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Pas forcément attrayant de prime abord, Endless Ocean s'avère finalement séduisant, avec une faune et une flore aquatiques qui ne laissent pas insensible. Bien que certaines missions pourront paraître un poil répétitives, elles ont le mérite de maintenir un rythme suffisamment soutenu pour ne pas avoir le temps de s'ennuyer. On dispose même d’un mode en ligne pour inviter un ami sur son bateau, et plonger ensemble. La réalisation surprend avec quelques coins paradisiaques qui valent le détour, le tout agrémenté d'une musique envoûtante. Cela dit, le manque de challenge évident joue en défaveur d'Endless Ocean qui profite tout de même d’une durée de vie relativement longue si on s’arrête sur chaque espèce croisée. Par contre, rien ne permet de rattraper le manque de richesse des missions ainsi que la pauvreté de certains décors. Relaxant, mais pas jouissif.
- L'ambiance musicale
- La possibilité de charger ses MP3
- Le prix
- L'environnement marin
- Relaxant
- Quelques décors vides
- Manque de challenge
- Manque de richesse des missions
La simulation de plongée sous-marine est une denrée rare sur le marché vidéoludique, les plus célèbres étant naturellement Everblue et Everblue 2, toutes deux sorties sur PlayStation 2. A l'origine de ces productions aquatiques, Arika a décidé de renouveler l'expérience sur Wii avec Endless Ocean. Le titre repose sur le même concept, et invite le joueur à découvrir les merveilles qui peuplent le fond marin. Si on peut légitimement douter de l'intérêt d'un tel jeu, ce n'est qu'une fois la Wiimote lacée autour du poignet que l'on se laisse bercer par le remous des vagues et l'ambiance musicale relaxante.
Endless Ocean ne dispose pas d'un scénario à proprement parler, mais le joueur devra accomplir toute une série de tâches pour aider Catherine, la propriétaire du bateau, à étudier le monde aquatique et tous les mystères qui l’habitent. Même si la Wiimote est le seul appendice que l'on utilisera dans le jeu, la prise en main d'Endless Ocean se veut avant tout progressive. Au départ, on procède donc à l'habituel calibrage de la sensor bar, puis à la présentation des principales commandes nécessaires pour évoluer dans les bas fonds de l'océan. Rapidement, on sera amené à observer de plus près toutes les espèces aquatiques sur lesquelles on tombe pendant son périple, Catherine répertoriant scrupuleusement chacune d'elles dans une encyclopédie que l'on peut, d'ailleurs, consulter à tout moment. Pour approcher un poisson, il faut le pointer à l'aide de la Wiimote, et presser ensuite A tout en agitant le poignet pour caresser ledit poisson en quelque sorte. Un petit nuage étoilé indiquera alors si l'essai a été concluant ou pas. Cette technique d'approche permet aussi de débloquer un degré de connaissance sur le poisson scruté, sachant qu'il en existe trois au total pour chacune des espèces. Pour accéder aux autres, il faut généralement changer sa méthode d’apprivoisement. Des items que l'on récolte au fur et à mesure que l'on avance dans le jeu permettent ainsi de varier son approche. Stylo fluorescent, nourriture, sifflet à ultrasons, tous les moyens sont bons pour parfaire sa culture océanique. La navigation dans les eaux salées s'effectue à l'aide du bouton B ou de -, selon que l'on souhaite nager en manuel ou en automatique. La map est accessible en appuyant sur 1, mais il aurait été nettement plus judicieux de remplacer la boussole - quasi inutile - par une mini-carte plus pratique pour se repérer dans les lieux. La reconnaissance de mouvements s'avère satisfaisante, même si l'on déplore par moments une perte du signal alors que la Wiimote est correctement pointé vers l'écran.
Le Grand Bleu