La Note
12 20
Knights Of The Temple : Infernal Crusade avait largement le potentiel de s’imposer tant dans la catégorie beat’em all que hack’n slash, dans une moindre mesure. Mais malheureusement l’équipe de Starbreeze Studios a saboté le travail avec des angles de caméra exécrables et une durée de vie éphémère. Au lieu d’un jeu grand spectacle, on se retrouve avec un jeu plutôt moyen qui aura du mal à se discerner de la masse.12 20
Les plus
- Bien bourrin et sanglant
- Une bande-son excellente
- Des doublages convaincants
Les moins
- Des angles de caméras foireux
- Une action trop confuse
- Durée de vie éphémère
- Linéarité énervante
Le Test
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Knights Of The Temple aurait pu s'imposer comme un beat'em all incontournable. JeuxActu vous explique les raisons de cet échec.
Pourfendre l’air de votre majestueuse lame, empaler les corps sur votre passage tels des épouvantails, tout ça pour sauver une gente dame des griffes d’un évêque démoniaque : c’est pas tous les jours facile d’être un Templier dans Knights Of The Temple.
La conjoncture actuelle favorise la prolifération des Action-RPG dans les linéaires et il est tout naturel que TDK Mediactive profite de la tendance pour nous proposer Knights Of The Temple : Infernal Crusade , un hack’n slash qui mettra vos aptitudes de combattant à rude épreuve. Le pari est plutôt risqué puisqu’en face on va quand même retrouver Baldur’s Gate : Dark Alliance II, Le Temple du Mal Elémentaire, Final Fantasy : Crystal Chronicles et prochainement le très attendu Champions Of Norrath.
Moi, quand je serais grand, je serais Templier !
Oubliez les Elfes, les Barbares et autres Nains ! Knights Of The Temple ne mange pas de ce pain-là. Starbreeze Studios a décidé de se concentrer sur un seul et unique personnage. Un choix délibéré plutôt surprenant mais dont on peut comprendre les raisons : permettre un attachement au protagoniste tout en évitant un éparpillement scénaristique. Ce personnage unique, appelons-le Paul. Ça tombe plutôt bien vu que c’est la décision de Starbreeze Studios. Ce Paul n’est pas un vulgaire chevalier qui, épée à la main, fonce pour sauver la veuve et l’orphelin. Il est Templier, comme son père, comme son grand-père ou son arrière grand-père. Un héritage familial, en quelque sorte, qui se perpétue de père en fils. Ayant la lourde tâche de protéger les pèlerins en Terre Sainte, Paul va voir sa destinée bouleversée. Au XIIème siècle après JC, alors que certains s’empressent de diffuser la parole divine, d’autres vénèrent les forces du mal. Mal qui trouva son porte-parole en la personne de l’Evêque de Belmont, qui, pour ouvrir la Porte des Enfers, a besoin d’une jolie vierge. La vierge, à vérifier, se nomme Adèle et possède des pouvoirs miraculeux mais ô combien dangereux s’ils tombent entre les mains d’un vil personnage. La suite est somme toute simple à deviner. Et c’est en tant que valeureux Templier que vous allez devoir sauver Adèle et le monde, si vous voulez voir à quoi ressemble le XIIIème siècle.
Que le Seigneur Tout puissant et Miséricordieux nous bénisse et nous garde.
Evidemment, être à la recherche de la nouvelle incarnation du mal n’est pas de tout repos. Ce satané évêque est protégé par une horde de sbires démoniaques, et il va falloir traverser monastères, villes et autres paysages désertiques pour mettre un terme aux agissements de cet être maléfique. Une vingtaine de niveaux vous attendent dans Knights Of The Temple. Cela peut paraître relativement long si l’on espère traverser 25 niveaux différents, or Starbreeze Studios considère comme niveau tous étages, sous-sols, égouts ou pays que vous allez visiter. Il serait plus raisonnable de dire que Knights Of The Temple propose donc 6 paysages différents. Vous connaîtrez ainsi les moines torturés du Monastère de Belmont et ses catacombes, les soldats maléfiques du Village et son port avant d’embarquer pour la Terre Promise de Jérusalem où vous attendent quelques princes de Perse inhospitaliers. Mais avant d’arriver à la confrontation finale, il faudra trancher sec. Armé d’une épée, d’une hache, d’un bâton ou d’un arc, les cadavres vont joncher le sol après votre passage. Parce que, outre votre éducation religieuse, vous êtes aussi un preux chevalier qui manie les armes avec dextérité. C’est bien beau dans les termes mais qu’en est-il sur le terrain ? Du côté de la prise en main, Starbreeze Studios a opté pour une facilité d’accès qui n’est pas pour nous déplaire mais qui par la suite nous montre ses limites. Il n’y a pas plus simple que ça : une garde, deux attaques, une action et deux pouvoirs spéciaux. Offensivement, vous possédez une attaque rapide et une attaque puissante. Vous comprendrez que selon votre choix la vitesse d’exécution de l’attaque peut varier. Mais c’est sans compter sur les combos. Ces enchaînements de coups vous offre la possibilité d’éclater vos ennemis en mélangeant force, vitesse et précision. Ceci donne à Knights Of The Temple un aspect beat’em all qui prendra par la suite une place importante. Mais comme pour tout beat’em all qui se respecte, on reste sur sa faim lorsque tous les combos sont découverts. Et 6 combos, c’est un peu léger. Un petit combo, une garde, cela suffit à terrasser les ennemis, qui, machette à la main, armés d’un sabre ou visant à l’arc, ne font guère dans la dentelle. Ils réagissent à l’instinct plutôt que de se servir de leur cerveau. On aurait aimé une réelle coordination, voire collaboration, entre les ennemis…
Heureusement, la magie fait aussi partie de Knights Of The Temple notamment grâce aux pouvoirs d’Adèle. Car même si elle est loin, elle intervient à chaque changement d’environnement. Vous allez apprendre au fur et à mesure de votre progression comment régénérer sa santé, créer une aura protectrice ou utiliser une onde de choc. Toutes ces réjouissances pompent votre jauge de mana que vous remplissez lorsque vous tuez un adversaire. Entre la santé et la mana, jetez un coup d’œil à la jauge d’endurance qui vous permet d’asséner des attaques physiques spéciales. Ce genre de coup est particulièrement efficace lorsque vous êtes entouré d’ennemis. Et pour éviter ces situations inconfortables, n’hésitez pas à vous la jouer distant avec l’arc, très efficace malgré une gestion de la caméra guère pratique. Mais au final, malgré ses pas lourds, nôtre héros enchaîne les attaques agréablement et spectaculairement : quel plaisir d’achever un ennemi à genou en lui plantant sa lame de la gorge jusqu’au bassin ! C’est violent, c’est sanglant et on en redemande !
Tendre l’autre joue pour une réalisation à double tranchant
Starbreeze Studios est notamment connu pour avoir développé Enclave sur Xbox et PC. On voit bien que Knights Of The Temple bénéficie de son moteur graphique dans une version améliorée mais graphiquement, c’est pile ou face. Les décors sont très bien travaillés notamment avec un effort sur les reflets lumineux des torches et autres brasiers, et la ville sainte de Jérusalem made in Starbreeze n’a pas à rougir des prouesses visuelles de Prince Of Persia. On notera tout de même que lors de passages sombres dans les cachots ou les égouts, on a du mal à discerner notre chemin. L’autre petit problème graphique concerne la modélisation catastrophique des visages. Heureusement, notre brave Paul porte souvent le heaume. Toutefois rien de comparable avec ce qui va suivre…
Knights Of The Temple est malheureusement gangrené. Le cancer qui le ronge de l’intérieur, qui nous hérisse les poils, qui nous donne envie de balancer la manette, concerne la gestion des caméras. Désastreuse ! Enervante ! Comme évoqué précédemment, l’ensemble est en plan fixe. Cependant vous pouvez bouger la caméra sur un point de pivot. Mais que faire lorsque vous entrez dans un couloir et que la caméra ne suit pas ? Vous avez beau jouer avec l’angle de vue, rien n’y fait. Vous êtes comme Bernardo, amputé de votre vue. Et comme si ça ne suffisait pas, c’est à ce moment-là qu’une horde d’adversaires assoiffés de sang se rue sur vous ! Dans un cas comme ça, on oublie les combos, la magie, la visée FPS de l’arc, on s’obstine à avoir un angle de vue correcte. Et ce n’est pas chose facile car notre héros ne pique pas de sprint et lorsque vous êtes encerclés, il très difficile de s’en dépêtrer. Tout cela est bien dommage car face à la médiocrité des caméras, on a une bande-son exceptionnelle. Totalement en français, le jeu est accompagné de musiques épiques qui nous refilent la chair de poule lors des combats. L’OST du jeu a été réalisée en collaboration avec le groupe de Metal Epique Within Temptation dont les prouesses de la chanteuse Sharon sont remarquables (n.d. Beb : faut aimer le genre, quand même !). Le second bon point de Knights Of The Temple dans sa version Xbox est la présence d’un mode Xbox Live. Il ne s’agit pas d’un mode multijoueurs mais d’un classement mondial pour les plus rapides découpeurs de monstres. Simple et efficace. Il est vrai que d’un autre côté, on a affaire à un jeu pas très long. Donc on ne va pas se priver de ce mode qui propose en plus du téléchargement de niveaux et de personnages.
La conjoncture actuelle favorise la prolifération des Action-RPG dans les linéaires et il est tout naturel que TDK Mediactive profite de la tendance pour nous proposer Knights Of The Temple : Infernal Crusade , un hack’n slash qui mettra vos aptitudes de combattant à rude épreuve. Le pari est plutôt risqué puisqu’en face on va quand même retrouver Baldur’s Gate : Dark Alliance II, Le Temple du Mal Elémentaire, Final Fantasy : Crystal Chronicles et prochainement le très attendu Champions Of Norrath.
Moi, quand je serais grand, je serais Templier !
Oubliez les Elfes, les Barbares et autres Nains ! Knights Of The Temple ne mange pas de ce pain-là. Starbreeze Studios a décidé de se concentrer sur un seul et unique personnage. Un choix délibéré plutôt surprenant mais dont on peut comprendre les raisons : permettre un attachement au protagoniste tout en évitant un éparpillement scénaristique. Ce personnage unique, appelons-le Paul. Ça tombe plutôt bien vu que c’est la décision de Starbreeze Studios. Ce Paul n’est pas un vulgaire chevalier qui, épée à la main, fonce pour sauver la veuve et l’orphelin. Il est Templier, comme son père, comme son grand-père ou son arrière grand-père. Un héritage familial, en quelque sorte, qui se perpétue de père en fils. Ayant la lourde tâche de protéger les pèlerins en Terre Sainte, Paul va voir sa destinée bouleversée. Au XIIème siècle après JC, alors que certains s’empressent de diffuser la parole divine, d’autres vénèrent les forces du mal. Mal qui trouva son porte-parole en la personne de l’Evêque de Belmont, qui, pour ouvrir la Porte des Enfers, a besoin d’une jolie vierge. La vierge, à vérifier, se nomme Adèle et possède des pouvoirs miraculeux mais ô combien dangereux s’ils tombent entre les mains d’un vil personnage. La suite est somme toute simple à deviner. Et c’est en tant que valeureux Templier que vous allez devoir sauver Adèle et le monde, si vous voulez voir à quoi ressemble le XIIIème siècle.
Que le Seigneur Tout puissant et Miséricordieux nous bénisse et nous garde.
Evidemment, être à la recherche de la nouvelle incarnation du mal n’est pas de tout repos. Ce satané évêque est protégé par une horde de sbires démoniaques, et il va falloir traverser monastères, villes et autres paysages désertiques pour mettre un terme aux agissements de cet être maléfique. Une vingtaine de niveaux vous attendent dans Knights Of The Temple. Cela peut paraître relativement long si l’on espère traverser 25 niveaux différents, or Starbreeze Studios considère comme niveau tous étages, sous-sols, égouts ou pays que vous allez visiter. Il serait plus raisonnable de dire que Knights Of The Temple propose donc 6 paysages différents. Vous connaîtrez ainsi les moines torturés du Monastère de Belmont et ses catacombes, les soldats maléfiques du Village et son port avant d’embarquer pour la Terre Promise de Jérusalem où vous attendent quelques princes de Perse inhospitaliers. Mais avant d’arriver à la confrontation finale, il faudra trancher sec. Armé d’une épée, d’une hache, d’un bâton ou d’un arc, les cadavres vont joncher le sol après votre passage. Parce que, outre votre éducation religieuse, vous êtes aussi un preux chevalier qui manie les armes avec dextérité. C’est bien beau dans les termes mais qu’en est-il sur le terrain ? Du côté de la prise en main, Starbreeze Studios a opté pour une facilité d’accès qui n’est pas pour nous déplaire mais qui par la suite nous montre ses limites. Il n’y a pas plus simple que ça : une garde, deux attaques, une action et deux pouvoirs spéciaux. Offensivement, vous possédez une attaque rapide et une attaque puissante. Vous comprendrez que selon votre choix la vitesse d’exécution de l’attaque peut varier. Mais c’est sans compter sur les combos. Ces enchaînements de coups vous offre la possibilité d’éclater vos ennemis en mélangeant force, vitesse et précision. Ceci donne à Knights Of The Temple un aspect beat’em all qui prendra par la suite une place importante. Mais comme pour tout beat’em all qui se respecte, on reste sur sa faim lorsque tous les combos sont découverts. Et 6 combos, c’est un peu léger. Un petit combo, une garde, cela suffit à terrasser les ennemis, qui, machette à la main, armés d’un sabre ou visant à l’arc, ne font guère dans la dentelle. Ils réagissent à l’instinct plutôt que de se servir de leur cerveau. On aurait aimé une réelle coordination, voire collaboration, entre les ennemis…
Heureusement, la magie fait aussi partie de Knights Of The Temple notamment grâce aux pouvoirs d’Adèle. Car même si elle est loin, elle intervient à chaque changement d’environnement. Vous allez apprendre au fur et à mesure de votre progression comment régénérer sa santé, créer une aura protectrice ou utiliser une onde de choc. Toutes ces réjouissances pompent votre jauge de mana que vous remplissez lorsque vous tuez un adversaire. Entre la santé et la mana, jetez un coup d’œil à la jauge d’endurance qui vous permet d’asséner des attaques physiques spéciales. Ce genre de coup est particulièrement efficace lorsque vous êtes entouré d’ennemis. Et pour éviter ces situations inconfortables, n’hésitez pas à vous la jouer distant avec l’arc, très efficace malgré une gestion de la caméra guère pratique. Mais au final, malgré ses pas lourds, nôtre héros enchaîne les attaques agréablement et spectaculairement : quel plaisir d’achever un ennemi à genou en lui plantant sa lame de la gorge jusqu’au bassin ! C’est violent, c’est sanglant et on en redemande !
Tendre l’autre joue pour une réalisation à double tranchant
Starbreeze Studios est notamment connu pour avoir développé Enclave sur Xbox et PC. On voit bien que Knights Of The Temple bénéficie de son moteur graphique dans une version améliorée mais graphiquement, c’est pile ou face. Les décors sont très bien travaillés notamment avec un effort sur les reflets lumineux des torches et autres brasiers, et la ville sainte de Jérusalem made in Starbreeze n’a pas à rougir des prouesses visuelles de Prince Of Persia. On notera tout de même que lors de passages sombres dans les cachots ou les égouts, on a du mal à discerner notre chemin. L’autre petit problème graphique concerne la modélisation catastrophique des visages. Heureusement, notre brave Paul porte souvent le heaume. Toutefois rien de comparable avec ce qui va suivre…
Knights Of The Temple est malheureusement gangrené. Le cancer qui le ronge de l’intérieur, qui nous hérisse les poils, qui nous donne envie de balancer la manette, concerne la gestion des caméras. Désastreuse ! Enervante ! Comme évoqué précédemment, l’ensemble est en plan fixe. Cependant vous pouvez bouger la caméra sur un point de pivot. Mais que faire lorsque vous entrez dans un couloir et que la caméra ne suit pas ? Vous avez beau jouer avec l’angle de vue, rien n’y fait. Vous êtes comme Bernardo, amputé de votre vue. Et comme si ça ne suffisait pas, c’est à ce moment-là qu’une horde d’adversaires assoiffés de sang se rue sur vous ! Dans un cas comme ça, on oublie les combos, la magie, la visée FPS de l’arc, on s’obstine à avoir un angle de vue correcte. Et ce n’est pas chose facile car notre héros ne pique pas de sprint et lorsque vous êtes encerclés, il très difficile de s’en dépêtrer. Tout cela est bien dommage car face à la médiocrité des caméras, on a une bande-son exceptionnelle. Totalement en français, le jeu est accompagné de musiques épiques qui nous refilent la chair de poule lors des combats. L’OST du jeu a été réalisée en collaboration avec le groupe de Metal Epique Within Temptation dont les prouesses de la chanteuse Sharon sont remarquables (n.d. Beb : faut aimer le genre, quand même !). Le second bon point de Knights Of The Temple dans sa version Xbox est la présence d’un mode Xbox Live. Il ne s’agit pas d’un mode multijoueurs mais d’un classement mondial pour les plus rapides découpeurs de monstres. Simple et efficace. Il est vrai que d’un autre côté, on a affaire à un jeu pas très long. Donc on ne va pas se priver de ce mode qui propose en plus du téléchargement de niveaux et de personnages.
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