12 20
- Graphismes colorés
- Jeu rythmé
- Faible durée de vie
- Aucune nouveauté
- Problème de précision
Capcom s’empare une nouvelle fois de
10 ans se sont écoulés depuis les premiers pas d’Aladdin sur Super Nintendo et Megadrive. On sent donc le poids des années sur le soft de Capcom, surtout qu’à première vue, la version 2004 est en tous points identique à celle de 1993. Bien évidemment, le jeu reprend dans les moindres lignes l’histoire du film ou plutôt du dessin animé des Studios Disney. Aladdin pourrait ressembler étrangement à un épisode d’ « Amour, Gloire et Beauté », car vous y incarnez un jeune homme du peuple épris de Jasmine, fille du sultan. Leur amour nuit aux ambitions du Sultan d’Agrabah mais favorise les projets maléfiques de son vizir : Jafar, qui convoite la lampe magique dissimulée dans
Prince Of Persia made in Capcom
Vous aurez 6 niveaux différents pour déjouer le complot de Jafar et obtenir le consentement du Sultan. Chaque niveau est découpé en trois ou quatre parties. Vous en conviendrez, la durée de vie du soft n’est pas son point fort surtout que celle-ci est accompagnée d’une difficulté peu élevée. Hormis les scènes de plate-forme pures, entendez par là les séquences aériennes, les ennemis ne sont pas très coriaces et c’est avec facilité que l’on vient à bout des différents boss après avoir repéré leurs faiblesses. Sachant que le jeu privilégie les niveaux à étages, on n’est pas à l’abri de rencontres fortuites face à des archers dont le résultat ne joue pas en notre faveur. Il faudra recommencer plusieurs fois certains niveaux pour connaître les différents endroits pièges et pour comprendre que la réflexion prime parfois sur l’action. Se la jouer tête baissée en fonçant le plus rapidement possible vers la fin du niveau n’est pas la meilleure technique, même s’il faut bien l’avouer, Disney’s Aladdin offre un gameplay qui privilégie la rapidité.
Outre les ennemis vicieusement placés et la rapidité de l’action, Disney’s Aladdin met l’accent sur les scènes de sauts. A la manière de Prince Of Persia, notre héros possède une panoplie d’action réalisable dans les airs. Le jeune homme d’Agrabah peut bien évidemment s’accrocher à des parois afin d’éviter les chutes mortelles, mais aussi tournoyer autour de certains piliers afin de prendre de la vitesse et atteindre certains endroits inaccessibles. Mais la particularité d’Aladdin réside dans son fameux « saute-mouton ». En plus de mettre KO les adversaires, ce type de saut permet d’aller plus haut et plus loin que d’habitude. Enfin, Aladdin peut planer pour atteindre encore des plates-formes éloignées. Mais l’ensemble des actions aériennes souffre quelques fois d’approximation. Il n’est pas rare de tomber dans le vide entre deux sauts ou lorsqu’on s’élance d’un rebord, tout ça parce qu’il manque un centimètre. Ce type de problème est également présent lorsque vous lancez vos pommes afin de déstabiliser les ennemis. Il faut souvent s’y reprendre à plusieurs fois pour toucher sa cible. Les problèmes de visée et les sauts approximatifs cassent le rythme du jeu et notre patience est mise à rude épreuve pour finir les niveaux. Heureusement, le soft se rattrape par ses graphismes colorés, en osmose avec le film de Disney. En une dizaine d’années, le soft n’a pas pris de rides. Avec sa 2D colorée, Aladdin séduit avant tout un public jeune et bien évidemment amateur des productions Disney. Tous ceux qui ont déjà vu le film s’émerveilleront devant le marché d’Agrabah ou encore face à