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- Des Sims en extérieur
- Une trop grande répétitivité
- Utilisation du stylet anecdotique
Fort du succès des Sims, Will Wright a rapidement décliné ses êtres virtuels sous toutes les formes. Tour à tour artistes ou prochainement étudiants dans Les Sims 2 : Académie, c’est du coté de la rue qu’il faudra se pencher pour découvrir les Urbz, version urbaine de ces êtres numériques. Si la précédente version des Urbz sur consoles fut très mitigée, la nouvelle portable de Nintendo tente de venir à la rescousse. Le double écran et le stylet arriveront-ils à donner un second souffle au titre ?
Jeune technicien de surface, le rachat de la société pour laquelle vous travailliez vous conduit au chômage. Désormais sans ressources, ni domicile, il va falloir repartir de zéro pour gagner votre vie, vous trouver un toit, et surtout vous faire une réputation, de quartier en quartier.
Un jour sans fin
Après un passage par la case prison, sans toucher 20 000, vous voilà en train d’arpenter les rues, grappillant de-ci de-là quelques objectifs pour gagner de l’argent et vous familiariser avec votre nouvel environnement. Evoluant dans des quartiers représentés en 3D isométrique, vous allez rapidement être amené à discuter avec les habitants du coin pour apprendre à les flatter et à les satisfaire. Chaque étape de discussion vous proposera alors de choisir entre trois thèmes différents pour découvrir les centres d’intérêt de vos congénères, et c’est avec le stylet qu’il vous faudra les choisir, la navigation à la croix étant tout simplement impossible. A par pour certaines étapes bien rares, l’écran tactile ne servant que dans ces menus, on laissera rapidement le stylet dans son compartiment pour préférer son bon gros doigt boudiné, tout aussi efficace.
Mini-jeux et jeu mini
Chaque personnage côtoyé vous donnera différents objectifs à remplir (cumuler une certaine somme d’argent, apporter un objet précis, ou se créer des affinités avec un autre Urbz), et c’est entre deux actions quotidiennes qu’il faudra prendre le temps d’accomplir ces actions. En effet, le fameux Métro-Boulot-Dodo est plus que présent, et chaque jour vous serez confronté à la même rengaine : un tour au trône, un autre sous la douche, on mange, on tente de gagner quelques Simoleons (la monnaie du jeu), on discute avec les gens pour combler la jauge de sociabilité, et avant d’aller se reposer il vous reste quelques instants pour penser aux objectifs. Une fois certaines missions remplies, vous débloquerez des mini-jeux vous permettant de gagner plus rapidement de l’argent, mais une fois de plus il faut bien souvent oublier le stylet, et surtout les jeux deviendront vite lassants car on aura tendance à en sur-consommer pour avancer plus vite, et ainsi pouvoir payer ses factures.
Les indécrottables de vie virtuelle pourront trouver dans ces Urbz un nouveau Tamagochi à gérer, mais malheureusement, la grande majorité n’y verra qu’un jeu au déroulement trop répétitif et finalement aux possibilités trop restreintes. Avec une utilisation du stylet plus contraignante qu’autre chose, et un deuxième écran de menus dispensable, on est en droit de se demander quels éditeurs, à part Nintendo et Sega pour le moment, prendront le temps de développer des jeux qui utilisent enfin les spécificités de la nouvelle portable. Une chose est sûre, The Urbz ne fait pas parti de ces jeux là, et Electronic Arts nous dessert tout simplement la même soupe froide que sur GBA.