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Finalement, Glory of the Roman Empire s’avère être un jeu mi-figue mi-olive. Loin d’être désagréable à jouer, il demeure cependant trop simpliste pour s'imposer comme un indispensable de sa catégorie. Il brille de mille feux étincelants mais sonne plutôt creux. Bref, nous allons peut-être attendre un certain Caesar IV avant de décerner une couronne de lauriers.
- Les graphismes
- La 3D rend la ville réaliste
- Gestion des esclaves
- Objectifs de mission superficiels
Difficile de ne pas songer à la série des Caesar en jouant à Glory of the Roman Empire, pour la thématique mais également pour les mécanismes du jeu. Heureusement, les développeurs n’ont pas reproduit les innombrables bugs de l’époque.
Avant de commencer ce texte, il convient d’entamer une monumentale phase de concentration ; en effet, il serait extrêmement préjudiciable de confondre à un quelconque moment l’excellente série Rome, diffusée sur Canal + en ce moment de Glory of The Roman Empire. La première dégouline de sang et d’autres liquides divers et variés que l’on trouve dans le corps humain et le deuxième ne zoome pas autant sur la vie privée des romains car il reste un jeu vidéo de gestion. On aurait aimé que le jeu soit à la hauteur de la série mais ce n’est malheureusement pas le cas ; de toute façon, ce titre n’est pas une adaptation du nouveau chef d’œuvre de HBO, c’eut été impossible.
Les plus jeunes d’entre vous ne connaissent bien évidemment pas la série des Caesar, un city builder de Vivendi Universal Games dont les ingénieux mécanismes de jeu étaient assez proportionnels au nombre de bugs rencontrés. Les Allemands de Haeminont Games ont eu la bonne idée de repomper intégralement le concept sans en intégrer les bugs. Voici donc les grandes idées pour avancer dans ce jeu.
Copy and Paste Caesar III. Add Slaves
Tout commence par une cité comprenant un hôtel de ville. En fonction des missions, plusieurs bâtiments sont déjà placés sur
Sous la couche de brillant, du toc…
De très nombreuses fois, nous avons multiplié le nombre de structures demandées dans le briefing sans avoir réellement peaufiné les alentours pour un rendement optimal des bâtiments en question, en jouant sur les stocks de début de partie. Bref, nous avons adopté des réflexes très bourrins, sans grande vision du long terme. Et ça passait… Aucune mission n’exige de vous de faire preuve d’ubiquité ou de patience. Alors, certes, c’est beau mais pour un jeu allemand de stratégie, nous sommes loin du compte. En général, bien comprendre les mécanismes d’un city builder teuton exige autant d’abnégation qu’entamer la documentation technique d’un Panzer ou un U-Boot. Certes les city builder de Vivendi Universal Games allaient dans l’excès inverse (dans Pharaon, par exemple, il fallait gérer le chantier d’une pyramide – les monuments de Glory arrivent sous forme de récompense – et il n’était pas rare de devoir importer des centaines de pierre pour arriver à ses fins ; toute l’économie était employée à cette tâche), ouhla, où j’en suis dans ma phrase, enfin bon, ce serait bien qu’il y ait un juste milieu dans les objectifs de mission. Au final, un cruel manque de profondeur se fait sentir alors que tous les ingrédients sont là pour faire un jeu merveilleux. La seule bonne idée de Glory provient de la gestion des esclaves. Les gens qui peuplent la ville sont en effet divisés en deux catégories : les citoyens et les esclaves. En construisant de nouvelles maisons, des citoyens arrivent mais ils ne sont heureux qu’avec des esclaves. Au joueur donc d’investir assez d’argent dans cette "ressource" afin de rendre le peuple satisfait.
Lo po compris
La bonne nouvelle, c’est que le joueur profitera d’un jeu de gestion de l’empire romain, réaliste et complet, en vrai 3D. Allonger un aqueduc baisse la hauteur de chaque colonne, par exemple. Il n’est pas possible de construire des villes comme Caesar, à l’américaine, avec des routes à 90°, formant des blocs réguliers. Ici, le relief ne permet pas d’aligner des dizaines de demeures. Les villes sont par conséquent bien plus intéressantes, plus vivantes, moins aseptisées. Mais attention, vous devrez avoir de