La Note
17 20
Grand Theft Auto a marqué les esprits et ce nouvel opus apporte une des touches finales attendues par les amateurs du grand banditisme vidéoludique : la 3D. Il en ressort un jeu qui a mûri avec son ambiance si particulière. Entre second degré et violence gratuite, GTA III est de la veine de ce que l’on peut appeler les must-have. On ne peut rester indifférent face au travail réalisé par l’équipe de Rockstar. Même si ce dernier n’est pas exempt de défauts, il a au moins le mérite d’imposer le respect.17 20
Les plus
- GTA en 3D
- Ambiance
- Bande Son
- Durée de Vie
Les moins
- Bourré de Bugs
Le Test
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Sortie feutrée pour un soft révolutionnaire made in Rockstar Games. La saga GTA accueille le premier opus en 3D mais quel opus !
« Celui qui a gangrené nos chérubins », diront certains. « Celui qui a apporté le renouveau », dirons d’autres. Peu importe ses appellations, Grand Theft Auto III est un jeu pas comme les autres. Après avoir déchaîné les passions sur Playstation 2, il arrive enfin sur PC. Est-il vraiment nécessaire de représenter la série des GTA ? Décortiquée en large et en travers par une presse opportuniste en mal de têtes de turcs pour expliquer la délinquance juvénile, lapidée par des parents gavés d’ondes hertziennes, voilà ce qui a fait la force de la saga Grand Theft Auto. Après un premier épisode outrageant sur PC, après un GTA 2 sur Playstation et Dreamcast, et après un détour par les quartier chics de Londres, le prochain pas de Rockstar North : la 3D. Et quel pas !
« Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité »
Il en a fallu du courage pour Rockstar afin de recréer une ville en 3D, et pas n’importe quelle ville : Liberty City. Métropole de toutes les folies où armes, drogues et sexe transitent constamment. Ville dans laquelle chaque péché en entraîne un autre comme un engrenage fou où seule la police détient le pouvoir d’arrêter la machine en marche … Ou la mort. Et lorsque vous redémarrez votre carrière après un petit séjour en prison, l’immensité de votre folie n’a d’égal que l’ampleur de la ville. Tout reprendre à zéro dans un univers qui ne vous a pas attendu, c’est difficile. Et pour ce faire, vous appartiendrez à certains gangs, trahirez vos alliers, rejoindrez vos concurrents. Ici, votre bonne conscience repose avec les poissons. Les « tu ne tueras point » ou « tu ne voleras point », on se les met dans une partie intime de l’ anatomie. Il faudra terminer 75 missions avant de régner sur Liberty City. Et comme d’habitude dans les Grand Theft Auto, vous êtes maître de votre destin. Si une petite balade pédestre vous dit, et bien faites ! Rien ne vous retient. Sans aucune limite temporelle voire même spatiale, vous pouvez improviser. Entre promenade à pied uzi à la main ou course-poursuite au volant d’un pick-up, vos moindres désirs seront satisfaits. Voilà déjà le premier point fort qui fait le succès des GTA en plus de son scénario. Car jouer le méchant, ce n’est pas banal ! Et comme tout bon malfrat qui se respecte, rien ni personne ne vous résiste. Un passant vous déplaît ? Buttez-le ! Une voiture vous plaît ? Prenez-la sans le consentement de l’automobiliste. Et dans l’univers de GTA III, on n’est pas avare sur la quantité ! 15 armes différentes (batte de baseball, uzi, fusil à pompes, cocktails Molotov, sniper …) et plus de 50 véhicules à votre disposition, ça donne envie de visiter les différents quartiers de la ville, car chaque ruelle peut dissimuler une nouvelle arme ou bien un véhicule particulier. Et comme si ça suffisait pas avec 75 missions, vous pouvait aussi vous amuser à trouver 100 paquets de dope cachés dans l’immensité de la ville, jouer les policiers, les ambulanciers et même les pompiers. Ces derniers types de missions auront, outre l’originalité de varier les plaisirs, le mérite d’activer certains bonus. Si au contraire, vous vous concentrez uniquement sur le scénario, il faudra vous préparez car le challenge est ardu et varié. Eliminer une cible humaine, voler des documents, exploser un véhicule, jouer les gardes du corps ou participer à des courses de rues, il y en a pour tous les goûts. Sur terre, en l’air ou sur la mer, vous allez en voir du pays. Ce sera pas toujours rose, car en face la Mafia, les Yakusa ou les Triades vous attendent de pied ferme, l’arme au poing. Si vous ne voulez pas vous retrouver dans la rubrique des chiens écrasés, il faudra courir vite ou éviter les balles.
L’art du trompe-l’œil
D’une vue du dessus sur une ville en 2D, on arrive à une vue à la troisième personne dans un univers en 3D. Un travail colossal a été fait de la part des studios de développement et ce dans l’optique d’avoir un jeu qui puisse tourner convenablement sans ralentissement ou autre soucis visuel. Cela était peut-être un peu trop utopique de la part de Rockstar. Le jeu est joli, peut-être même que le terme convenable serait plus approprié. En tout cas pour un tel résultat, on n’a pas vu mieux. Entre le fourmillement des détails et une animation en sans cesse mouvement , on peut pardonner à la réalisation ses baisses de régime niveau frame-rate ou les bugs de collisions heureux et malheureux. Le jeu est truffé de ce genre de problèmes. Dès les premières heures, on en ait sidéré. Mais au fil du temps, on n’y fait plus attention lorsqu’on découvre la grandeur de Liberty City. Découpée en 3 zones, la ville se découvrira au fur et à mesure de votre progression et votre émerveillement aussi. Rockstar North prouve une fois de plus son savoir-faire quant à la prise en main de Grand Theft Auto III. Complexe au niveau des actions réalisables, la maniabilité est malgré tout intuitive. Mixer la conduite et le tir aux pigeons sur les piétons ou la fuite en course-poursuite, tout se fait aisément même si, il ne faut pas le nier, la caméra peut quelques fois agacer notamment dans les ruelles. Mais rien ne vient entamer notre bonne humeur. Pilier de la saga des GTA, l’ambiance sonore. Déjà musicalement, le jeu a le mérite de propose plusieurs styles différents grâce aux stations de radios. Un principe repris depuis le premier opus mais qui, avec quatre heures de bande-son, nous en met plein les oreilles. 9 radios avec au choix classique, reggae, techno ou rock, même les plus exigeants d’entre-vous seront séduits. Mais c’est sans compter sur un doublage et des dialogues chocs du plus bel effet. Entre jurons, insanités, perversités, chaque chef de gang possède son parler, son accent et son style. Mais le plus énorme reste à venir … La durée de vie ! Enorme, immense, incroyablement démesurée ! Avec 75 missions, qui réalisées dans un contexte de fair-play, vous aurez de quoi vous occuper car la difficulté est de mise tout en restant abordable. Et comme si ça ne suffisait pas la collection des sachets de drogue ou les missions annexes (rodéos, police, ambulance, pompiers…) allongeront considérablement vos nuits. Et puis même, sans ça … Le simple fait d’explorer, de visiter, et on ne voit pas le temps passer. Grand Theft Auto III n’est pas un jeu que l’on fini en un week-end ou qui prend la poussière au fond d’une étagère même en l’ayant fini.
« Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité »
Il en a fallu du courage pour Rockstar afin de recréer une ville en 3D, et pas n’importe quelle ville : Liberty City. Métropole de toutes les folies où armes, drogues et sexe transitent constamment. Ville dans laquelle chaque péché en entraîne un autre comme un engrenage fou où seule la police détient le pouvoir d’arrêter la machine en marche … Ou la mort. Et lorsque vous redémarrez votre carrière après un petit séjour en prison, l’immensité de votre folie n’a d’égal que l’ampleur de la ville. Tout reprendre à zéro dans un univers qui ne vous a pas attendu, c’est difficile. Et pour ce faire, vous appartiendrez à certains gangs, trahirez vos alliers, rejoindrez vos concurrents. Ici, votre bonne conscience repose avec les poissons. Les « tu ne tueras point » ou « tu ne voleras point », on se les met dans une partie intime de l’ anatomie. Il faudra terminer 75 missions avant de régner sur Liberty City. Et comme d’habitude dans les Grand Theft Auto, vous êtes maître de votre destin. Si une petite balade pédestre vous dit, et bien faites ! Rien ne vous retient. Sans aucune limite temporelle voire même spatiale, vous pouvez improviser. Entre promenade à pied uzi à la main ou course-poursuite au volant d’un pick-up, vos moindres désirs seront satisfaits. Voilà déjà le premier point fort qui fait le succès des GTA en plus de son scénario. Car jouer le méchant, ce n’est pas banal ! Et comme tout bon malfrat qui se respecte, rien ni personne ne vous résiste. Un passant vous déplaît ? Buttez-le ! Une voiture vous plaît ? Prenez-la sans le consentement de l’automobiliste. Et dans l’univers de GTA III, on n’est pas avare sur la quantité ! 15 armes différentes (batte de baseball, uzi, fusil à pompes, cocktails Molotov, sniper …) et plus de 50 véhicules à votre disposition, ça donne envie de visiter les différents quartiers de la ville, car chaque ruelle peut dissimuler une nouvelle arme ou bien un véhicule particulier. Et comme si ça suffisait pas avec 75 missions, vous pouvait aussi vous amuser à trouver 100 paquets de dope cachés dans l’immensité de la ville, jouer les policiers, les ambulanciers et même les pompiers. Ces derniers types de missions auront, outre l’originalité de varier les plaisirs, le mérite d’activer certains bonus. Si au contraire, vous vous concentrez uniquement sur le scénario, il faudra vous préparez car le challenge est ardu et varié. Eliminer une cible humaine, voler des documents, exploser un véhicule, jouer les gardes du corps ou participer à des courses de rues, il y en a pour tous les goûts. Sur terre, en l’air ou sur la mer, vous allez en voir du pays. Ce sera pas toujours rose, car en face la Mafia, les Yakusa ou les Triades vous attendent de pied ferme, l’arme au poing. Si vous ne voulez pas vous retrouver dans la rubrique des chiens écrasés, il faudra courir vite ou éviter les balles.
L’art du trompe-l’œil
D’une vue du dessus sur une ville en 2D, on arrive à une vue à la troisième personne dans un univers en 3D. Un travail colossal a été fait de la part des studios de développement et ce dans l’optique d’avoir un jeu qui puisse tourner convenablement sans ralentissement ou autre soucis visuel. Cela était peut-être un peu trop utopique de la part de Rockstar. Le jeu est joli, peut-être même que le terme convenable serait plus approprié. En tout cas pour un tel résultat, on n’a pas vu mieux. Entre le fourmillement des détails et une animation en sans cesse mouvement , on peut pardonner à la réalisation ses baisses de régime niveau frame-rate ou les bugs de collisions heureux et malheureux. Le jeu est truffé de ce genre de problèmes. Dès les premières heures, on en ait sidéré. Mais au fil du temps, on n’y fait plus attention lorsqu’on découvre la grandeur de Liberty City. Découpée en 3 zones, la ville se découvrira au fur et à mesure de votre progression et votre émerveillement aussi. Rockstar North prouve une fois de plus son savoir-faire quant à la prise en main de Grand Theft Auto III. Complexe au niveau des actions réalisables, la maniabilité est malgré tout intuitive. Mixer la conduite et le tir aux pigeons sur les piétons ou la fuite en course-poursuite, tout se fait aisément même si, il ne faut pas le nier, la caméra peut quelques fois agacer notamment dans les ruelles. Mais rien ne vient entamer notre bonne humeur. Pilier de la saga des GTA, l’ambiance sonore. Déjà musicalement, le jeu a le mérite de propose plusieurs styles différents grâce aux stations de radios. Un principe repris depuis le premier opus mais qui, avec quatre heures de bande-son, nous en met plein les oreilles. 9 radios avec au choix classique, reggae, techno ou rock, même les plus exigeants d’entre-vous seront séduits. Mais c’est sans compter sur un doublage et des dialogues chocs du plus bel effet. Entre jurons, insanités, perversités, chaque chef de gang possède son parler, son accent et son style. Mais le plus énorme reste à venir … La durée de vie ! Enorme, immense, incroyablement démesurée ! Avec 75 missions, qui réalisées dans un contexte de fair-play, vous aurez de quoi vous occuper car la difficulté est de mise tout en restant abordable. Et comme si ça ne suffisait pas la collection des sachets de drogue ou les missions annexes (rodéos, police, ambulance, pompiers…) allongeront considérablement vos nuits. Et puis même, sans ça … Le simple fait d’explorer, de visiter, et on ne voit pas le temps passer. Grand Theft Auto III n’est pas un jeu que l’on fini en un week-end ou qui prend la poussière au fond d’une étagère même en l’ayant fini.
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