crasseux des bas-fonds de New York. Cette fois-ci, Max est accusé du meurtre de l’un des ses collègues (décidément il lui arrive toujours des bricoles) et pour ne pas se tourner les pouces tout seul, une certaine Mona l’accompagnera dans sa descente aux enfers. Cette femme fatale à la gâchette aussi facile que son partenaire sera la cause de bien des tracas. Outre les relations plus qu’amicales que nos deux protagonistes tisseront, on apprend que Max Payne reprend goût à la vie. Celui qui, dans le premier volet, n’avait plus rien à perdre suite au meurtre de sa femme et de son enfant, a maintenant peur de mourir. Tout cela parce que les formes généreuses de sa partenaire lui font un effet bœuf. Ah les femmes… Je n’irai pas plus loin dans le scénario pour vous laisser le plaisir de le découvrir par vous-même, mais sachez que l’histoire vous réserve quelques surprises et qu’elle est toujours aussi noire qu’un café de chez Maxwell. Payne est toujours sujet à des cauchemars et autres flashbacks tordus qui viendront s’ajouter au gameplay. Ces moments d’hallucination totale sont, comme dans le premier épisode, jouables et se distinguent par un effet de distorsion et une ambiance malsaine au possible.
« Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir » (air connu)
Cette atmosphère glauque qui conférait à Max Payne un cachet unique est toujours de mise et c’est certainement ce qui fait la force du jeu. Les rues de New York sont sales, on y rencontre des SDF qui rendent leur déjeuner, des péripatéticiennes prêtent à accepter le moindre bifton vert, les cadavres jonchent le sol et les murs sont repeints par l’hémoglobine du macchabée qui gît à vos pieds. A cela vient s’ajouter une pluie froide et battante rendant l’ambiance opprimante au possible. Les romans-photos peints à la main sont toujours présents et permettent aux joueurs d’en apprendre chaque fois un peu plus sur l’histoire mais aussi les personnalités de chaque protagoniste. Toutes ces images sont appuyées par une bande son décapante avec une musique digne des bons vieux polars américains.
Un moteur 3D surpuissant !
Grâce à leur moteur 3D flambant neuf (le Havok), on atteint des sommets en matière de modélisation des persos. Les expressions sont plus vraies que nature avec un souci du détail très poussé. On peut notamment voir les yeux clignotés, les muscles du visage se tendre et même le grain de la peau est visible. Les textures, elles aussi ont bénéficié d’un soin tout particulier, avec des effets de rémanence impeccable et des ombres gérées en temps réel. Autre nouveauté de ce moteur 3D surpuissant est la physique des corps et des différents objets que comporte le jeu. L’interaction avec les éléments du décor a été revu à la hausse. La physique de chacun des objets et des personnages est tout bonnement hallucinant, de la simple chaise en passant par le baril explosif ou bien encore les corps des persos, le moindre truc bouge avec un réalisme saisissant. D’ailleurs, la façon dont les cadavres réagissent aux éléments du décor n’est pas sans rappeler le hit d’Eidos, je veux parler de Hitman 2. On peut, entre autres, les voir glisser dans les escaliers, s’écraser contre les murs, valdinguer dans les airs suite à une explosion, bref les positions ne sont pas pré-calculées comme dans n’importe quel jeu ordinaire mais il y en a une foultitude gérée en temps réel et qui s’adapte aux éléments du décor. On pourra tout de même reprocher le manque de réalisme de certains objets, qui ne bougent pas d’un poil même après une explosion. Par exemple, si vous jetez une grenade sur une chaise ou une table, cette dernière n’explosera pas avec la déflagration mais se contentera juste de tomber. Cette version Xbox de Max Payne 2 est un chouilla en dessous de son homologue PC. Les effets de lumières, de reflets sur les objets ou sur le grand manteau en cuir de Payne sont moins appuyés. Rien de vraiment méchant mais pour les joueurs qui ont pu s’essayer à la version ordinateur, cette nuance est notable. Autre petit défaut présente dans cette version, les quelques baisses de frame-rate qui ralentiront les actions. Rien n’a voir avec le bullet-time. C’est embêtant mais fort heureusement trop peu présent durant le jeu.
Le même mais en mieux
Le soft est splendide, c’est indéniable mais qui a dit que de beaux graphismes étaient synonyme d'un bon jeu ? Si c’était le cas, Unreal 2 aurait dû donc être nommé meilleur jeu de l’année. Non le gameplay est tout aussi primordial et pour cette séquelle de notre ami Max, on a l’impression que les concepteurs se sont endormis sur leurs lauriers. Alors certes, le gameplay du premier épisode était novateur et le bullet time, inventé par Payne himself complètement jouissif, mais force est de constater que les innovations se comptent sur les doigts d’une main. Le jeu se joue de la même manière que le premier, les niveaux sont disposés de la même manière et les mouvements de Payne restent identiques. Alors oui bien entendu, on prend toujours un pied monstre à diriger notre flic à l’imper noir mais on se demande parfois si on n’est pas en train de se taper le même jeu d’il y a deux ans. La grosse nouveauté provient du fait que l’on peut diriger Mona Sax à la moitié du jeu, dans le but de protéger Max, qui a du mal à s’en sortir seul (et bah alors il se ramollit le père Payne ?). Une fois aux commandes de la belle brune, on se dit que la jouabilité va être différente. Que nenni ! Mona se dirige de la même façon que son collègue. Mis à part le fait qu’elle a un talent certain pour placer des bastos à distance, rien de bien folichon dans le maniement de la Miss. La seule vraie innovation (si on peut appeler ça ainsi) provient du bullet time qui dispose, cette fois-ci, de deux étapes représentées par deux couleurs (pas très distinctes au passage). A tout moment, le joueur peut faire intervenir cet effet matrixien, pour peu que votre sablier soit plein. La première étape est caractérisée par une jauge de couleur blanche, ralentissant ainsi l’action pour prendre en traître vos ennemis. Désormais, plus vous viderez vos chargeurs pendant ce premier ralenti et plus vous exciterez votre jauge qui virera du blanc au jaune caca d'oie, figeant encore plus vos adversaires pour finalement se terminer en un mouvement rotatif de la part de Max n’apportant absolument rien à l’action, si ce n’est juste un effet de style. Mais je vous rassure, le jeu est toujours aussi excitant et les gunfights encore plus apocalyptiques. Ca tire dans tous les sens, les balles fusent et sifflent de toute part, Payne plonge toujours avec autant de classe, ses deux guns en main et l’action y est toujours trépidante.
Court mais intense
Visiblement, ce second opus enchaîne les maladresses puisqu’en sus de nous refourguer un gameplay furieusement semblable au premier, le jeu se termine aussi vite qu’un prime time de la Star Ac’ dérangé par des intermittents du spectacle. Il ne vous faudra pas plus d’une petite dizaine d’heures (et encore, les férus de la souris risquent de plier le jeu en 6 heures montre en main) pour en venir à bout. D’autant plus que le bullet time est désormais encore plus simple à remplir (il le fait tout seul) et on a tendance à en abuser dès qu’on rencontre un ennemi, ce qui réduit considérablement la difficulté du jeu. L’IA, loin d’être mauvaise, ne se montre pas non plus exceptionnelle. Les ennemis se cachent derrière des éléments du décor, plongent pour éviter les tirs, essayent de vous déloger avec des grenades mais ont aussi la fâcheuse tendance de se tirer dessus. Hormis quelques passages ardus, du fait du nombre important d’ennemis, le soft offre une durée de vie bien trop courte et on a donc l’impression de servir de vaches à lait tant l’euphorie de diriger Max Payne est éphémère. Ceux qui termineront le jeu rapidement iront se consoler dans les autres modes qui se seront débloqués, un peu comme dans la première mouture. Car en effet, il est toujours plaisant de revenir sur un Max Payne même après l’avoir fini à maintes reprises en essayant de faire péter les scores et d’enchaîner les cascades de la plus belle façon qui soit. A 65€ le jeu, ça fait cher de l’heure certes, mais comme dirait l’autre, c’était court mais intense !
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