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Test Inazuma Eleven DS sur DS

Test Inazuma Eleven DS
La Note
note Inazuma Eleven 15 20

Assez saugrenue sur le papier, l’idée de réaliser un RPG dans le monde du foot était finalement bonne. Avec Inazuma Eleven, Level-5 nous offre un titre hybride dont l’ambiance en séduira plus d’un. Si l’univers emprunte pas mal au manga Captain Tsubasa, le reste du titre se montre également solide, notamment lors des matchs qui présentent un gameplay soigné. Recruter des joueurs, gérer son équipe, s’entraîner et finalement sortir vainqueur d’un affrontement qui n’était pas gagné d’avance procure une joie sans nom. Toutefois, quelques fautes sont malheureusement à siffler. On regrettera le côté un peu répétitif des affrontements et certains matchs parfois trop scénarisés. Mais au final, ce n’est pas grand-chose et ce sera donc avec une attention certaine qu’on surveillera la suite des péripéties de Mark Evans.


Les plus
  • Ambiance et histoire qui donnent envie de progresser
  • Graphismes colorés et mise en scène qui en jettent
  • Recrutement des joueurs façon Pokémon et de nombreuses choses à faire
  • Du contenu online toutes les semaines
  • Durée de vie conséquente
  • Système de jeu bien huilé…
Les moins
  • …mais un peu répétitif à la longue
  • Ardu lors des premiers matchs
  • Multijoueur et échanges de joueurs qu'en local


Le Test

Ces derniers temps, le studio Level-5 fait beaucoup parler de lui suite à l’étonnante qualité de ses Professeur Layton. Mais ce que l’on sait moins en Europe, c’est que depuis maintenant trois ans, une autre série de la firme est en train de faire des vagues au Japon. Cette licence, c’est Inazuma Eleven, un RPG qui a pour ambition d’installer son univers dans le monde du football. Immédiatement, on ne peut qu’être intrigué par un tel mélange des genres et pourtant, une fois encore, Level-5 fait preuve de tout son savoir-faire pour le plus grand bonheur des joueurs. Coup de sifflet, c’est parti !


Si la France accueille seulement le premier épisode de la saga Inazuma Eleven, il faut savoir que nous possédons plusieurs trains de retard puisqu’on en est déjà au troisième volet au Japon. Toutefois, ne boudons pas trop notre plaisir, car pour une fois, nous bénéficions aussi d’un produit vraiment atypique. Comme dit précédemment donc, Inazuma Eleven propose un mix improbable entre le genre RPG et le monde du football. On retrouve ainsi tous les éléments propres aux jeux de rôle japonais, c'est-à-dire un scénario assez long et travaillé, des personnages qui évoluent et améliorent leurs compétences, des affrontements aléatoires, des coffres à dénicher, etc. Mais avant d’en révéler davantage sur le système de jeu, jetons un œil sur les personnages et les enjeux qui accompagneront le joueur durant plusieurs dizaines d’heures.

L’école des champions

C’est donc par une jolie cinématique que commence Inazuma Eleven. Sorte de générique en français qu’on croirait interprétée par Bernard Minet, cette vidéo donne tout de suite le ton. Si l’on parle bien de foot, ce n’est définitivement pas de celui qu’on a l’habitude de voir sur Canal+. Non, ici on lorgne davantage du côté de l’animé Olive et Tom avec ses sauts spectaculaires, ses frappes bien sauvages et sa mise en scène exagérée. Mais si le terrain est le théâtre de bien des événements, le gros de l’intrigue se déroule majoritairement sur les bancs de l’école. En effet, vous contrôlez Mark Evans, le capitaine de la piètre équipe de foot du collège Raimon, qui est sur le point d’être dissoute si elle ne parvient pas à gagner le match en cours. Après s’être pris 20 buts dans les dents, la donne change miraculeusement. En effet, Axel Blaze, un nouvel élève qui a mis le foot de côté après une carrière époustouflante, entre en scène et stoppe le massacre en marquant un but décisif. A partir de là, l’équipe tentera de gravir les échelons afin de remporter le grand tournoi du Football Frontier. Entre les matchs, les événements seront nombreux et petit à petit, on verra même se créer une sous-intrigue liée à une conspiration non avare en rebondissements. Le tout se laisse donc suivre gentiment et l’ambiance écolière y est également pour quelque chose : le campus, les professeurs, les garçons pervers… Bref, tous les clichés y passent et rendent l’univers encore plus attachant et c’est donc avec le sourire que l’on retournera dans le jeu. Maintenant que cela est dit, parlons foot à présent.

Si l’on parle bien de foot, ce n’est définitivement pas de celui qu’on a l’habitude de voir sur Canal+. Non, ici on lorgne davantage du côté de l’animé Olive et Tom avec ses sauts spectaculaires, ses frappes bien sauvages et sa mise en scène exagérée."

Concrètement, les matchs se déclenchent soit aléatoirement ou alors en fin de chapitre. Alors que l’exploration des lieux fait beaucoup penser à la série Pokémon, la perspective est modifiée quand on passe au match pour adopter une vue plus aérienne. Dès lors, il est possible de déplacer un joueur manuellement et de faire des passes à l’aide du stylet. Lorsqu’il y a intersection avec un autre joueur sur le terrain, l’écran se fige et on choisit une action (tacle, dribble, coup spécial…) qui est mise en scène par une petite animation dynamique en 3D. Dès lors, c’est la confrontation des statistiques des joueurs et de leur élément associé - un peu comme dans Pokémon – qui déterminent l’issu du mini duel. On a donc affaire à un mélange entre action et réflexion qui demande un certain temps d’adaptation, mais aussi un sens de la stratégie dans le placement de ses hommes. En plus de ces actions sur le gazon qui reprennent les règles de la discipline, il est possible d’équiper ses sportifs de divers accessoires (bracelets, chaussures crampons…) pour améliorer leurs compétences, et de débloquer de nouvelles techniques. Une fois le principe assimilé, il faut avouer que c’est avec bonheur que l’on évolue sur le terrain pour mettre la balle au fond du filet avant la fin du temps limite. Malheureusement, il faut reconnaitre que les objectifs ne se renouvellent que rarement et qu’en général, marquer un seul but ou subtiliser la balle suffira. En marge de ça, Inazuma Eleven intègre un côté collectionnite façon Pokémon et assez adictif. Ainsi, de nombreuses personnes rencontrées par divers moyens viendront gonfler notre équipe petit à petit. Au niveau des petites idées sympathiques, on peut noter l’exploration des zones de la ville, les entraînements, ou encore l’échange de joueurs (malheureusement en local) qui ne font que du bien à ce RPG plus que singulier. Bref, vous l’avez compris, pour un premier épisode, Inazuma Eleven ne déçoit pas et du coup, on espère vivement que les autres itérations arriveront également sur les stades européens.





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Stéphane Sautonie

le jeudi 27 janvier 2011, 7:04




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