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Retrouvez plus bas la suite de notre test de Angry Birds Trilogy
- Réhausse graphique
- 19 niveaux exclusifs
- La crème du jeu mobile sur console
- Le prix !
- Le peu de nouveautés
- La maniabilité peu précise
Pour ceux qui vivraient dans un village de très, très haute montagne, rappelons un petit peu le concept extrêmement basique mais génial d’Angry Birds. Les Bad Piggies, une troupe de veules cochons verts, ont volé les œufs de nos oiseaux en colère, qui vont tout faire pour les récupérer. Dans chacun des niveaux de ce puzzle-game, le joueur devra catapulter ses piafs sur les abris de fortune que se sont fabriqués les cochons afin de leur faire mordre la poussière. Au fur et à mesure de la progression, on obtient des oiseaux aux capacités différentes, qui seront tour à tour plus efficaces face aux murs de bois, de pierre, de verre, etc. Il s’agit donc de compter à chaque fois le nombre d’oiseaux à sa disposition, de tenir compte de leurs spécificités afin de tirer à l’endroit le plus juste pour faire un maximum de dégâts et passer au prochain niveau. Un principe simple mais terriblement efficace et addictif, qui a propulsé Angry Birds au sommet des charts sur mobiles. Activision a donc choisi pour cette Angry Birds Trilogy de réunir dans une seule boîte les trois premiers épisodes de la série, à savoir Angry Birds, Angry Birds : Seasons et Angry Birds : Rio. C’est là que le premier problème se pose. Avec quasiment 300 niveaux pour chaque épisode et une difficulté bien dosée, on peut estimer que le contenu du titre est plus que correct. Cependant, à 40 euros la galette, on aurait espéré pouvoir disposer de l’intégrale de la série, y compris le récent et très réussi Angry Birds Space. Certes, cette trilogie offre 19 niveaux exclusifs, mais rappelons que tous les épisodes sont par exemple disponibles gratuitement sur mobiles pour peu qu’on supporte quelques toutes petites publicités. Et la comparaison devient de plus en plus rude au fur et à mesure qu’on s’aperçoit du peu d’avantages offerts par cette version. Des cinématiques et des graphismes retravaillés, des décors légèrement animés : pas de quoi tomber à la renverse. Et c’est même le goût quelque peu amer que laisse la maniabilité à la manette qui prend le dessus sur le reste. La précision du stick n’a rien à voir avec celle d’un écran tactile et c’est parfois un véritable obstacle à la progression, surtout lorsqu’on court après le score parfait. Car cette version console à la particularité, pour peu que vous soyez connecté au Net, de vous donner pour chaque niveau votre classement mondial. Sympa mais finalement accessoire au vu du peu d’avantages qu’offre cette version.