Stadia : va-t-il falloir payer les jeux plein pot ? Google apporte un début de réponse
Si Google a promis de faire les choses différemment avec Stadia, la firme de Mountain View a pourtant imité Nintendo en diffusant son premier Stadia Connect le 6 juin dernier. Un format court qui lui a permis de dévoiler la date de lancement de son service en streaming, mais aussi les différents tarifs. En gros, les utilisateurs auront le choix entre deux formules d'abonnement : Stadia Base (pas avant 2020) qui sera gratuit mais se limitera à un affichage en 1080p, et Stadia Pro qui coûtera 9,99€ et permettra de profiter de jeux en 4K 60fps. Côté matériel, les plus impatients devront forcément passer par Chromecast et la manette Stadia (69€ pièce) pour avoir accès à tout ça ; ce n'est qu'à partir de l'année prochaine que les téléphones Pixel 3 et 3a, ainsi que les tablettes Pixel Slate, pourront également être utilisés.
Que ce soit l'un ou l'autre, il faudra acheter les jeux (ceux non inclus dans le line-up gratuit du service), ce qui explique pourquoi Stadia ne peut pas vraiment être comparé à Netflix où, pour un montant mensuel, on accède à un large catalogue de films et de séries sans avoir à verser un centime supplémentaire. Alors, combien devra-t-on débourser pour s'offrir Baldur's Gate III, par exemple ? Interrogé sur le sujet par nos confrères d'Eurogamer dans le cadre d'une table ronde, Phil Harrison a fait redescendre tout le monde sur terre. "Je ne vois pas pourquoi ils [les jeux] coûteraient moins cher", a-t-il répondu. C'est vrai que lorsque l'on regarde les tarifs pratiqué sur le Xbox Live, le PlayStation Store ou l'eShop de Nintendo, il y a de quoi grincer des dents compte tenu que les éditions dématérialisées ne passent par aucun revendeur.
En fait, Google estime qu'offrir aux consommateurs la possibilité de jouer sur n'importe quel écran justifie de payer plein pot, sans oublier la théorie selon laquelle Stadia disposera de la meilleure version de chaque jeu grâce à la puissance des serveurs. Phil Harrison n'a pas été en mesure de communiquer le moindre prix, préférant refiler la patate chaude aux éditeurs et développeurs. Néanmoins, il a indiqué que l'une des principales forces de Stadia, c'était d'épargner aux joueurs l'achat coûteux d'une console ou d'un PC dernier cri. Il a également fait comprendre que changer les mentalités ne serait pas simple, bien que le digital progressait dans le monde entier, et plus particulièrement au Royaume-Uni.
"L'industrie est en pleine transition, a-t-il souligné. Pour être tout à fait honnête avec vous, tous les éditeurs et tous les studios ne sont pas prêts à passer à l'abonnement, les joueurs non plus. Voilà pourquoi nous avons voulu leur laisser le choix de profiter des jeux de la manière qu'ils désirent."
Que ce soit l'un ou l'autre, il faudra acheter les jeux (ceux non inclus dans le line-up gratuit du service), ce qui explique pourquoi Stadia ne peut pas vraiment être comparé à Netflix où, pour un montant mensuel, on accède à un large catalogue de films et de séries sans avoir à verser un centime supplémentaire. Alors, combien devra-t-on débourser pour s'offrir Baldur's Gate III, par exemple ? Interrogé sur le sujet par nos confrères d'Eurogamer dans le cadre d'une table ronde, Phil Harrison a fait redescendre tout le monde sur terre. "Je ne vois pas pourquoi ils [les jeux] coûteraient moins cher", a-t-il répondu. C'est vrai que lorsque l'on regarde les tarifs pratiqué sur le Xbox Live, le PlayStation Store ou l'eShop de Nintendo, il y a de quoi grincer des dents compte tenu que les éditions dématérialisées ne passent par aucun revendeur.
En fait, Google estime qu'offrir aux consommateurs la possibilité de jouer sur n'importe quel écran justifie de payer plein pot, sans oublier la théorie selon laquelle Stadia disposera de la meilleure version de chaque jeu grâce à la puissance des serveurs. Phil Harrison n'a pas été en mesure de communiquer le moindre prix, préférant refiler la patate chaude aux éditeurs et développeurs. Néanmoins, il a indiqué que l'une des principales forces de Stadia, c'était d'épargner aux joueurs l'achat coûteux d'une console ou d'un PC dernier cri. Il a également fait comprendre que changer les mentalités ne serait pas simple, bien que le digital progressait dans le monde entier, et plus particulièrement au Royaume-Uni.
"L'industrie est en pleine transition, a-t-il souligné. Pour être tout à fait honnête avec vous, tous les éditeurs et tous les studios ne sont pas prêts à passer à l'abonnement, les joueurs non plus. Voilà pourquoi nous avons voulu leur laisser le choix de profiter des jeux de la manière qu'ils désirent."
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