Test également disponible sur : X360

Test FlatOut Ultimate Carnage

Test FlatOut Ultimate Carnage
Les Notes
note FlatOut : Ultimate Carnage 15 20 note multi-utilisateurs FlatOut : Ultimate Carnage 4 5

Plutôt que d’opter pour un troisième opus, les développeurs de Bugbear Entertainment ont préféré réactualiser le FlatOut 2 à la sauce Haute Définition. Et malgré l’absence de nouveautés, le résultat est à la hauteur des attentes avec un jeu graphiquement au top, toujours aussi fun à jouer grâce à un gameplay instinctif même si les premières courses en derby manquent de pêche. Les amateurs de Burnout ou de Destruction Derby ont de quoi s’amuser tout l’été en attendant le très prometteur Burnout Paradise. Dommage cependant qu’Empire Interactive ait choisi de vendre FlatOut : Ultimate Carnage à 70 €, ça fait un peu cher le remake surtout si vous avez plié FlatOut 2.


Les plus
  • Réalisation HD réussie
  • Toujours aussi fun
  • Des dégâts et des interactions spectaculaires
  • Le mode arène et cascades
  • La bande-son
Les moins
  • Quasiment pas de nouveautés
  • Toujours les mêmes bugs physiques
  • Souvent les mêmes circuits
  • Une interface Xbox Live très moyenne
  • Le prix


Le Test

On ne peut pas vraiment dire qu’Empire Interactive soit des plus actifs ces derniers temps surtout avec les tracas qu’on lui connaît. Et pourtant, l’éditeur se démène comme un beau diable en sortant sur Xbox 360 et avec la collaboration de Bugbear Entertainment FlatOut : Ultimate Carnage. Sous ce titre des plus accrocheurs se cache en réalité le remake HD de FlatOut 2. Et même si les défauts persistent d’une machine à une autre, le plaisir de jeu est bel et bien là !


Si la série Burnout connaît un franc succès, difficile ne pas ressortir déçu du dernier opus en date sur Xbox 360, Burnout Revenge. Hormis un léger lifting graphique, Electronic Arts et Criterion Games n’ont pas fait l’effort de convaincre pleinement les fans de la série. Et donc depuis mars 2006, les amateurs de stock-car et de street racing musclé crient famine. Pourquoi diable bouder son plaisir avec FlatOut : Ultimate Carnage même s’il ne s’agit que d’une simple adaptation Haute Définition de FlatOut 2 sorti en juillet 2006 sur PC, PlayStation 2 et Xbox. Evidemment, on aurait aimé que les développeurs de Bugbear Entertainment nous pondent de véritables nouveautés en plus d’une esthétique revue à la hausse, surtout pour tous ceux qui connaissent déjà le précédent opus de la série.

 

Les derniers sont les premiers

 

Pour ce qui est du fondement même du jeu, FlatOut : Ultimate Carnage conserve en tout point ce qui a fait le succès de la série depuis 2004. A commencer par une conduite très arcade que les joueurs de FlatOut 2 reconnaîtront dès les premiers tapotements de boutons. Comme d’habitude, le suspense d’une course réside dans un bonne utilisation du boost que vous remplirez en détruisant un maximum d’objets, en éclatant les bagnoles de vos adversaires ou en effectuant des sauts de tarés. Plus vous y allez franco, plus vous remplirez votre réservoir de nitro. Ce bonus en course est très important lorsqu’on sait que les adversaires sont plus finauds qu’il n’y paraît. Désormais 12 sur la grille de départ, ils ont chacun leur personnalité et leur habitude de jeu. Certains ne sont là que pour gagner tandis que d’autres préfèrent vous rentrer dans le lard. Ce qui signifie donc que selon le type de courses, le classement changera du tout au tout. Le Mode FlatOut ou Carrière se découpe en trois épreuves bien distinctes, Derby, Courses et Rues, ponctuées d’arènes et d’une douzaine de cascades où il faudra balancer son pilote dans le décor pour réaliser un high-score. Si les premières parties semblent difficiles et manquent de rythme, en passant par la case Atelier vous pourrez acheter divers accessoires automobiles pour améliorer les compétences de votre véhicule. Accélération, poids, vitesse max, résistance, comportement, chaque statistique évoluera en fonction de vos achats. Vous devrez donc bien choisir vos améliorations car certaines diminuent des caractéristiques. Mais pour arriver à personnaliser au maximum votre voiture, il va falloir faire vos preuves sur le terrain. En plus d’être rémunéré en fonction de votre classement, certains bonus mettront du beurre dans les épinards. FlatOut : Ultimate Carnage vous encourage à être le plus rapide, le plus destructeur ou le maître des explosions. Ainsi, au fur et à mesure de vos victoires et de vos exploits, vous accéderez à de nouvelles catégories de véhicules et à des tournois supplémentaires. Hélas, si les circuits de FlatOut 2 tournaient vite en boucle, il en est malheureusement de même pour cette version Xbox 360. Bugbear Entertainment n’a pas pris le soin de nous en concocter des nouveaux et c’est d’autant plus dommage pour les cascades que l’on connaît par cœur depuis 2006.

 

HD Ready !

 

Dans le fond, FlatOut : Ultimate Carnage est identique à FlatOut 2 ce qui pourrait rebuter les possesseurs du deuxième opus. Mais d’un point de vue graphique, c’est un véritable plaisir pour les yeux. Les développeurs ont peaufiné le soft dans les moindres détails pour que FlatOut : Ultimate Carnage puisse tenir la grappe à un Colin McRae : DiRT, par exemple. Les bagnoles, au nombre de 48, gagnent bien évidemment en finesse. Et c’est surtout la carrosserie et la modélisation des accidents qui ont évolué avec des effets de reflets, de lumières saisissants et des déformations accentuées. Après ne serait-ce qu’un tour d’un chauffe, votre bolide affiche les stigmates d’une conduite musclée. Le pare-brise a volé en éclats, le pare-choc a rendu l’âme, les portières bringuebalent de toutes parts et votre capot décore le bitume. Si l’état de votre caisse n’a que peu d’influence sur la conduite, il peut tout de même mettre un terme à une course ou un derby à force d’encaisser les chocs. Ce sont surtout les collisions avec les adversaires qui sont les plus redoutables, surtout si vous en êtes la victime. Surveillez bien leur trajectoire et n’hésitez pas à les envoyer valdinguer avec un tête-à-queue. Et c’est dans ce cas de figure que l’on remarque que Bugbear Entertainment n’a pas corrigé l’un des bugs problématiques de FlatOut 2. Les bagnoles accidentées ont la fâcheuse tendance à se coller perpendiculairement à votre capot, réduisant drastiquement votre vitesse et permettant ainsi aux autres convives de la course de vous griller sans problème. Pour y remédier, il faut soit freiner et se frayer un chemin sur les côtés, soit foncer tête baissée contre un mur en espérant que son pilote ne s’éjecte pas dans la foulée. Même les 8.000 objets interactifs peuvent être à double tranchant. Si en règle générale, ils vous permettent de récupérer du boost, ils leur arrivent parfois de vous ralentir ou de se coincer dans la carrosserie du véhicule. Pour un pneu, ça passe ! Mais lorsqu’il s’agit d’un mur en contreplaqué, ça fait un peu tâche. Cela s’explique par un moteur physique parfois défaillant et une gravité inappropriée lors des sauts. Mais tout ceci est pardonnable lorsqu’on admire l’interaction en course avec les décors champêtres ou urbains des circuits, les effets d’explosion lorsqu’on heurte une pompe à essence ou les gerbes d’eau quand on passe sur une mare. FlatOut : Ultimate Carnage est un vrai régal qui ne perd pas de son charme graphique même lorsqu’on bascule en mode multijoueur sur Xbox Live. Jouable jusqu’à 8 en ligne, FlatOut : Ultimate Carnage propose aussi bien des courses simples que des tournois personnalisés. Dommage cependant que l’interface ne soit pas très bien pensée avec un retour systématique sur le lobby même lorsqu’on veut recommencer une course.





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