Test Lara Croft and the Guardian of Light

Première surprise et non des moindres : les développeurs de Crystal Dynamics, ceux qui ont repris en main la licence signée Core Design, ont décidé de se tourner vers les plates-formes de téléchargement en ligne pour décliner les nouvelles aventures de la belle aux formes généreuses. Pas question de le chercher en boutique, Lara Croft and the Guardian of Light n’est disponible qu’en téléchargement et de ce fait, les développeurs ont pris soin d’y intégrer les classements en ligne qui vont de paire avec cette nouvelle façon de jouer. Le scoring tiendra donc une place importante dans le jeu, bien que le soft d’Eidos Interactive nous offre également un scénario digne des précédents exploits de l’aventurière. Comme à son habitude, Lara a le chic pour se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Après s’être fait chiper sous le nez un artefact rare, le Miroir des Brumes, par des mercenaires sans foi ni loi, l’héroïne découvre avec stupeur qu’un puissant sorcier maléfique veut prendre sa revanche sur le monde après plus de 20 siècles passés dans sa prison de pierre. Mais face au terrible Xoltl, un allier de poids fait son apparition : Totec. Guerrier de son état et de son époque, il prêtera main forte à Lara afin de récupérer l’artefact et renvoyer ad patres l’ignoble chaman.

Sex Machine

Bien avant de découvrir les joies d’un gameplay beaucoup plus dynamique, la première chose qui surprend lorsqu’on joue à Lara Croft and the Guardian of Light, c’est la 3D isométrique. Fini la caméra placée derrière Lara Croft, il faudra savourer les formes de l’archéologue avec une prise de vue aérienne comme pour la plupart des hack’n slash. Cela ne nous empêche pas pour autant de profiter des décors détaillés, des jeux de lumière présents dans les ruines des temples où se mêlent forêts luxuriantes, marais lugubres et statues gigantesques. Le dépaysement est clairement assuré et enchantera tout autant les fans de la première heure. Cependant, l’angle de vue choisi par Crystal Dynamics empêche parfois de déceler les pièges et autres ravins, car la caméra n’est nullement dirigeable. Autrement dit, avant de foncer tête baissée dans l’action, il faudra parfois faire preuve d’analyse pour éviter les mauvaises surprises. Comme à son habitude, la série nous offre tout un tas de pièges et d’énigmes qu’il faudra éviter ou résoudre pour progresser dans l’aventure. Entre le sol qui se dérobe sous nos pieds, les mécanismes létaux et autres événements de dernière minute, il faudra sans cesse être sur nos gardes pour ne pas envoyer Lara au cimetière du Père Lachaise. Fort heureusement, le gameplay de Lara Croft and the Guardian of Light a été pensé dans cette optique. La miss se dirige au doit et à l’œil avec des commandes beaucoup plus simplifiées. Saut, esquive, parade et interaction, plus besoin de combiner quinze-mille touches pour déclencher une action. Tout se réalise à l’aide d’une touche et cela s’avère bien pratique dans le feu de l’action. Concernant les phases de tirs, le stick analogique droit permettra de dégainer et tirer à la manière des shoot’em up comme Geometry Wars. Ainsi vous pourrez changer de cible sans avoir à locker et délocker les ennemis. Il sera même possible d’éliminer un groupe d’adversaires d’un coup d’un seul en utilisant les bombes à détonation manuelle ; bombes également utiles pour la résolution d’énigmes. Les sbires de Xoltl qui croiseront votre route seront de taille diverse et de différente robustesse. Pour s’en débarrasser, vous pourrez vous équiper d’armes secondaires aux munitions limitées, utiliser le décor à votre avantage où vous servir de la lance prêtée par Totec. Cette même lance possède deux caractéristiques. La première, offensive, et la seconde pour atteindre des plates-formes infranchissables. En la plantant dans les murs, vous pourrez rejoindre certaines zones de jeu ou éviter tout simplement une chute mortelle dans le vide. Lara Croft and the Guardian of Light mixe parfaitement toutes ces séquences pour rendre le jeu prenant tout au long des 14 niveaux.

Le dépaysement est clairement assuré et enchantera tout autant les fans de la première heure. Cependant, l’angle de vue choisi par Crystal Dynamics empêche parfois de déceler les pièges et autres ravins, car la caméra n’est nullement dirigeable. Autrement dit, avant de foncer tête baissée dans l’action, il faudra parfois faire preuve d’analyse pour éviter les mauvaises surprises.

Comme dit précédemment, le titre de Crystal Dynamics propose également un aspect scoring important. En débusquant des trésors et autres items cachés, vous ferez grimper votre high-score. Mais le jeu ne se contente pas de si peu. Pour chaque niveau, vous aurez plusieurs défis à réaliser pour obtenir des points bonus et des récompenses secrètes. Le temps passé dans chaque niveau est important pour maximiser son capital de points, mais parfois, vous devrez en sus résoudre une énigme dans le temps imparti, éliminer un certain type d’ennemis ou réaliser des séquences de plates-formes sans mettre un pied au sol pour asseoir définitivement votre position dans les classements mondiaux. En plus du score, vous mettrez la main sur des bonus, artefacts ou reliques qui amélioreront les compétences de Lara (santé, vitesse, défense, tir…). Vous pourrez ensuite choisir ces compétences en fonction des niveaux ou de votre façon de jouer. Autrement dit, les quatorze niveaux de Lara Croft and the Guardian of Light ajoutés aux nombreux défis proposés offrent une très bonne durée de vie et une replay-value confortable à ce soft en téléchargement. Et puis n’oublions pas que pour cet épisode, Crystal Dynamics a pensé à un mode coopération. Vous pourrez donc jouer avec un ami, l’un contrôlant Lara, l’autre Totec. Dans cette configuration, il faudra s’entraider lors des combats mais aussi et surtout collaborer intelligemment pour sortir d’une pièce ou pour désactiver un piège. Lara, grâce à son grappin pourra se hisser et aider son collègue sur certaines parois, tandis que Totec utilisera sa lance et son bouclier magique. Crystal Dynamics a pensé à tout ou presque,  car on aurait aimé pouvoir jouer en coopération en ligne.