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Test Colin McRae DiRT 2 PC sur PC

Test Colin McRae DiRT 2 PC
La Note
note Colin McRae : DiRT 2 17 20

Avec Colin McRae : DiRT 2, Codemasters confirme le travail entrepris dans le premier épisode il y a deux ans maintenant, et apporte même quelques améliorations à tous les niveaux, ou presque. La prise en main a en effet gagné en finesse pour satisfaire les exigences des puristes du genre, sans pour autant dégoûter ceux qui ne sont pas nés avec un volant entre les mains. Le "DiRT Tour" garantit, quant à lui, une durée de vie conséquente, tandis que la réalisation du titre se veut encore plus détaillée grâce à l'utilisation de DirectX 11. Finalement, les seules déceptions demeurent l'absence des variations climatiques et d'un mode multijoueur en écran splitté. Même si Colin McRae : DiRT 2 ne veut pas jouer dans la même cour qu'un Gran Turismo, on pourra également lui reprocher une répercussion des dégâts sur le pilotage pour le moins limitée. Pour le reste, c'est excellent.


Les plus
  • Réalisation splendide
  • B.O. phénoménale
  • Prise en main remaniée
  • La richesse du contenu
  • Durée de vie conséquente
  • La gestion des dégâts
  • L'ambiance durant les courses
  • Interface dynamique
Les moins
  • Répercussion des dégâts sur la conduite limitée
  • Pas de multijoueur en écran splitté
  • Aucune variation climatique


Le Test

C'est désormais une certitude, Codemasters est parvenu à devenir incontournable dès que l'on parle bagnole à la pause-déjeuner ou dans une dispute avec sa petite amie. Après un Race Driver : GRID qui a scié pas mal de côtes l'an passé, le développeur britannique est forcément attendu au tournant avec Colin McRae : DiRT 2. Si l'on se doute qu'il sera difficile pour Codemasters de se planter avec des bases aussi solides que celles acquises avec Colin McRae : DiRT premier du nom, on attend surtout de ce nouvel épisode une prise en main beaucoup plus rigoureuse, ainsi qu'une I.A. n'hésitant plus à montrer les crocs. Des challenges qui paraissaient insurmontables il y a encore deux ans, et qui devraient logiquement être balayés dans un Colin McRae : DiRT 2 qui s'annonce tout simplement explosif.


Testé sur un Intel Core 2 Q6600 2,40 Ghz - 4 Go de RAM - GeForce 8800 GT 512 Mo

Soyons clairs : Colin McRae : DiRT 2 dispose d'une réalisation atomique capable de faire pousser un second oeil à un cyclope, et l'utilisation de DirectX 11 ne fait que renforcer ce sentiment. La modélisation des véhicules est magnifique et regorge de détails, surtout lorsque la caisse doit encaisser un taux élevé de dégâts. Tout y passe : pare-brise fêlé, rétroviseur explosé, pare-choc qui pendouille, feux éclatés, portière qui ne se ferme plus, la gestion des dommages verse dans le réalisme, même si certaines déformations de la carrosserie peuvent sembler abusives par moments. Tout au long de la partie, DiRT 2 monte en puissance pour mettre à genoux la rétine dans la seconde partie du DiRT Tour. En effet, si les toutes premières épreuves font plutôt dans le scolaire, la Malaisie et l'état d'Utah viennent d'une autre planète. C'est une affaire de goût, c'est vrai, mais il faut vraiment être un sans-coeur pour ne pas craquer devant la flore malaisienne qui tranche radicalement avec l'environnement aride de la région de Salt Lake City. Une tuerie. Si l'on tient vraiment à faire la fine bouche, on pourra toujours reprocher aux développeurs de Codemasters d'avoir voulu la jouer petit bras en n'intégrant pas les variations climatiques, bien qu'il soit toujours autorisé de disputer certaines courses en pleine nuit. Cela dit, la parfaite maîtrise des effets permet de combler le vide laissé par la météo, et c'est un véritable régal de voir les éclaboussures de boue venir repeindre la tôle de la machine, ou bien encore les particules de poussière se soulever à chaque passage des pilotes. Quant à l'animation, elle demeure fluide de bout en bout, même quand il y a du peuple qui se bouscule à l'écran. Enfin, on notera aussi la gueule de l'interface qui en met plein la vue et adopte une tenue beaucoup plus pétillante que ce que l'on a pu voir dans Colin McRae : DiRT. Les menus sont dynamiques et masquent astucieusement les temps de chargement qui deviennent, du coup, beaucoup plus faciles à digérer. Bref, DiRT 2 assure le spectacle, que ce soit sur la piste ou en dehors, et surfe sur une B.O. phé-no-mé-na-le !

Dirty Racing

Ce qui fait la force du jeu de Codemasters, c'est aussi son contenu dont la visite passe obligatoirement par le DiRT Tour - qui regroupe une centaine d'épreuves - ; une sorte de hub à partir duquel on va pouvoir se forger une réputation de papa dans le milieu, et se frotter aux plus grands spécialistes du genre tels que Ken Block bien sûr, mais aussi Mohammed Ben Sulayem, Tanner Foust, Travis Pastrana ou bien encore Dave Mirra pour ne citer que ceux-là. Mais avant toute chose, quelques formalités administratives sont à remplir, et il est nécessaire de nommer son pilote et de choisir sa nationalité, sans oublier son pseudo oral qui permettra aux autres concurrents de l'interpeller à l'autre bout de la piste. Un détail qui ne changera pas la face du monde, certes, mais qui donnera l'occasion aux plus égocentriques de se faire appeler "Beaugosse" en pleine course ; c'est comme ça. Codemasters a une image arrêtée sur les pilotes de rallye semble-t-il, puisque le domicile de notre avatar sera une caravane miteuse que l'on ne pourra même pas décorer selon ses propres goûts. On pourra tout juste accrocher les médailles récoltées au fil des courses, ce qui est toujours bon pour faire défiler quelques fesses sous les yeux, c'est bien connu. Naturellement, les compétitions du DiRT Tour ne sont pas toutes disponibles immédiatement, et il va falloir engranger pas mal de points d'expérience avant de prétendre connaître chaque recoin de la planète. Après avoir fait ses gammes au Mexique, les pistes situées au Japon, en Malaisie, à Londres, en Utah, à Los Angeles ou bien encore au Maroc ouvriront leurs portes. Parallèlement, le rythme du DiRT Tour est intelligemment brisé par les X-Games européens, asiatiques et américains, mais également par les World Tour pour lesquels il faudra montrer patte blanche en participant à des épreuves qualificatives bien ciblées. Colin McRae : DiRT 2 évite ainsi de sombrer dans une progression linéaire et soporifique, et incite surtout le joueur à améliorer le profil de son pilote en permanence.

Soyons clairs : Colin McRae : DiRT 2 dispose d'une réalisation atomique capable de faire pousser un second oeil à un cyclope, et l'utilisation de DirectX 11 ne fait que renforcer ce sentiment. La modélisation des véhicules est magnifique et regorge de détails, surtout lorsque la caisse doit encaisser un taux élevé de dégâts."

Pour espérer cumuler les points d'expérience à la vitesse de la lumière, franchir la ligne d'arrivée en tête s'avère être le moyen le plus efficace, même si une huitième place permet de gratter un peu si on est sur le point d'accéder au level suivant. Généralement, les points d'expérience remis à la fin de chaque course sont accompagnés de quelques goodies dont on pourra se servir pour personnaliser sa caisse. Puisque l'on en parle, les fans de tuning n'auront pas l'occasion de passer des heures à customiser leurs véhicules, les possibilités à ce niveau-là étant clairement réduites. On ne pourra toucher qu'à la peinture, au klaxon - vachement intéressant -, aux babioles du tableau de bord - encore mieux - et au pare-brise. Les points d'expérience, on peut également en récupérer en accomplissant des missions. Les récompenses sont plus ou moins généreuses, allant de 2 500 (Grand Voyageur) à 500 points (Flashback), en passant par 1 000 points (Paysagiste). Parcourir un certain nombre de kilomètres, utiliser au moins une dizaine de Flashback, détruire plus de 1 000 éléments du décor, réaliser le plus grand nombre de tonneaux, voilà un exemple des défis à relever contenu dans Colin McRae : DiRT 2. Là encore on retrouve cette volonté de varier les plaisirs, tout en ne s'éloignant pas des objectifs initiaux : parfaire sa conduite et sa réputation. Pour en revenir aux épreuves, il en existe plusieurs types, ce qui renforce considérablement la richesse du contenu du jeu. En "Gate Crasher", il faudra pulvériser le plus de portes possible pour gagner quelques secondes et présenter le meilleur à la fin du parcours, alors qu'en "Rallye" il s'agira de se rendre d'un point A à un point B en suivant les indications du co-pilote. Du grand classique également pour "Eliminator" où l'on devra être le dernier à rester en piste, le dernier pilote du classement se faisant éliminer tour après tour. Enfin, "Domination" n'est pas mal non plus dans son genre puisqu'il faudra réaliser le meilleur temps sur chaque secteur du circuit ; le pilote déclaré vainqueur étant celui ayant dominé le plus grand nombre de secteurs.

A Block

Dans le contexte de crise actuel, l'argent est plus que jamais le nerf de la guerre, et Colin McRae : DiRT 2 ne déroge pas à la règle en rémunérant les participants en fonction de leurs performances, et également selon le niveau de difficulté sélectionné. Si les compétitions se répartissent sur trois catégories - Débutant, Pro, All-Star -, on peut également définir la férocité de l'I.A., ce qui offre aux néophytes l'opportunité de s'accommoder de la prise en main en douceur, dans l'espoir de disputer un jour les courses en difficulté Sauvage. On ne vous étalera pas tout le garage de DiRT 2 ici, mais les connaisseurs savent déjà que chaque type de course correspond à une catégorie de véhicule. On pourra ainsi compter sur les Mitsubishi Lancer Evolution IX, BMW Z4M Coupe Motorsport, Subaru Impreza STI Group N, Mitsubishi Eclipse GT, Pontiac Solstice GXP et Colin McRae R4 pour ce qui est du "Rallye", tandis qu'il faudra miser sur les Hummer H3, VW Race Touareg 2 et Bowler Nemesis en "Raid". Enfin, on pourra même piloter des buggies avec les Herbst Smithbuilt Buggy, Brian Ickler Buggy, DeJong MXR et PRC-1 Buggy. Aperçu dans Race Driver : GRID, le système de Flashback figure également au programme de Colin McRae : DiRT 2 et permet de rattraper un mauvais coup de volant quand on se fracasse contre un mur. Anecdotique au départ, ce rewind devient rapidement précieux quand les affaires se corsent et les adversaires utilisent leur cerveau. En effet, il faut cravacher sévère pour les faire craquer, même s'ils ne sont pas non plus à l'abri d'une sortie de piste, ce qui est une chose appréciable quand on a fait des cauchemars avec Mario Kart. L'I.A. se montre également solide dans les courses par équipe, à condition que notre partenaire nous considère comme une légende vivante de la discipline. La prise en main de DiRT 2 est essentiellement orientée vers l'arcade, mais les efforts consentis pour fournir des sensations de conduite capables de satisfaire les puristes du genre sont palpables. Ce n'est pas du Gran Turismo non plus, mais il faudra tout de même veiller à bien attaquer le virage et en sortir proprement pour ne pas se faire rattraper par les concurrents. Le relief des circuits a également une incidence sur la conduite, même si les tracés ne sont pas aussi piégeux que ceux d'un SEGA Rally. Même si les dégâts n'ont pas vraiment de répercussion sur la conduite, les sensations diffèrent d'une catégorie de véhicule à une autre. A l'instar du premier épisode, ce sont toujours les 4x4 qui nécessitent un petit temps d'adaptation, de même que les buggies qui ont tendance à chasser de l'arrière assez facilement. Pour faciliter les choses, on peut toujours ajuster les réglages du véhicule - rapport de boîte, appui, suspensions, garde au sol, différentiel, répartition du freinage - sur une échelle de 1 à 5. Il ne faut pas s'attendre à de la grande mécanique là non plus, mais c'est toujours utile. Enfin, pour finir sur le multijoueur, on regrettera que la possibilité de jouer en écran splitté ne soit toujours pas à l’ordre du jour, et il faudra obligatoirement passer par le jeu en ligne où l’on peut organiser des parties jusqu’à 8, et prendre part à différents types d’épreuves.




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