Test également disponible sur : PlayStation 2

Test Crisis Zone

Test Crisis Zone
La Note
note Crisis Zone 13 20

Crisis Zone ne surprend pas outre mesure tant sur le fond que sur la forme. Dans la lignée des autres Time Crisis, cette nouvelle production de Namco a le mérite de procurer un maximum de sensations aux amateurs du genre et permet par la même occasion de sortir le G-con du placard, même si on lui regrette l’absence d’un mode deux joueurs.


Les plus
  • L'ajout du bouclier
  • Un jeu pour Gun-con
  • Le système des Crisis Sights
Les moins
  • Toujours aussi court
  • Voix-off peu convaincants


Le Test

La série des Time Crisis poursuit son petit bonhomme de chemin avec un tout nouveau volet. Exit l’appellation Time Crisis au profit de celle de Crisis Zone. Et même si le nom change, le reste est fidèle à la saga. Ça canarde, ça défoule et malgré un manque d’originalité, cet opus parvient tout de même à nous séduire.


Namco est toujours au rendez-vous en fin d’année pour proposer aux amateurs de tirs un titre qui rappelle quelques bons souvenirs d’arcade. Mais c’est sans conteste la série des Time Crisis qui remporte les suffrages devant Vampire Night ou Ninja Assault, d’où un nouvel épisode pour cette année 2004. Crisis Zone, alias Time Crisis 4, satisfera pleinement les heureux possesseurs de G-con car, malgré sa réalisation classique, la mayonnaise prend toujours.

 

Une journée en enfer

 

Fidèle à sa réputation, Namco ne s’embarrasse pas d’un scénario tarabiscoté afin de nous plonger directement dans l’action de Crisis Zone. Prenez un groupuscule terroriste, l’URDA, avec des motivations aussi diverses que la libération de leurs confrères, de l’argent ou encore le pouvoir. Pour attirer l’attention des hautes instances politiques, l’URDA s’est emparé du méga complexe de Garland Square situé au cœur de Londres. Garland Square est divisé en trois secteurs : Dycreek Plaza, Garland Park et le Centre Technologique de Garland. Afin d’éradiquer la menace terroriste, la Force Tactique Spéciale est envoyée sur le front avec pour leader Claude McGarren, une sorte de Steven Seagal au brushing impeccable. Et c’est ce héros stéréotypé que vous allez incarner, armé de votre bouclier d’intervention. Voici donc comment se présente le Mode Histoire de Crisis Zone. Bien évidemment, Namco a prévu d’autres modes de jeu afin de conférer au jeu une plus longue durée de vie. Le mode Crisis Mission par exemple consiste à remplir des objectifs prédéfinis dans les différents niveaux du jeu. Les fines gâchettes auront du pain sur la planche puisque les challenges sont plutôt variés : ne pas endommager le centre commercial de Dycreek Plaza, éviter de blesser ses coéquipiers, exploser un maximum d’objets ou encore éviter de se planquer derrière son bouclier, etc. Cinq catégories sont à votre disposition dans lesquelles vous aurez le choix des armes (mitrailleuse, pistolet, fusil). Il existe également un mode Boss où vous pourrez affronter un tank, des hélicoptères ou le maléfique Derrick Lynch qui vous ont donné tant de fil à retordre dans le mode Histoire. Crisis Zone est riche également en bonus à débloquer : crédits, vies, nouveau scénario ou missions spéciales. Même si on en fait vite le tour, la difficulté progressive du soft nous tient en haleine. Et puis, Crisis Zone est le genre de titre que l’on remet facilement dans sa PlayStation 2, histoire de s’amuser pendant une soirée.

 

Un bouclier pour mieux se protéger

 

Les habitués de la série ne seront pas perturbés par l’arrivée d’un bouclier qui permet de se protéger des tirs ennemis mais également pour recharger son arme. Un bon timing et des yeux de lynx assureront votre survie dans le feu de l’action. Même si la majorité des balles adversaires n’atteignent pas leur cible, méfiez-vous des Crisis Sights qui font mouche à coup sûr. Comment reconnaît-on ces Crisis Sights des autres balles ? Vous verrez apparaître à l’écran une cible rouge, à ce moment-là deux optiques s’offrent à vous : esquiver en vous réfugiant derrière votre bouclier ou éliminer le tireur. Cette deuxième option est beaucoup plus suicidaire mais vous confèrera un max de points. Et souvent, porté par l’intensité du shoot, on se sent poussé des ailes. Mais gare à votre manque de rapidité ! Chaque blessure infligée ôtera une de vos vies (initialement au nombre de quatre) avant de s’attaquer à vos crédits, eux aussi limités. Maintenant, pour ce qui est des séquences de shoot, on en prend plein les yeux grâce à un univers totalement destructible. En plus des ennemis, les différents éléments du décors vous permettront d’améliorer votre score total. Une fois cette idée en tête, on explose tout ce que l’on peut dans les zones de jeu : ordinateurs, statuettes, colonnes, vitrines, bureaux, télévisions, livres, chapeaux, snowboards etc. Mais la gourmandise est un vilain défaut. Et à trop vouloir s’occuper des décors, on finit par recevoir une balle perdue. Mais quel pied que de tout réduire en bouillie sous le feu de son arme ! Et cette jouissance est desservie par une réalisation graphique correcte. Sans réellement nous surprendre, Crisis Zone s’inscrit comme le plus réussi des épisodes de la série Time Crisis. Même si un léger aliasing persiste, notamment lors des cut-scenes, il est beaucoup moins présent que dans Time Crisis 3. La gesticulation des ennemis criblés de balles est des plus réalistes tout comme la gestion des dégâts dans votre ligne de mire. Pour terminer, on regrettera une version française très moyenne, caractérisée par des dialogues plats et surtout une voix-off qui a du mal avec la langue de Shakespeare, et cela fait quelques épisodes que ça dure !




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