La Note
12 20
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Vous l’aurez remarqué ce Dead To Rights est bien en dessous des espérances. Des graphismes affligeants qui ne serait qu’à peine acceptable sur GameCube. Une maniabilité qui aurait donné plus d’ampleur au jeu si seulement la caméra n’était pas aussi capricieuse, et l’action moins primitive. Sur fond de série B, Dead To Rights ne reste qu’un petit jeu, auquel on préfèrera Max Payne et sa maniabilité… Quelle déception !
Les plus
- Les désarmements
- Les quelques mini-jeux
- Identique à la version Xbox
Les moins
- Les Graphismes vieillots
- La caméra détestable
- La maniabilité pas très intuitive
- Une durée de vie légère
Le Test
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Voici un des premiers jeux Namco à atterrir en Europe (hormis Pac Man World) et pour fêter ça, Namco n’a pas fait dans la dentelle ! Vous avez adorez Max Payne malgré sans maniabilité capricieuse ? Vous attentez impatiemment True Crime : Streets Of L.A ? Dead To Rights débarque sur Gamecube ... Alors on enlève les enfants de devant la TV, on décolle Mamie de son fauteuil et on se laisse porter par son inspiration artistico-violente…
Tout comme Max Payne, vous incarnez un homme prêt à tout pour venger la mort d’un de sa famille (le père dans ce cas-là). Cet homme, c’est Jack Slate, un flic dont les méthodes restent assez primitives, accompagné de son chien Shadow. Côté scénario, c’est vu et revu, et plus on avance dans le jeu moins cela devient intéressant … Un scénario qui pourrait coller avec Jean-Claude Van Damne, voire même un Dolph Lundgren …
Après s’être régalé des images de synthèses à la « John Woo-style », on se retrouve sur les rotules. Non pas parce que le jeu est d’une magnificence, bien au contraire …Avant tout chose, il faut savoir que le jeu était à la base destiné au public Dreamcast. Mais son développement a commencé avec l’annonce d’une sortie PS2 (et par conséquent l’annulation sur Dreamcast), pour finalement sortir d’abord sur Xbox puis sur Gamecube … Et les conséquences en sont dramatiques ! C’est moche ! Mais alors moche ! Les personnages et les décors manquent cruellement de textures, l’ensemble reste flou. On remarque une raideur tant dans la démarche de notre flic solitaire que dans l’approche des ennemis. Au niveau des couleurs, c’est du pareil au même. Un coup, tout paraît sombre. Puis soudainement c’est extrêmement coloré et ça ne colle pas du tout avec un scénario plutôt glauque … Ce n’est pas une surprise de ce côté, mais une fois le jeu en main, on préférait encore les images des news et autres previews …
Après s’être vraiment habitué à la laideur graphique, on reste tout de même surpris sur certains passages. Je dis ça parce que Jack est un acrobate de la gâchette … En plus d’utiliser le Bullet Time à la Max Payne, ce qui lui permet de ralentir l’action pour mieux dégommer ses adversaires, il arrive à désarmer ses ennemis de mille et une façons différentes. Bien évidemment, lorsqu’il s’accapare un gangster en temps qu’otage, ce dernier lâche son arme. Rien d’extraordinaire. Mais quand notre homme s’accroupit devant son ennemi, lui saisit le fusil à pompe et le plombe dans la tête, là on peut dire que c’est du grand art ! Ou sinon, si vous ne voulez pas vous salir les mains, Shadow peut se jeter sur l’ennemi et ramener l’arme à son maître. Assez lâche comme attitude, il faut l’avouer. Enfin, il reste aussi le système D : il vous suffit d’une balle, d’un extincteur. Vous faîtes feu et ça fait mouche dans une belle explosion.
Pour parfaire votre habileté dans le maniement de Jack Slate, le premier niveau se présente comme un entraînement où l’on vous explique le principe de chaque bouton, de Shadow ou le coup de l’extincteur. A la fin de ce niveau, on a l’impression d’avoir tout compris. Sauf que bien évidemment les actions sont arrêtées pour vous laisser le temps de lire. Mais dans la vraie vie de Jack, on reste assez basique … Tirer, tirer, tirer, ramasser. Et on a vite fait d’oublier les principes aux dépends de la survie. Pourquoi se compliquer la vie, alors que chaque ennemi est ciblé d’une couleur qui vous indique qui vous allez toucher ou non. Là aussi, il y a cafouillage. Lorsqu’on se retrouve serré par une dizaine d’ennemis, on perd vite les pédales à cause d’une caméra mal orientée, qui cache souvent les ennemis. Et dans le feu de l’action, le stick droit pour la faire pivoter n’aide en rien. C’est pas facile, facile de mener à bien la mission de Jack !
Pour nous faire oublier nos déboires, le jeu est ponctué de quelques mini-jeux plutôt sympa même si incongrus. Ainsi dès le deuxième niveau, vous devrez faire danser une strip-teaseuse pour échauffer les videurs d’une boîte de nuit. Ou encore, dans l’enceinte de la prison, bras de fer, combats de boxe, haltérophilie sont légions pour trouver des paquets de cigarettes afin de soudoyer les bonnes personnes. C’est sympa quoique peu original. Côté ambiance sonore, c’est moyen. Des dialogues bidons, caricaturaux. Heureusement qu’il n’y a pas eu de version française dans ce cas-là ! Et la musique sans grand originalité colle avec l’action. De ce côté, on se plaindra pas !
Après s’être régalé des images de synthèses à la « John Woo-style », on se retrouve sur les rotules. Non pas parce que le jeu est d’une magnificence, bien au contraire …Avant tout chose, il faut savoir que le jeu était à la base destiné au public Dreamcast. Mais son développement a commencé avec l’annonce d’une sortie PS2 (et par conséquent l’annulation sur Dreamcast), pour finalement sortir d’abord sur Xbox puis sur Gamecube … Et les conséquences en sont dramatiques ! C’est moche ! Mais alors moche ! Les personnages et les décors manquent cruellement de textures, l’ensemble reste flou. On remarque une raideur tant dans la démarche de notre flic solitaire que dans l’approche des ennemis. Au niveau des couleurs, c’est du pareil au même. Un coup, tout paraît sombre. Puis soudainement c’est extrêmement coloré et ça ne colle pas du tout avec un scénario plutôt glauque … Ce n’est pas une surprise de ce côté, mais une fois le jeu en main, on préférait encore les images des news et autres previews …
Après s’être vraiment habitué à la laideur graphique, on reste tout de même surpris sur certains passages. Je dis ça parce que Jack est un acrobate de la gâchette … En plus d’utiliser le Bullet Time à la Max Payne, ce qui lui permet de ralentir l’action pour mieux dégommer ses adversaires, il arrive à désarmer ses ennemis de mille et une façons différentes. Bien évidemment, lorsqu’il s’accapare un gangster en temps qu’otage, ce dernier lâche son arme. Rien d’extraordinaire. Mais quand notre homme s’accroupit devant son ennemi, lui saisit le fusil à pompe et le plombe dans la tête, là on peut dire que c’est du grand art ! Ou sinon, si vous ne voulez pas vous salir les mains, Shadow peut se jeter sur l’ennemi et ramener l’arme à son maître. Assez lâche comme attitude, il faut l’avouer. Enfin, il reste aussi le système D : il vous suffit d’une balle, d’un extincteur. Vous faîtes feu et ça fait mouche dans une belle explosion.
Pour parfaire votre habileté dans le maniement de Jack Slate, le premier niveau se présente comme un entraînement où l’on vous explique le principe de chaque bouton, de Shadow ou le coup de l’extincteur. A la fin de ce niveau, on a l’impression d’avoir tout compris. Sauf que bien évidemment les actions sont arrêtées pour vous laisser le temps de lire. Mais dans la vraie vie de Jack, on reste assez basique … Tirer, tirer, tirer, ramasser. Et on a vite fait d’oublier les principes aux dépends de la survie. Pourquoi se compliquer la vie, alors que chaque ennemi est ciblé d’une couleur qui vous indique qui vous allez toucher ou non. Là aussi, il y a cafouillage. Lorsqu’on se retrouve serré par une dizaine d’ennemis, on perd vite les pédales à cause d’une caméra mal orientée, qui cache souvent les ennemis. Et dans le feu de l’action, le stick droit pour la faire pivoter n’aide en rien. C’est pas facile, facile de mener à bien la mission de Jack !
Pour nous faire oublier nos déboires, le jeu est ponctué de quelques mini-jeux plutôt sympa même si incongrus. Ainsi dès le deuxième niveau, vous devrez faire danser une strip-teaseuse pour échauffer les videurs d’une boîte de nuit. Ou encore, dans l’enceinte de la prison, bras de fer, combats de boxe, haltérophilie sont légions pour trouver des paquets de cigarettes afin de soudoyer les bonnes personnes. C’est sympa quoique peu original. Côté ambiance sonore, c’est moyen. Des dialogues bidons, caricaturaux. Heureusement qu’il n’y a pas eu de version française dans ce cas-là ! Et la musique sans grand originalité colle avec l’action. De ce côté, on se plaindra pas !
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