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Bien que la qualité de sa réalisation laisse par moments à désirer, FlatOut : Head On n'a rien perdu de son charme sur PSP. Logique, puisque le jeu propose le même contenu que les opus précédents, ce qui minimise forcément la prise de risque. Conduite arcade, derby deathmatch explosif, mini-jeux toujours aussi fun, c'est du solide. Finalement, les connaisseurs de la série reprocheront à cette édition nomade de ne pas s'être suffisamment renouvelée pour justifier un nouvel investissement. Un titre destiné avant tout aux nouveaux arrivants, donc.
- Toujours aussi fun
- La conduite arcade
- Un contenu riche
- Réalisation inégale
- Quasiment aucune nouveauté
- Bande son répétitive
Si la PSP a déjà prouvé qu'elle était capable de sublimer certains titres développés sur consoles de salon - et particulièrement sur PlayStation 2 - en termes de réalisation, ce n'est pas vraiment le cas avec FlatOut : Head On. Non pas que le jeu soit moche ou laid, mais il manque cruellement de finition. Certaines textures sont grossières, et on pardonne difficilement le clipping à notre époque. Par ailleurs, l'animation souffre de quelques ralentissements, surtout en derby, et la sensation de vitesse est loin de donner le tournis. Malgré ces quelques désagréments, le car design de FlatOut : Head On se révèle correct, et les environnements sont truffés d'éléments destructibles qui voltigent dans tous les sens. Bref, la quintessence même de la franchise a été conservée, avec un habillage que l'on connaît sur le bout des doigts. Le concept de FlatOut : Head On n'a pas changé sur PSP, et il s'agira toujours de provoquer un maximum de dégâts dans des courses où les adversaires n'hésiteront pas à vous envoyer dans le décor. Les dommages subis n'influencent pas la conduite du véhicule qui demeure très arcade, même s'il faudra s'appliquer à freiner pour négocier correctement les virages, tellement la direction est sensible. En mode Course, il faudra utiliser astucieusement la nitro pour franchir la ligne d'arrivée en tête. Fracasser des lampadaires, briser des cabanes, ou bien encore pulvériser des vitrines font partie des nombreux moyens qui permettent de remplir sa jauge de nitro. En Derby Deathmatch, le but premier sera de flinguer le plus de voitures possible, en encaissant le minimum de dégâts naturellement. Pour y parvenir, différents items apparaissent de façon aléatoire dans l'arène. A vrai dire, on a déjà vu mieux dans le genre, d'autant plus que l'on aurait préféré la présence de véritables armes pour simplifier le déroulement des parties. Le Wrecking Derby est une variante de la discipline, où il faudra cette fois tout faire pour être le dernier en piste. FlatOut : Head On rengorge aussi d'une douzaine de mini-jeux dignes des Jackass : The Game - ou PAIN, c'est selon - où le pilote servira de projectile pour claquer des records. Après avoir ajusté parfaitement l'angle de lancer, le personnage ira s'accrocher sur un grillage à plusieurs mètre de hauteur, ou tentera de renverser plus de quilles possible, comme au bowling. Notre coup de coeur est allé à l'exercice du coup franc, où il faut essayer de marquer un but en évitant le mur placé devant la cage. Pour finir le tour des différents modes de jeu présents dans l'UMD, on n'oubliera pas le mode Carnage qui représente le coeur du jeu. Pas moins d'une quarantaine de défis à relever figurent au tableau, de quoi assurer une bonne durée de à vie FlatOut : Head On. Ici, les compétitions sont divisées en trois catégories - Derby, Course, Route -, ce qui contraint le joueur à sélectionner un type de véhicule précis pour chacune des épreuves. Cette restriction est un moyen de rentabiliser le système des crédits remis à la fin de chaque course, pour aller les dépenser ensuite à la concession. Là-bas, on peut se procurer n'importe quel modèle de véhicule. Comme d'habitude, des critères - vitesse de pointe, accélération, comportement, résistance, poids, nitro - permettent de guider le choix du pilote. Le multijoueur, quant à lui, autorise des parties jusqu'à quatre via le Wi-Fi, en Derby et en Course. Complet jusqu’au bout.