Test également disponible sur : X360 - PS3

Test Dead Rising 2 sur PS3

Test Dead Rising 2
Les Notes
note Dead Rising 2 17 20 note multi-utilisateurs Dead Rising 2 4 5

Si l’effet de surprise n’est plus en 2010 (la structure du jeu est la même, la prise en main identique et les lieux donnent un sentiment de déjà-vu), Dead Rising 2 parvient tout de même à tirer son épingle du jeu. En effet, grâce à son concept solide (un peu bac à sable), son humour omniprésent et ses zombies par milliers, on se laisse aller au jeu sans jamais avoir besoin de jeter un œil à la montre, sauf quand il s’agit de celle du jeu. Bien sûr, la contrainte liée au temps et la difficulté pourront repousser les joueurs qui préfèrent l'accessibilité au hardore-gaming. Toutefois, ceux qui arriveront à surpasser cet aspect et à bien s'organiser seront récompensés comme il se doit, et auront envie d'aller toujours plus loin et d'améliorer le personnage. Lorsqu'on ajoute à cela des zombies à perte de vue et des modes multi sympathiques, on comprend qu'il est difficile de ne pas être succomber au virus interdit…


Les plus
  • Encore plus de zombies à charcuter
  • Exploration des lieux
  • Les armes combo
  • Ce côté RPG
  • Psychopathes hauts en couleur
  • Second degré omniprésent
  • Modes multijoueurs bienvenus
  • Clins d'œil aux productions Capcom
  • La pression liée au temps...
Les moins
  • ...qui pourra en effrayer certains
  • Trop de chargements
  • Difficile pour qui manque d'organisation
  • Gameplay qui manque parfois de réactivité
  • Scénario assez minimaliste
  • Pas de grandes nouveautés dans le fond


Le Test

Comment ne pas évoquer Dead Rising au moment de repenser aux débuts de la Xbox 360 ? Avec sa plastique de fou, son côté défouloir et ses hordes de zombies à canarder, le titre de Capcom avait clairement retourné la tête à plus d'un joueur. Quatre ans plus tard, voilà que débarque sa suite. Sobrement intitulée Dead Rising 2, ce jeu a pour ambition de conserver tout ce qui a fait le charme du premier opus, tout en apportant un peu de renouveau avec ses modes multijoueurs. Après une mise en bouche réussie le mois dernier avec le DLC Case Zero, vous allez voir que Dead Rising 2 a tout pour faire partie des jeux de la rentrée à retenir, et ce malgré quelques petites frustrations. Les explications complètes se trouvent à Fortune City, alors mettons-nous en route !


Ce n’est un scoop pour personne, le scénario de Dead Rising 2 met dorénavant en scène l'ancien cascadeur Chuck Greene. La première rencontre avec le motard au blouson jaune se fait d'ailleurs d'une manière assez radicale. Enfourché sur une moto affublée de deux tronçonneuses, dont les lames dépassent sur les côtés, Chuck doit foncer dans une arène façon Rollerball et découper du zombie à outrance.  Le but de la manœuvre ? Amuser un public en délire puisqu'il s'agit du "Terror is Reality", un show télé à mi-chemin entre le sport et le snuff movie. Mais si Chuck participe à ce massacre télévisuel, ce n'est pas pour la gloire mais bien pour gagner de l'argent et sauver sa fille Katey frappée du dangereux virus qui transforme les honnêtes citoyens en morts-vivants. Bien évidemment, après cette petite introduction, les zombies s'échappent du lieu dans lequel ils étaient confinés et envahissent Fortune City, le nouveau terrain de jeu situé en plein Nevada, aux Etats-Unis. Dans la foulée, Chuck et sa fille trouvent une planque sécurisée dans un sous-sol, gardé par le très patriotique Ray Sullivan. Ce refuge marque le démarrage du jeu.

Bienvenue à Zombieland !

Trois jours, c'est le temps qu'il faudra passer dans Fortune City pour trouver le fin mot de l'histoire et dénicher de précieuses doses de Zombrex pour ralentir la transformation de Katey. L'aventure se déroule en temps réel (environ 12 heures de jeu), et il vous faudra respecter certains rendez-vous pour faire avancer ce scénario de série B, mais aussi sauver les dizaines de survivants éparpillés dans la ville. On notera au passage la présence de – trop – nombreux chargements, lors de cinématiques ou d'ouvertures de portes, qui hachent la narration et le rythme du jeu. Dommage. Si tout cela vous rappelle le premier Dead Rising, c'est normal, la structure de jeu étant strictement la même, et ce ne sont pas les lieux très ressemblants qui atténueront ce sentiment. Ainsi, alors que les nombreuses vidéos diffusées par Capcom nous laissaient imaginer Fortune City comme une petite ville, il n'en est rien et c'est bel et bien dans un mall que le joueur se trouve. Certes, le centre commercial a doublé voire triplé de taille, mais ce sont les mêmes échoppes et caractéristiques que l'on y retrouve. Les couleurs se font toutefois plus vives et les façades plus éclairées et c'est normal puisque Las Vegas a servi d’inspiration aux développeurs de Blue Castle Games. Paradoxalement, Dead Rising 2 : Case Zero offrait davantage de bouffée d'air frais avec son désert et son petit hameau de Still Creek qui distillait une ambiance plus urbaine. Malgré ce petit manque de renouveau, le jeu sait se montrer intéressant et être prenant, particulièrement grâce à son côté ludique. Comme on pouvait le pressentir, le gameplay est identique à celui de Case Zero. Concrètement, lors des déplacements, il est possible de s'adonner à quelques mini activités (jeux de casino, strip poker...), d'explorer toutes les boutiques du jeu afin de dégoter des aliments mais aussi d'enfiler de nombreux déguisements.

Soyons heureux, le côté second degré du premier jeu est toujours de la partie ! L'environnement de jeu est aussi le moyen de mettre la main sur une multitude d'objets du quotidien mais aussi d'armes diverses."

Combinaison de surfeur ou grenouillère, tous les délires y passent mais la palme revient au string à bretelles vert fluo. Soyons heureux, le côté second degré du premier jeu est toujours de la partie ! L'environnement de jeu est aussi le moyen de mettre la main sur une multitude d'objets du quotidien mais aussi d'armes diverses. Et comme dans Case Zero, on peut maintenant associer deux items pour obtenir des dizaines d'armes encore plus efficaces. Par exemple, un ampli fixé sur un fauteuil roulant donnera une chaise électrique sur roues et une bouteille de gaz associée à des clous constitueront une bombe artisanale redoutable. Mais si on parvient à se frayer un chemin plus facilement dans la mer de zombies à travers cette méthodes, c’est aussi pour glaner de précieux points d'expérience. Car oui, le côté RPG du premier volet est lui aussi de retour. Ainsi, en sauvant des survivants et en utilisant des objets combo, les capacités de Chuck (attaque, vitesse, vie, inventaire, distance de lancer et coups spéciaux) augmentent davantage, et ce jusqu'au niveau 50. Et autant dire qu'il va falloir en gagner le plus rapidement possible puisque la difficulté du jeu peut se montrer rebutante dès les premières parties. Si les zombies représentent des proies faciles à occire et à éviter (même si cela se complique vers la fin), il n'en est rien des psychopathes qui signent leur retour. C'est bien connu, et les  films de George A. Romero le démontrent bien, les véritables monstres sont encore plus les humains que les morts-vivants. Entre le postier fou qui souhaite à tout prix distribuer ses paquets ou le puceau obèse habillé d'une combinaison en latex qui force les jolies filles à se marier avec lui, on ne cessera jamais d'être surpris par l'humour des développeurs. Un régal donc. Malheureusement, ces confrontations peuvent se révéler être un vrai calvaire à cause de déplacements trop rigides, d'une caméra capricieuse et d'un manque de réactivité. La palme revient tout de même au combat final qui vous mettra au bord de la crise de nerfs.

Dawn of the Dead

Malgré ces quelques défauts, mineurs il va s’en dire, la sauce prend avec Dead Rising 2. Déambuler dans Fortune City et farfouiller un peu partout sera très bénéfique, à condition d'avoir une bon sens des priorités cela dit. En effet, avec la pression du temps qui plane au-dessus du joueur, il faut remplir les objectifs primaires pendant que les missions annexes, souvent rigolotes, s'accumulent. Chaque sortie de la planque demande de l'organisation (nourriture, armes), mais heureusement qu'une carte, un GPS et trois slots de sauvegarde sont là pour nous éviter de trop rapidement passer sur la poêle à frire du psychopathe/cuistot Antoine. Si le solo s'avère costaud, il ne faut pas oublier la présence du multijoueur. Tout d'abord, il faut savoir qu'il est possible de vivre l'histoire à deux en coopération. Massacrer des zombies en duo, c'est cool, mais s'entraider lors des moments difficiles, c'est mieux. En plus de cela, un mode "Versus" en ligne fait aussi son entrée. Il nous propose une dizaine de mini-jeux du show "Terror is Reality". Ces derniers se déroulent à quatre et demandent d'écraser un maximum de zombies avec des petits véhicules ou encore de déguiser les infectés d'éléments ridicules. Faciles à jouer, ces activités, qui rappellent Fuzion Frenzy 2, se révèlent vite amusantes et on y reviendra plusieurs fois, surtout quand on sait que l'argent gagné ira directement dans les poches de Chuck pour le solo. Enfin, pour terminer, un mot sur la réalisation qui affiche des monstres à perte de vue et qui se montre encore plus gore. C'est en effet des centaines de morts-vivants, voire des milliers selon les développeurs, qui rempliront vos écrans HD. Comme quoi, les consoles actuelles en ont encore dans le ventre.





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Stéphane Sautonie

le vendredi 24 septembre 2010, 19:00




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