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Sans être particulièrement original, malgré une introduction aguicheuse, Death Jr. conviendra aux joueurs les moins exigeants et qui surtout, n’ont aucun dent contre la prédominance des phases de tirs dans un jeu de plate-forme qui tendent à rendre le jeu très répétitif. Si la réalisation en règle générale est sans tâche, le gros bémol revient à la mauvaise gestion de caméra qui empêche Death, Jr. de se faire remarquer car le premier jeu PSP de Backbone Entertainment ne bénéficie pas d’une sortie aussi tonitruante que MediEvil Resurrection en septembre dernier.
- Les quelques pointes d’humour
- Réalisation générale qui tient la route…
- …mais trop classique pour se démarquer de la concurrence
- Beaucoup trop répétitif
- Gestion de la caméra maladroite
- Mise en scène absente
- Finalement peu original
Décidemment, les squelettes ont la peau dure sur PSP puisque voici venir, après cette poule mouillée de Sir Dan, l’héritier légitime de
Si le scénario de ce timoré de Sir Daniel Fortesque n’avait pas à rougir des meilleures productions Disney, Dreamworks ou Pixar, on ne peut pas en dire autant de l’histoire de Death Jr.. Les développeurs de Backbone Entertainment ont tenté de nous plonger dans une intrigue abracadabrantesque mettant en scène le fils de Mme
La mort vous va si bien
De prime abord, Death Jr. semble marcher sur les plates-bandes de MediEvil (créatures venues d’outre-tombe, héros décharnés et dérision morbide) mais il privilégie l’action aux séquences de plates-formes pures. DJ ne sera pas qu’armé de sa célébrissime faux pour terrasser ses adversaires. Plus vous progresserez dans le jeu, plus vous débloquerez d’armes à la puissante de feu redoutable : doubles pistolets, fusil Sullivan, lance-flammes, fusil geleur, lance-roquettes, fusil électrique, gatling et même Hamsters C4. Il va falloir blaster pour espérer survivre à Moloch – comment DJ pourrait mourir vu qu’il est le fils de
Poussière tu étais, poussière tu resteras
La répétitivité de l’action est en malheureusement en adéquation avec le level-design très classique du jeu. Les niveaux ressemblent souvent à des arènes plutôt qu’à des mondes bien construits. Pour passer d’une zone à une autre, vous devrez exterminer un maximum d’ennemis afin de remplir votre jauge d’âmes utile pour ouvrir les portes scellées. Cependant, il faudra visiter de fond en comble chaque niveau pour espérer récupérer un maximum d’items bonus. Améliorations des armes, nouvelles compétences et upgrade de santé, mieux vaut mettre toutes ses chances de son côté car au fil des missions les ennemis gagneront en coriacité. Pour ce qui est de la réalisation de Death Jr., outre ses grosses lacunes de caméra, le jeu ne souffre d’aucun défaut majeur. Le moteur graphique fait la part belle aux effets de lumières malgré un flou persistant qui en gênera plus d’un et la modélisation des ennemis ainsi que les déplacements de DJ sont plaisants. On aurait peut-être aimé plus de folie dans le travail de Backbone Entertainment ou une approche plus originale afin de se démarquer de ses concurrents directs que sont MediEvil Resurrection, Kao Challengers, Pac-Man World 3 ou Ape Escape.