Test également disponible sur : PS3

Test Blazing Angels : SoWWII

Test Blazing Angels : SoWWII
Les Notes
note Blazing Angels : Squadrons of WWII 13 20 note multi-utilisateurs Blazing Angels : Squadrons of WWII 3 5

Blazing Angels : Squadrons of WWII terminera sa carrière sur PlayStation 3 comme il l’avait commencé sur Xbox 360. C’est-à-dire que le jeu d’Ubisoft ne sera pas la nouvelle référence HD des jeux d’avions à cause d’un sérieux manque de rythme dans les dogfights, d’une durée de vie légère en mode "Campagne" à cause d’une difficulté absente et d’une réalisation graphique qui aurait méritée plus d’attention. Cela dit, le jeu reste agréable à jouer en solo comme en multi à travers les différents conflits qui ont animés cette Seconde Guerre Mondiale.


Les plus
  • Les plus grandes batailles de la Seconde Guerre Mondiale mises en scène
  • De nombreux avions différents
  • Des coéquipiers efficaces
  • Un Mode Online réussi
  • De jolis effets de lumière et de fumée
Les moins
  • Le scintillement de l’image
  • Aucune amélioration graphique
  • Le Sisaxis vraiment optionnel
  • Un sérieux manque de rythme dans les dogfights
  • Une durée de vie légère
  • Un peu trop facile


Le Test

Un an après la Xbox 360, Ubisoft décide tout de même d’adapter son Blazing Angels : Squadrons of WWII sur la nouvelle console de salon de Sony. A l’heure où l’on attend déjà sa suite, le titre ne propose rien de neuf et se contente de survoler superficiellement les possibilités techniques de la machine sans pour autant imposer de nouvelles références.


Affronter les troupes nazies les pieds dans la boue et le Thompson bien calé contre sa poitrine, ça va cinq minutes surtout avec un Call of Duty 3 : En Marche vers Paris trop juste pour la série initiée par Infinity Ward . Si l’univers des FPS puise plus que largement dans les archives historiques afin de rassasier les joueurs en mal de conflits armés, celui des jeux d’avions se situe entre deux eaux avec une prédominance pour les guerres fictives. Mais avec Blazing Angels, Ubisoft dépoussière son manuel d’Histoire et y intègre les plus grands affrontements aériens de 1939-1945 de l’Europe, d’Afrique et du Pacifique. Bref, la page de la Seconde Guerre Mondiale n’est pas prête d’être tournée même sur PlayStation 3.

 

Rogue Squadron

 

Pas besoin de speech pour mettre en scène les dogfights qui vous attendent dans Blazing Angels : Squadrons of WWII. La seule petite chose que l’on peut dire concernant votre escadron, c’est que vous êtes un peu les Frères d’Armes des cieux. A bord de votre coucou, vous ne serez jamais seul face à l’ennemi mais combattrez aux côtés de trois autres soldats américains : Joe, Frank et Tom. Et comme vous pouvez vous en douter chacun possède des compétences spéciales que vous apprendrez à utiliser dès les premières missions. Via la croix multidirectionnelle de la manette, vous pourrez ordonner à vos hommes de modifier leurs attitudes au combat. Par défaut, ils volent en formation à vos côtés mais cette pratique n’est guère payante sous le feu ennemi car il sera beaucoup plus difficile de viser les avions adversaires sans shooter ses collègues. C’est pourquoi vous pouvez les envoyer au charbon en basculant en Mode Attaque. Dès lors, ils attaqueront les cibles ennemies afin de faire un maximum de dégâts. Mais pour certaines missions nécessitant de défendre une base militaire ou des bombardiers en plein vol, vous devrez valider le Mode Défensif. Vos confrères se chargeront alors d’éliminer les avions représentants un risque pour la mission. Mais là n’est pas leur compétences spéciales citées plus haut. Dans le cas de Joe, il sera d’une aide importante au cours des missions. Si votre Spitfire ou votre P51 Mustang commence à sentir le roussi, vous pourrez lui demander de réparer votre avion en appuyant sur la direction gauche du D-pad. Vous devrez alors suivre une combinaison de boutons à l’écran pour que notre réparateur de service parvienne à restaurer comme par magie votre appareil en plein vol. Tom a un rôle beaucoup plus défensif. Grâce à sa manœuvre Taran, il pourra vous débarrasser des gêneurs gaspillant leurs balles dans votre sillage. Enfin, Frank, le leader du trio, fera moins dans la finesse que ses coéquipiers avec une attaque qui détruira une cible désignée ainsi que tous les avions regroupés en formation autour de cette proie.

 

Il est où le manche à balais ?

 

Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas parce qu’ils proposent des qualifications synonymes de victoire que vous allez vous tourner les pouces sagement et en retrait de l’action. C’est sur vos frêles épaules que repose le succès des 18 Missions du Mode Campagne. Si en règle générale vous devez éliminer les assaillants aériens en appuyant comme un forcené sur la gâchette afin de faire retentir votre mitrailleuse, certains objectifs vous demanderont de détruire des troupes au sol, des tanks et même de torpiller des porte-avions. Les armes secondaires sont gérées par le clic sur le stick analogique droit et ne sont disponibles que sur certains types d’avions. Vous ne pourrez donc pas choisir votre arsenal au préalable. Cela dit, les missions ne nécessitent pas toujours l’utilisation des torpilles, des bombes ou des missiles. Parfois même, vous devrez changer d’appareil en cours de partie. Si les tirs de missiles sont d’une simplicité enfantine puisque associés au viseur des mitraillettes, torpiller ou bombarder sera beaucoup plus délicat car régi par un autre curseur. Lâcher une bombe sur un convoi nazi ou sur la flotte japonaise s’opère grâce à un cercle glissant sur le sol et qui s’illuminera lorsque vous pourrez faire mouche. Placer une attaque sous-marine via les torpilles sollicitera une précision accrue en se fiant à une jauge de distance et de hauteur placée sous votre viseur. On retrouve également ce gameplay pour les missions de repérage où vous devez prendre des photos de vos adversaires depuis votre avion. Mais vos ennemis ne vont pas vous laisser faire sans broncher et c’est tant mieux car ainsi on peut assister à des dogfights dits « spectaculaires » où les manœuvres de voltiges seront légions. Plutôt axé arcade, le pilotage des avions de Blazing Angels : Squadrons of WWII est plutôt aisé pour peu que l’on ait le sens de l’orientation car c’est souvent la tête en bas qu’il faudra détruire un Zero ou un Messerschmitt allemand. Heureusement pour ne pas s’y perdre, vous pourrez locker un adversaire grâce à la caméra de ciblage localisant l’ennemi. Vous pourrez ainsi faire des loopings ou des vrilles afin de vous placer dans ses 6 heures. Qu’elles soient exécutées à petite ou grande vitesse, elles manquent de rythme ce qui rend les dogfights un tantinet soporifiques malgré la présence de dizaines d’avions dans le ciel.

 

Retour vers le futur du passé d’aujourd’hui

 

Peu importe le nombre d’appareils qui font feu et qui virevoltent au dessus de Paris, Londres, Midway ou Pearl Harbor, la réalisation ne souffre jamais de ralentissement que ce soit en solo ou en multijoueur. Cela dit, le moteur graphique bien qu’agréable à l’œil grâce à un filtre vieillissant légèrement l’image, n’a pas été amélioré depuis la version Xbox 360. Certes les effets de fumée sont toujours aussi admirables mais d’un autre côté on remarque que les explosions ne sont guère détaillées hormis pour les avions en perdition qui s’écrasent dans l’océan pacifique. D’un autre côté la distance d’affichage fait honneur aux jeux d’avions mais comme souvent dans ce style si particulier, qui a du mal à percer sur consoles, la modélisation des villes ou des véhicules au sol souffre souvent d’erreur de proportions lorsqu’on tente un vol en rase-mottes. Enfin, le problème graphique majeur de ce Blazing Angels est l’utilisation exacerbée de blur faisant scintillé les décors quand vous mettez les gaz. Bref, c’est joli mais vraiment sans plus pour une console nouvelle génération. Fort heureusement, les visuels ne sont pas détériorés lorsqu’on se laisse séduire par les dogfights en ligne. Le jeu propose plusieurs types de parties en multijoueur (Coopération, Recherche et Destruction, Deathmatch, Team Deathmatch, Kamikaze et Ace) où les lags et les problèmes de serveurs sont inexistants. On retrouve bien l’esprit du mode solo mais aussi son manque de dynamisme durant les affrontements. Le Mode Online sera sûrement salvateur pour ceux qui auront plié le jeu en moins de dix heures car malgré les 18 missions du Mode Campagne, Blazing Angels est plutôt facile.




Réagir à cet article Réagir à cet article


Autres articles

Blazing Angels : Squadrons of WWII Cheat codes, astuces et solution pour Blazing Angels : Squadrons of WWII sur Wii. 9 | 09/02/2008, 10:36
Blazing Angels : Squadrons of WWII - Tout Débloquer : Faites la manipulation suivante juste après l’écran de sélection des pilotes en maintenant – et + enfoncés : Gauche, Droite, 1, 2, 2, 1. 20/06/2007, 12:11