17 20
- Un clone de Minecraft réussi…
- … avec l'univers et les musiques de Dragon Quest
- La progression très linéaire et graduelle
- L'aspect city-builder super addictif
- La gestion de l'inventaire et des menus
- Aussi simpe qu'efficace, pourquoi compliquer les choses ?
- Les combats franchement ratés
- La caméra qi nuit parfois à l'exploration
- Les cycles jour/nuit trop courts
Avec Dragon Quest Builders, le risque évident pour Square Enix était de se lancer dans la production d'un clone sans saveur, qui ne tirerait son intérêt que de sa licence. Un clone d'un titre à la renommée colossale qui plus est, puisqu'il s'agit de Minecraft. Builders reprend en effet l'essentiel de son concept basé sur le crafting mais aussi son esthétique façon briques – à l'exception des personnages et de certains éléments de décors. Nous voici donc projetés dans le monde d'Alefgard, dans l'univers du tout premier Dragon Quest, après que le grand ennemi Dragonlord ait plus ou moins rasé le monde des humains. Ces derniers, éparpillés de par le monde, ont perdu leur capacité de création et de fabrication. Vous incarnez un jeune héros, le Bâtisseur légendaire, doté de ce fameux pouvoir par la Déesse de la Terre, et votre tâche sera de reconstruire différents villages en Alefgard.
BRICK BY BRICK
Ce pitch peut paraître léger, voire simpliste, mais il constitue la différence majeure entre Dragon Quest Builders et son modèle : le titre de Square Enix, en dépit de son aspect bac à sable, demeure un RPG. Il suit donc un fil scénaristique général (reconstruire et repeupler les villages d'Alefgard). Et s'il n'est pas question ici de faire monter des niveaux à votre personnage, le jeu balise constamment votre progression de petites quêtes destinées à vous faire découvrir de nouvelles recettes de craft, de nouveaux type de bâtiments et de nouveaux équipements. Si vous êtes, dans l'absolu, libre de vos mouvements, choisir de suivre ces propositions de quêtes permet de découvrir le jeu étape par étape, de manière beaucoup plus agréable et linéaire. De même, la découverte d'un nouveau matériau vous laisse immédiatement jeter un œil à ce que vous allez pouvoir en faire. Dragon Quest met sans cesse du liant dans son aventure, avec pour résultat un aspect particulièrement addictif.
La notion d'espace limité fait d'ailleurs partie du challenge de Dragon Quest Builders qui vous oblige à réfléchir vos constructions de manière pragmatique.
L'essentiel de l'aventure reste néanmoins dans les clous de ce qu'a produit Mojang, si ce n'est pour la caméra qui préfère la troisième à la première personne et pour cette orientation city-builder essentielle. A chaque chapitre, vous devrez reconstruire un nouveau village en récoltant différents matériaux dans la nature autour de vous. Pour ce faire, il vous faudra créer des pièces (quatre murs de deux briques de hauteur et une source de lumière) et y placer différents items caractéristiques qui leur donneront une fonction précise : un tournebroche et un coffre pour la cuisine, un couchage et une jarre pour la chambre individuelle, six lits et une pancarte pour l'auberge, etc. Chaque nouvel ajout, chaque nouvelle décoration ou nouvel aménagement compris dans l'enceinte du village vous offre des points, fait grimper sa jauge de développement. La notion d'espace limité fait d'ailleurs partie du challenge de Dragon Quest Builders qui vous oblige à réfléchir vos constructions de manière pragmatique.