La Note
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Football Manager 2012 évolue lentement, très lentement, mais toujours dans le bon sens. Ce dernier opus peut être considéré comme le meilleur FM, dans le sens où il conserve l'essence de la série, et y ajoute de nouvelles features sympathiques. On attend toujours de pouvoir s'impliquer plus largement dans la gestion économique du club, mais on peut espérer que ce sera la prochaine étape après la gestion sociale de l'équipe.17 20
Retrouvez plus bas la suite de notre test de Football Manager 2012
Les plus
- La référence du genre
- La gestion sociale de l'équipe
- Le lifting de l'interface
- L'accessibilité
Les moins
- Les licences et photos
- Une base de données à peaufiner
- Peu de nouveautés
Le Test
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Alors que son principal concurrent s’est un peu loupé cette année, Football Manager 2012 arrive enfin, avec des jolis cadeaux plein sa musette. Si les Anglais de Sports Interactive sont loin de révolutionner leur titre cette saison, ils ont toutefois apporté un petit lot de nouveautés agréables et utiles. Mais peut-être pas indispensables.
Football Manager est LE prototype du jeu de niche. S’adressant aux fans de football hardcore, intéressés non seulement par le jeu mais aussi par la gestion des hommes et des ressources, il apparaît souvent totalement rébarbatif pour le néophyte. Mais la série possède une communauté de fans extrêmement exigeants qui assure sa pérennité comme leader du genre depuis des années. Et Sports Interactive ne souhaite surtout pas perdre le crédit de ces derniers. Pour l’épisode 2012, Football Manager prône donc le changement dans la continuité. Et l’évolution se fait par petites touches.
En arrivant sur la page d’accueil du jeu, le joueur un tant soit peu habitué à la série retrouvera vite ses repères et ses habitudes. Les menus sont globalement toujours placés de la même façon, et la plupart des options acquises dans les précédents opus sont toujours présentes. Toutefois, l’observateur attentif réalisera rapidement que l’interface du titre a subi un lifting majeur. En effet, Football Manager 2012 se veut plus clair que jamais. Ici, point de fioritures inutiles qui surchargent l’écran : l’ensemble reste relativement austère, mais les menus sont clairs et la navigation instinctive. Votre bureau peut toujours être personnalisé en affichant uniquement les informations voulues. Idem pour les filinfos : à vous de choisir vos abonnements à tel ou tel flux de news. Rien de très original, mais le fait que les fiches de joueurs s’organisent désormais de la même façon représente une réelle nouveauté. Le jeu offre de choisir les informations qui s’affichent immédiatement sur le profil du joueur, toujours via le petit système de "post-it". Si le passé de votre future recrue ne vous intéresse pas plus que ça, remplacez-le par des données plus techniques, comme sa forme physique ou les termes de son contrat. Plus besoin d’aller explorer un menu spécifique, toutes les informations que vous estimez importantes peuvent s’afficher dès le premier clic. Autre exemple d’optimisation, une icône permet d’avoir un aperçu rapide des caractéristiques d’un de vos joueurs à travers une fenêtre réduite. Des clics superflus en moins, c’est un jeu forcément plus fluide. La tactique a également bénéficié de ce rajeunissement de l’interface. L’orientation collective du jeu (offensive, défensive, contre-attaque, contrôle) mais aussi une partie des consignes individuelles peuvent maintenant être modifiées directement sur le schéma de jeu, qui a également été retapé au passage. Demander à un ailier de prendre l’intérieur ou ordonner à vos hommes de poser le jeu ne nécessite plus de voyager dans les menus. Sports Interactive rend ainsi son titre plus accessible et facilite les parties de ses habitués.
Toutefois, si FM 2012 peaufine sa recette et son esthétique générale, certains défauts agaçants demeurent. La mainmise d’EA sur les licences sportives rend la tâche difficile à ses adversaires, et Football Manager rencontre toujours le même problème que PES pour en obtenir. Certains grands championnat arborent fièrement maillots officiels et logos (Ligue 1, Liga), mais la plupart n’en disposent pas (la Premier League), et les photos des joueurs sont toujours très rares, même dans les championnats licenciés. Les connaisseurs iront immédiatement vérifier si les Pays-Bas et l’Allemagne, deux licences capricieuses, disposent des droits officiels pour leurs sélections : l’équipe nationale Oranje dispose des vrais noms de ses joueurs, mais la Mannschaft n’a pas eu cette chance. On sent que le travail sur les licences se fait petit à petit, mais les entraîneurs en herbe devront encore une fois fouillers les sites de fans afin de trouver les fameux packs de maillots, photos et logos officiels à incorporer manuellement au jeu. Certes, la communauté de joueurs n’attend peut-être pas de telles améliorations "cosmétiques", mais elle s’attend probablement à un contenu large et le plus exhaustif possible. De ce côté-là, Football Manager 2012 s’impose encore cette année comme une référence, tant dans la profondeur de la base de données, que l’on peut d’ailleurs modifier à tout moment dans la partie, que dans sa qualité générale. On regrettera pourtant que certaines statistiques n’aient pas été revues depuis des lustres, et que les valeurs des joueurs soient parfois farfelues (Pastore acheté 45 millions d’euros cet été par Paris, présenté à 10 millions dans le jeu !).
Heureusement, les défauts du soft se comptent sur les doigts d’une main de Tortue Ninja. Côté gameplay, Sports Interactive tient probablement dans la version 2012 son meilleur opus. Là encore, les améliorations sont subtiles mais impactent vraiment la progression. La principale nouveauté concerne l’interaction entre votre avatar et vos joueurs. Les occasions de discuter avec vos hommes se sont multipliées. Elle peuvent influer sur leur moral, via les réunions d’équipe, que vous pouvez organiser à n’importe quel moment, et durant lesquelles vous pouvez par exemple laisser la parole à votre capitaine. Mais elle pourront aussi influer sur les rencontres, à travers les causeries, qui ont pris de la pronfondeur. Vous pouvez choisir de parler à un joueur, toute l’équipe ou seulement un secteur de jeu. Il est également possible de booster un joueur entrant en cours de match, pour le rendre encore plus efficace. C’est dans ce cadre que le jeu importe une de ses principales évolutions : le ton de la conversation. Que vous choisissiez de rester calme, prudent ou de vous énerver au point de lancer des crampons à la figure de vos joueurs (jurisprudence Sir Alex), chaque attitude vous offrira un certain éventail de réponses, ce qui multiplie les réactions possibles. Et les conférences de presse, plus présentes que précédemment, fonctionnent sur le même modèle. Même si le nombre de réponses n'est pas infini, il est suffisamment élevé pour donner de la variété aux conversations, et éviter les malentendus. Des petits plus qui sont vraiment les bienvenus, d’autant qu’il viennent s’ajouter aux bonnes améliorations de l’année passée concernant les entretiens privés avec les joueurs, et la négociation de contrats par l’intermédiaire des agents. Le métier de manager prend donc peu à peu toute son ampleur, et s’appuie sur la grand qualité du titre quand il s’agit des matchs. Le moteur 3D a encore nettement progressé depuis l’édition 2011. Les stades sont mieux représentés, et on a moins l’impression de jouer Roquefort-la-Bédoule. Les textures ont été largement affinées, et les joueurs ont gagné de nouvelles animations, même si le côté patinoire municipale ne s’est pas envolé. Bref, la vue de dessus reste la meilleure mais la 3D la rattrape à grand pas, notamment grâce à ses multiples angles de vue.
Clarté, accessibilité, efficacité
En arrivant sur la page d’accueil du jeu, le joueur un tant soit peu habitué à la série retrouvera vite ses repères et ses habitudes. Les menus sont globalement toujours placés de la même façon, et la plupart des options acquises dans les précédents opus sont toujours présentes. Toutefois, l’observateur attentif réalisera rapidement que l’interface du titre a subi un lifting majeur. En effet, Football Manager 2012 se veut plus clair que jamais. Ici, point de fioritures inutiles qui surchargent l’écran : l’ensemble reste relativement austère, mais les menus sont clairs et la navigation instinctive. Votre bureau peut toujours être personnalisé en affichant uniquement les informations voulues. Idem pour les filinfos : à vous de choisir vos abonnements à tel ou tel flux de news. Rien de très original, mais le fait que les fiches de joueurs s’organisent désormais de la même façon représente une réelle nouveauté. Le jeu offre de choisir les informations qui s’affichent immédiatement sur le profil du joueur, toujours via le petit système de "post-it". Si le passé de votre future recrue ne vous intéresse pas plus que ça, remplacez-le par des données plus techniques, comme sa forme physique ou les termes de son contrat. Plus besoin d’aller explorer un menu spécifique, toutes les informations que vous estimez importantes peuvent s’afficher dès le premier clic. Autre exemple d’optimisation, une icône permet d’avoir un aperçu rapide des caractéristiques d’un de vos joueurs à travers une fenêtre réduite. Des clics superflus en moins, c’est un jeu forcément plus fluide. La tactique a également bénéficié de ce rajeunissement de l’interface. L’orientation collective du jeu (offensive, défensive, contre-attaque, contrôle) mais aussi une partie des consignes individuelles peuvent maintenant être modifiées directement sur le schéma de jeu, qui a également été retapé au passage. Demander à un ailier de prendre l’intérieur ou ordonner à vos hommes de poser le jeu ne nécessite plus de voyager dans les menus. Sports Interactive rend ainsi son titre plus accessible et facilite les parties de ses habitués.
Un petit manque de finition
Toutefois, si FM 2012 peaufine sa recette et son esthétique générale, certains défauts agaçants demeurent. La mainmise d’EA sur les licences sportives rend la tâche difficile à ses adversaires, et Football Manager rencontre toujours le même problème que PES pour en obtenir. Certains grands championnat arborent fièrement maillots officiels et logos (Ligue 1, Liga), mais la plupart n’en disposent pas (la Premier League), et les photos des joueurs sont toujours très rares, même dans les championnats licenciés. Les connaisseurs iront immédiatement vérifier si les Pays-Bas et l’Allemagne, deux licences capricieuses, disposent des droits officiels pour leurs sélections : l’équipe nationale Oranje dispose des vrais noms de ses joueurs, mais la Mannschaft n’a pas eu cette chance. On sent que le travail sur les licences se fait petit à petit, mais les entraîneurs en herbe devront encore une fois fouillers les sites de fans afin de trouver les fameux packs de maillots, photos et logos officiels à incorporer manuellement au jeu. Certes, la communauté de joueurs n’attend peut-être pas de telles améliorations "cosmétiques", mais elle s’attend probablement à un contenu large et le plus exhaustif possible. De ce côté-là, Football Manager 2012 s’impose encore cette année comme une référence, tant dans la profondeur de la base de données, que l’on peut d’ailleurs modifier à tout moment dans la partie, que dans sa qualité générale. On regrettera pourtant que certaines statistiques n’aient pas été revues depuis des lustres, et que les valeurs des joueurs soient parfois farfelues (Pastore acheté 45 millions d’euros cet été par Paris, présenté à 10 millions dans le jeu !).
Recherche entraîneur ouvert d'esprit, qualités orales requises
Heureusement, les défauts du soft se comptent sur les doigts d’une main de Tortue Ninja. Côté gameplay, Sports Interactive tient probablement dans la version 2012 son meilleur opus. Là encore, les améliorations sont subtiles mais impactent vraiment la progression. La principale nouveauté concerne l’interaction entre votre avatar et vos joueurs. Les occasions de discuter avec vos hommes se sont multipliées. Elle peuvent influer sur leur moral, via les réunions d’équipe, que vous pouvez organiser à n’importe quel moment, et durant lesquelles vous pouvez par exemple laisser la parole à votre capitaine. Mais elle pourront aussi influer sur les rencontres, à travers les causeries, qui ont pris de la pronfondeur. Vous pouvez choisir de parler à un joueur, toute l’équipe ou seulement un secteur de jeu. Il est également possible de booster un joueur entrant en cours de match, pour le rendre encore plus efficace. C’est dans ce cadre que le jeu importe une de ses principales évolutions : le ton de la conversation. Que vous choisissiez de rester calme, prudent ou de vous énerver au point de lancer des crampons à la figure de vos joueurs (jurisprudence Sir Alex), chaque attitude vous offrira un certain éventail de réponses, ce qui multiplie les réactions possibles. Et les conférences de presse, plus présentes que précédemment, fonctionnent sur le même modèle. Même si le nombre de réponses n'est pas infini, il est suffisamment élevé pour donner de la variété aux conversations, et éviter les malentendus. Des petits plus qui sont vraiment les bienvenus, d’autant qu’il viennent s’ajouter aux bonnes améliorations de l’année passée concernant les entretiens privés avec les joueurs, et la négociation de contrats par l’intermédiaire des agents. Le métier de manager prend donc peu à peu toute son ampleur, et s’appuie sur la grand qualité du titre quand il s’agit des matchs. Le moteur 3D a encore nettement progressé depuis l’édition 2011. Les stades sont mieux représentés, et on a moins l’impression de jouer Roquefort-la-Bédoule. Les textures ont été largement affinées, et les joueurs ont gagné de nouvelles animations, même si le côté patinoire municipale ne s’est pas envolé. Bref, la vue de dessus reste la meilleure mais la 3D la rattrape à grand pas, notamment grâce à ses multiples angles de vue.
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