Test également disponible sur : PC - X360 - PS3

Test Hell Yeah sur PS3 sur PC

Test Hell Yeah sur PS3
La Note
note Hell Yeah : Wrath of the Dead Rabbit 15 20
Hell Yeah est un bel hommage aux run & gun de l’époque 16-bit et certaines phases de jeu déclencheront sûrement des flash-backs chez certains. Bourré de références sympathiques et de vannes au deuxième degré, le titre d’Arkedo séduit plus par son côté gore et décalé que par son gameplay, finalement assez convenu. Mais n’était-ce finalement pas l’objectif des Français  que de proposer un soft à l’ancienne, mais avec assez d’humour et d’autodérision pour tourner en ridicule tous ces standards qui ont meublé nos jeux pendant des années ?
Retrouvez plus bas la suite de notre test de Hell Yeah !

Les plus
  • Un gameplay basique mais plutôt agréable
  • Un humour terrible !
  • Les mises à mort complètement barrées
  • Des armes et des looks à gogo
  • Bonne durée de vie
Les moins
  • Le système de shoot peu instinctif
  • Ennemis intouchables hors de l'écran
  • Ralentissements dans les musiques


Le Test
Dans l’histoire récente, les lapins, ou plus généralement les léporidés, n’ont jamais vraiment intégré le casting idéal pour un jeu vidéo. Certes, les Lapins Crétins d’Ubisoft ont remis les grandes oreilles sur le devant de la scène, mais pas tout à fait dans le sens le plus noble du terme. Alors, quand les petits gars d’Arkedo ont choisi un lapin, enfin un lapin décédé, en guise de héros, on s’est dit que ce Hell Yeah valait au moins le coup d’œil. Au moins.

Hell Yeah : Wrath of the Dead RabbitLoin d’être une simple dépouille de lièvre ambulante, Ash est également prince des Enfers. Une fonction qu’il honore depuis la mort de son père, mais qui n’est que très peu compatible avec le fait de jouer tout nu avec un canard en caoutchouc dans son bain. Et c’est là que le bât blesse puisqu’un être mal intentionné a pris le prince en photo durant cet instant ultra-intime, avant de les balancer sur l’Hellternet. Mais n’est pas Kate Middleton qui veut et la vengeance d’Ash ne va se résoudre avec un simple procès. Non, sa méthode personnelle est beaucoup plus bourrine : il a décidé de dézinguer tous les monstres de son royaume pour trouver le coupable et récupérer les maudits clichés. Avec un pitch pareil, on est en droit de s’attendre à un jeu complètement barré, et on peut dire que l’objectif est, comme les développeurs, bien atteint. Dans la forme, Hell Yeah est un hommage aux run’n gun de nos consoles 16-bits : réalisé dans une 2D cartoon bien gore, le titre d’Arkedo oblige le joueur à se frayer un chemin dans des niveaux labyrinthiques à la Metroid. Armé de sa roue, qui sert à la fois de jet pack et de foreuse, et d’un arsenal qui s’étoffera au fur et à mesure du jeu, Ash doit trouver dans chacun des lieux importants de son Enfer (prison, boîte de nuit, etc.) les monstres qui s’y cachent afin de ruiner leur intégrité physique et accéder au niveau suivant. C’est simple et plutôt efficace, même si quelques soucis d’ordre technique viennent parfois perturber l’expérience, surtout lorsque la difficulté grimpe en flèche. Le système de visée avec le stick droit demande un temps d’adaptation et devient un obstacle dès qu’il s’agit de shooter en sautant, puisqu’il faudra alors utiliser un stick, une gâchette plus le bouton de saut ; ce qui implique de ne pas être manchot. D’autre part, les ennemis sont invulnérables tant qu’ils sont hors de l’écran de jeu, ou même à la bordure de celui-ci. On a beau balancer des balles sur un ennemi qu’on a aperçu un peu plus haut, on ne pourra le descendre que s’il apparaît à l’écran. Enfin, on pourra également regretter les temps de chargement un poil longuets pour un jeu de ce genre et les musiques qui ont tendance à ramer.

 

Lapin Bourrin

 

Hell Yeah : Wrath of the Dead RabbitFort heureusement, Hell Yeah compense largement ses petits défauts par son background et son ambiance unique. Méchamment badass,  décalé, vulgaire, le titre d’Arkedo rappelle immédiatement Conker’s Bad Fur Day ou encore South Park, humour au 678ème degré et autodérision à l’appui. Et c’est là qu’il se démarque de ses glorieux ancêtres 16-bit, qui en prennent plein la tronche au passage. Dans Hell Yeah, tout ce qui est un tant soit peu kawaii passe au lance-flammes ou à la gatling. Le niveau arc-en-ciel et Bisounours dans lequel se retrouve Ash par accident est d’ailleurs à mourir de rire. Les références sont nombreuses, que ce soit au jeu vidéo (Zelda, Strider) ou à la culture geek (Dragon Ball, Allez Viens). Et on passe son temps à sourire aux vannes des développeurs durant les temps de chargement ou aux punchlines moisies des monstres aux dégaines farfelues. L’Oscar revient à Badass, le monstre à tête de postérieur. Tous passeront cependant à la moulinette et chaque mise à mort nécessitera de passer par un petit QTE bien gore, un mini-jeu légèrement débile ou encore une question à deux balles mais toujours hilarante. Là encore, notre palme ira à "Quel est le premier animal à avoir voyagé dans l’espace ?", une des quatre réponses disponibles étant "Ta mère" ! On se surprend donc à vouloir découvrir le prochain ennemi à buter, la prochaine exécution loufoque que sortira Ash de son chapeau ou le prochain gun à débloquer. Outre la vente de nouvelles armes, les magasins permettent également de customiser le look du Prince des Ténèbres. Et si ramasser ou dépenser de l’argent vous rebute, il est toujours possible de faire travailler les monstres vaincus dans votre île privée.

 




Réagir à cet article Réagir à cet article


Autres articles

Hell Yeah annonce aussi ses DLC Le jeu des Français d'Arkedo et de SEGA cède à la loi des DLC. Un premier pack de contenu est désormais disponible pour customiser le look d'Ash tandis que des nouvelles missions sont en approche. 24/10/2012, 15:06
Hell Yeah : un trailer pour confirmer la date de sortie Les Français d'Arkedo nous livrent enfin la date de sortie de Hell Yeah!, leur prochain shooter complètement déjanté, dans lequel le héros sera largement customisable. 10/08/2012, 16:20