Test également disponible sur : X360 - PS3

Test Destroy All Humans! En Route vers Paname sur X360

Test Destroy All Humans! En Route vers Paname
La Note
note Destroy All Humans! En Route vers Paname! 8 20

THQ avait encore de l'espoir quant à sa licence Destroy All Humans! mais le départ de Pandemic Studios a laissé la série seule face à ses propres démons. Si le gameplay général du jeu a pris un sacré coup de vieux avec son manque flagrant de précision, c’est essentiellement la réalisation graphique qui peine à convaincre et fait chuter le titre dans une médiocrité sans nom. Rigolo cinq minutes grâce à son ambiance et son doublage tout en français, Destroy All Humans! En Route vers Paname! n’arrive pas à sortir la tête de l’eau et nous conforte dans l’idée que la série aurait dû rester la propriété des machines old gen' plutôt que de vouloir s’attaquer à tout prix aux consoles HD.


Les plus
  • L'ambiance 70's réussie
  • Le second-degré des dialogues
  • Doublage français amusant
Les moins
  • Réalisation moisie
  • Gameplay monotone et imprécis
  • Répétitivité des missions
  • Pas bien difficile


Le Test

Sorti un peu dans l'indifférence la plus totale, les deux derniers épisodes de la série Destroy All Humans! avaient réussi le tour de force d'imposer une patte bien à elle. Désormais obligée de s'adapter aux convenances actuelles et notamment aux normes HD, la franchise se fend d'un quatrième volet sur Xbox 360 et PlayStation 3. Un épisode dont on n’attendait pas grand-chose étant donné le manque de soutien marketing de la part de son éditeur THQ. Et on comprend mieux pourquoi car ce Destroy All Humans! En Route vers Paname! ne fait vraiment pas honneur à la saga.


La série Destroy All Humans est bien décidée à revisiter à sa sauce les quarante dernières années de notre siècle. Après les années 1950 et les Sixties, on se retrouve plongé en 1970 avec Destroy All Humans! En Route vers Paname! Comme d’habitude, on retrouve notre extraterrestre déluré, Crypto, qui a bien évolué au sein de la société capitaliste américaine. Lui, la crise, il ne l’a connaît pas. A la tête d’un casino flambant neuf à Las Paradiso, sorte de Las Vegas virtuel, notre alien ruine un à un ses concurrents grâce à des méthodes plus ou moins frauduleuses. Alors qu’il mène son petit bonhomme de chemin entre fièvre disco et mafieux immigrés, Crypto voit son succès réduit à néant après l’arrivée d’une autre race extraterrestre prête à lui faire la peau. En plus de se frotter à la race humaine, notre héros va devoir en découdre avec des cousins éloignés de sa galaxie aux quatre coins de la planète où les clins d’œil ne manquent pas. Tout ça, pour découvrir le pot-aux-roses. Mais avant cela, Crypto devra apprendre les techniques de l’Illumination pour devenir le guerrier ultime.

 

Ufologie

 

Et c’est seulement après avoir rencontré un maître du kung-fu à Shen Long que Crypto va comprendre l’intérêt du temps, de l’espace, du corps et de l’esprit lors des combats. Grâce à son cerveau surdéveloppé, notre extraterrestre peut à tout moment lire dans les pensées des Humains, prendre le contrôle d’un corps, faire danser le disco à des témoins un peu trop gênants ou arrêter le temps. Plus vous utilisez ces techniques bien connues des amateurs de la série, plus vous vous renforcerez grâce à la méditation leur puissance, leur zone d’exécution ou leur durée. C’est pourquoi, il est utile de passer en revue toutes les possibilités afin d’en maximiser leur potentiel. Il en va de même avec les fameuses armes de notre petit héros gris. Cette année encore, on retrouve avec plaisir le zap-o-matic qui électrifie tout sur son passage, la vicieuse sonde anale, le détonateur à ions, le dislocateur plus quelques armes inédites. Par exemple, la Dionée Gobe-Humains crée une plante carnivore qui avalera tout sur sa trajectoire tandis que le Superballers lancera des balles multicolores qui feront rebondir jusqu’à explosion n’importe quel corps humain ou extraterrestre. Pourquoi tant de violence me direz-vous ? D’abord, pour être raccord avec le titre "Destroy all Humans" dans un premier temps mais surtout afin de récolter l’ADN des êtres humains. Cet ADN pourra être ensuite utilisé afin d’améliorer votre arsenal (puissance, munitions, temps de rechargement), optimiser le bouclier protecteur et le jet pack de Crypto ou encore upgrader sa fameuse soucoupe volante celle-ci même qui peut raser une ville d’un simple Rayon de la Mort. L’OVNI a également droit à des améliorations et pourra être régulièrement réparé en aspirant objets et humains au sol grâce au Kidnappo-rayon. Bref, tout un programme. Mais attention car si Crypto a su passer inaperçu sur Terre, il tient à le rester et ses pulsions meurtrières peuvent vite attirer la flicaille puis l’armée qui ripostera à coup de tanks ou d’hélicoptères. Il faudra souvent se planquer en prenant possession d’un corps histoire de calmer le jeu. Car si Destroy All Humans! En Route vers Paname! se joue comme un Grand Theft Auto, on retrouve également un système de missions libres ponctuées ici ou là de quêtes secondaires moins passionnantes.

 

Destroy All Fans!

 

Bien que nombreuses, ces dernières ne parviennent pas à rehausser la durée de vie du soft. C’est non sans mal que l’on enchaîne les villes après seulement une dizaine de missions. Seuls les boss ne poseront que quelques problèmes et il ne tient qu’à nous de bien gérer nos pouvoirs afin de régénérer sa santé ou récupérer des munitions. On avance donc rapidement dans le jeu sans pour autant se faire plaisir. Un peu trop répétitif dans son schéma de jeu, Destroy All Humans! En Route vers Paname! est surtout un désastre pour les yeux. A l’heure où Killzone 2, Gears of War 2 ou Resident Evil 5 émerveillent la populace, Destroy All Humans! En Route vers Paname! fait office de vilain petit canard avec son moteur graphique à peine digne d’une Xbox première du nom. C’est certain, THQ n’a pas alloué le même budget à son jeu qu’à l’époque de sa collaboration avec Pandemic Studios. Ici, c’est Sandblast Games qui s’est collé à la tâche et le résultat général est plutôt vilain. Des textures grossières, aucune recherche esthétique et des effets de lumière quasi inexistants, certains décors d’un vide abyssal, bref un désastre total. Pire encore, les séquences aériennes affichent tout un tas de tares graphiques que l’on espérait plus voir sur Xbox 360 ou PS3 à savoir des buildings qui se détruisent en un amas de clipping, des piétons rigides et pixélisés qui glissent sur le sol verticalement ou horizontalement en traversant sans vergogne les décors. Quant au gameplay, s'il se montre simple de prise en main, l’utilisation de pouvoirs ou de certaines armes n’est pas évidente à cause d’un système de lock mal fichu. On passe souvent son temps à jouer avec la caméra ou sauter à tout bout de champs afin de cibler sa victime. Des défauts mineurs à l’époque des précédents volets mais qui ont pris de l’ampleur avec le temps et que l’on ne pardonne plus.





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