Test également disponible sur : PSP

Test Infected sur PSP

Test Infected
Les Notes
note Infected 11 20 note multi-utilisateurs Infected 3 5

Malgré son concept multijoueur attirant, son humour omniprésent ou sa bande-son explosive (Slipknot, Junkie XL, Chimaira, Pimp X, Fear Factory), Infected ne tient pas la route et c’est en grosse partie causé par un gameplay monotone et affreusement répétitif qui n’arrive pas à se renouveler au fil des missions. Dommage car le jeu de Planet Moon était plutôt rythmé et ne laissait que très rarement la place aux temps morts. A cela, on ajoutera également une animation plus que minimaliste souillant un moteur graphique appréciable, dira-t-on.


Les plus
  • De bonnes idées en multijoueur
  • L’humour
  • La bande-son et les doublages
Les moins
  • Répétitif à en mourir
  • Gameplay sans saveur
  • Animations bâclées
  • Seulement deux types de missions


Le Test

Les zombies font toujours aussi bien recette auprès des joueurs et Planet Moon l’a bien compris avec Infected sur PSP qu’on pourrait comparer à un Dead Rising tant il ne se prend pas au sérieux. Mais hélas, le parallèle s’arrête là ! A ne pas se trop prendre au sérieux, la qualité du soft en prend un coup dans les gencives.


Majesco Games a parfaitement calculé son coup en repoussant sans cesse Infected sur PSP. L’éditeur a en effet attendu le bon moment pour lâcher le jeu de Planet Moon en Europe, c’est-à-dire entre deux dates importantes. La première est le 7 septembre 2006 et marque l’arrivée de Dead Rising sur Xbox 360. La seconde date n'est autre que le 25 décembre 2006, et nul besoin d’être plus explicite. Et quel est le rapport entre les zombies de Capcom et la fête de Noël ? Infected, bien sûr ! Voilà ce que nous proposent les développeurs : massacrer des hordes de zombies assoiffés de sang sur fond de papier-cadeau, de guirlandes scintillantes et de petits Papa Noël éviscérés. La ville de New York s’est transformée en ville fantôme après qu’un virus se soit répandu dans la cité. Cette affaire a fait la Une des journaux alors qu’on s’apprêtait à illuminer le gigantesque sapin du Rockfeller Center. Les premiers morts-vivants n’ont laissé aucune chance aux convives de cette tradition new-yorkaise. Hommes, femmes, enfants, vieillards, handicapés, tout le monde a droit à son coup de canine mortelle. Et comme tout bon virus du genre, la maladie se propage à vitesse grand V jusqu’à ce que les autorités remarquent que l’un de leurs agents semble immunisé contre ce fléau. Et cet homme – je vous le donne dans le mille – c’est vous. Mais en plus de rejeter le virus suite à une morsure, la New York Bio Team qui se charge de gérer cette crise découvre que votre sang est en réalité le seul antidote connu pour éliminer les zombies qui ont la main mise sur la ville. Pas de bol donc ! Vous serez envoyé seul sur le terrain pour débarrasser New York de la vermine et venir en aide aux rescapés.

 

Christmas eve°of extinction

 

Dis comme ça, ça s’annonce intéressant d’autant plus que les cut-scenes et les dialogues tournent la situation en dérision. Une journaliste qui assiste aux massacres de clients dans un supermarché pendant qu’ils font leur emplette, une association caritative venant en aide aux zombies afin d’améliorer leur train-train quotidien ou encore un chef de section qui prend un enfant trisomique pour un zombie décharné avant de terminer sa journée aux toilettes… Le ton est donné et c’est avec plaisir que l’on écoute attentivement les briefings des missions. Mais les choses tournent au vinaigre très rapidement. Grosso modo, on peut diviser les missions en deux catégories bien distinctes : élimination et secourisme. Vous aurez donc comme objectifs de terrasser un maximum d’adversaires et/ou de sauver le plus d’innocents possibles. Pour y arriver, vous possédez un arsenal qui montera en puissance et fur et à mesure des cadavres qui s’amoncelleront sur le parvis. Vous commencerez donc avec un pistolet de petit calibre avant de passer au fusil à pompe à la mitraillette, au RPG-Launcher et au dévastateur BMFG. Le changement d’armes se fait automatiquement, donc pas besoin de se tracasser. Votre seul objectif est le massacre en règle des zombies. Mais avant de les faire exploser comme des piñatas, vous devez leur injecter un peu de votre sang. Et c’est à ça que sert le bouton Carré de la console. Une petite injection avant de canarder et le tour et jouer. Mais pour encore plus de grabuge et de points dans le but de récolter une médaille d’or, vous devez réaliser des combos. Lorsqu’un infecté a reçu votre antidote, il est entouré d’une aura rouge. Lorsque plusieurs zombies se retrouvent dans le même cas, ils seront reliés par "la chaîne du sang". De ce fait, quand un zombie explose sous vos balles, ces petits camarades de jeu se retrouveront vaporisés dans la nature. Cette technique s’avère particulièrement efficace lorsque vous êtes encerclé de toutes parts. Ce genre de combos est également utile pour débloquer de nouvelles armes (grenades, tronçonneuses, cocktails Molotov) ou des bonus (multiplicateur de points, santé, bouclier, points et avatars).

 

Crise mondiale

 

Hélas, si la technique est simple à reproduire, on s’en lasse au bout de deux minutes tout bonnement parce que le gameplay d’Infected est d’une banalité effrayante et que la difficulté n’est pas vraiment au rendez-vous malgré le grand nombre de missions. Si les zombies arrivent en masse, on ne peut pas dire qu’ils vous posent un sérieux problème hormis pendant les séquences défensives. On straffe de gauche, à droite en martelant aléatoirement Carré ou Croix tout en sélectionnant une victime à l’aide du bouton flipper R. De cette façon, on est sûr de faire mouche à tous les coups, même lorsqu’on se retrouve face à des zombies véloces armés de tronçonneuses. Quant aux Pères Noël infectés, c’est du pareil au même si ce n’est qu’il faudra insister plus longtemps à cause de leur résistance. Dommage que ce soit si répétitif car Infected propose d’améliorer au fil de vos victoires votre arsenal et votre santé. Vous pouvez même débloquer de nouveaux costumes afin de personnaliser votre avatar. Si cette customisation n’a que peu d’importance en solo, elle vaut son pesant de cacahuètes en multijoueur. Infected s’est fait remarqué très rapidement après son annonce grâce à la particularité d’infecter ses adversaires. Lorsque vous jouez en mode WiFi, les perdants seront contaminés par votre avatar. Cela signifie donc que, lorsqu’ils joueront de leur côté, ils incarneront votre personnage. Ainsi de suite, votre bonhomme se propagera de PSP à PSP. La seule possibilité pour revenir à la normale en cas d’infection est d’éliminer trois autres participants ou de terminer les différentes missions solos qui ont été touchées par le virus à cette occasion. Un principe qui aurait pu porter ses fruits si seulement le gameplay était plus prenant. On aura beau faire des pieds et des mains, Infected est on ne peut plus répétitif tant et si bien qu’il perd tout intérêt au bout de quelques heures de jeu.




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Julien Dordain Julien Dordain

le lundi 27 novembre 2006, 18:00




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