7 20
- L'intro, évidemment
- La modélisation des personnages
- Temps de chargement ultra longs
- Nombre réduit de mini-jeux
- Prise en main à la ramasse
- Le doublage anglais
- Inutile au final
Jamais deux sans trois. L'adage se vérifie une nouvelle fois avec Koei Tecmo Holdings qui ne parvient pas à imposer Dead or Alive Paradise sur la nomade de Sony, c'est une évidence. Rien n'a changé par rapport aux deux volets précédents, si ce n'est désormais la possibilité de mater une paire de cuisses dans le creux de la main. Il s'agira donc toujours d'incarner une jeune demoiselle gonflée à la silicone, parmi un casting de dix bombasses - Kasumi, Hitomi, Tina, Christie, Leifang, Lisa, Rio, Ayane, Kokoro et Helena - prêtes à tout pour profiter du soleil sur New Zack Island. Le but du jeu sera ensuite de se lier d'amitié avec les autres filles en leur offrant régulièrement des cadeaux, tout en tenant compte de leurs exigences. Si un emballage bleu est suceptible de plaire à Tina, Kokoro, quant à elle, préférera déballer son cadeau dans du papier rose. Et pour rendre les choses un peu plus subtiles, on remarquera que la valeur des présents sera d'une importance capitale pour créer de nouvelles amitiés au fil de l'aventure. Avoir le coeur sur la main permet d'avoir des cadeaux en retour, même si les chéries ne font pas souvent preuve d'une folle originalité. Il y a pourtant trois milliards d'accessoires qui traînent dans Dead or Alive Paradise, et les développeurs ont fait en sorte que les différentes boutiques représentent des étapes obligatoires. On peut les comprendre, car les mini-jeux sont à pleurer de déprime, surtout le beach volley qui est aussi ennuyeux que sur les deux consoles de Microsoft. La prise en main est fade et imprécise, et s'est souvent la providence qui s'occupe de cibler les smashes. L'épreuve Saute-Piscine, même si elle nécessite un certain doigté, gave au bout de cinq minutes, tandis que les soirées au Casino en compagnie de Rio sont ultra soporifiques. Bref, ce qui sauve Dead or Alive Paradise du zéro absolu, c'est la plastique des jeunes femmes qui titille forcément la rétine des mecs. Le jeu ne tourne pas en haute-définition, mais c'est toujours plaisant de mater des jolies courbes, qui plus est sur PSP. Si la modélisation des personnages est plutôt soignée, ce n'est pas le cas en revanche des décors qui manquent cruellement de détails. Enfin, on n'oubliera pas de souligner les innombrables temps de chargement qui cassent le rythme et la patience, ainsi que le doublage anglais totalement à la ramasse. Un bilan pour le moins catastrophique.