Test Actionloop

Compulsif donc, comme les Tetris DS, Zoo Keeper et autres Meteos qui ont longtemps frimé après avoir réduit nos neurones en bouillie. Mitchell, déjà à l'origine de Polarium, a conçu comme nouvel instrument de torture Actionloop, le frère jumeau de Zuma pour les acharnés du téléchargement de jeux gratuits sur le net. Le concept du titre n'a pas changé d'un iota : armé du stylet à la place de la souris, le joueur fait face à un serpent multicolore qui avance inlassablement vers le ou les points de chute du niveau. Pour éliminer les perles qui composent le corps du reptile, on doit lancer des billes tout en essayant d'en former au minimum un trio de même couleur. Comme un bon Column à l'ancienne, des réactions en chaîne peuvent être provoquées pour profiter d'une vue un peu plus dégagée. Avec un peu d'entraînement et une bonne maîtrise de la discipline, on arrive à se sortir de situations vraiment désespérées. L'utilisation du stylet se révèle bougrement efficace, avec une précision chirurgicale qui permet de réaliser des jets longue distance sans trembler de la main, que l'on soit droitier ou gaucher. Si Actionloop est loin de se la jouer beau gosse avec des graphismes trop neutres et trop scolaires, sa durée de vie se révèle par contre intéressante avec plusieurs modes de jeu qui permettent de varier les plaisirs. Outre le traditionnel Mode arcade, on bénéficie d'un Mode quête composé d'une soixantaine de levels environ parmi lesquels stages bonus et pseudo bosses sont au rendez-vous, et d'un Mode puzzle où il faudra éliminer toutes les perles d'un serpentin en tout juste trois coups. Adepte du game sharing, le jeu est particulièrement stressant en versus. Même si l'écran supérieur permet de jeter un coup d'oeil rapide chez l'adversaire, on se concentre plutôt sur ses propres perles ; d'autant plus que certains items sortant de l'ordinaire viennent pimenter les parties. L'écran de fumée en soufflant sur le microphone. Chapeau !