E3 2013 > Ryse Son of Rome : on a joué au jeu sur Xbox One !

Ryse Son of Rome, c'est avant tout l'histoire de Marius Titus, un soldat qui a rejoint l'armée romaine pour venger la mort de sa femme ; un pitch qui n'est pas sans rappeler celui d'un certain God of War. Et tout comme le jeu de SCEA Santa Monica Studio, on a droit à des combats particulièrement violents où le héros ne ressent aucune pitié pour ses adversaires. Concrètement, les affrontements reposent sur un système on ne peut plus simple, avec un bouton pour donner un coup d'épée (X), un autre pour repousser les attaques ennemies (A), et enfin un troisième pour charger avec le bouclier (Y). Ensuite, tout est une question de timing : lorsque le guerrier d'en face est sur le point de donner un coup, il suffit de repousser son attaque pour l'étourdir et le frapper à son tour. Après lui avoir infligé un certain nombre de dégâts, il est possible de l'exécuter via B. L'idée est bonne, mais le souci c'est que le joueur n'est à aucun moment sanctionné lorsqu'il rate une manipulation. Nous avons délibérément appuyé sur les mauvaises touches pendant certains combats, et les coups de Marius faisaient quand même mouche. Du coup, on a cette désagréable impression de faire du button mashing, un peu comme dans Asura's Wrath qui fait preuve d'une tolérance tout aussi déconcertante. La récompense si l'on fait l'effort de presser correctement les touches ? Le droit d'assister à des combats plus spectaculaires et de récupérer toutes sortes de bonus (régénération de la barre de vie par exemple), sans oublier les nombreux points remis aux soldats les plus doués. En fait, l'idée des développeurs de Crytek est de rendre les combats de Ryse Son of Rome accessibles, et que ceux qui ne sont pas nés avec une manette entre les mains ne soient pas désavantagés par rapport aux autres.

Nous avons délibérément appuyé sur les mauvaises touches pendant certains combats, et les coups de Marius faisaient quand même mouche. Du coup, on a cette désagréable impression de faire du button mashing, un peu comme dans Asura's Wrath."

Maintenant, il faut reconnaître qu'il existe toujours un peu de challenge dans le jeu, car il n'est pas rare que l'on se retrouve encerclé par deux voire trois ennemis. Et ces derniers n'attendent pas forcément leur tour pour sauter à la gorge de Marius Titus, dont la jauge de santé ne se rafistole pas toute seule entre deux combats. Les coups en traître sont nombreux, surtout avec une caméra qui n'offre pas tout le temps un champ de vision optimal. L'autre point qui demeure encore flou, c'est l'exploration sur laquelle rien n'a été dit. Ryse Son of Rome se réduira-t-il à un enchaînement d'affrontements où sera-t-il possible de se balader dans les niveaux ? Silence radio. Quoi qu'il en soit, les graphismes du jeu sont tout simplement impressionnants, et il ne s'agit là que d'un titre de lancement. L'animation des personnages est d'une fluidité exemplaire, et on ne parle même pas des animations faciales saisissantes de réalisme. On peut même distinguer la langue de Marius à chaque syllable qu'il prononce. La première partie de la démo qui nous a été présentée permettait d'assister au débarquement des troupes dirigées par le héros, avec des explosions au quatre coin de l'écran qui illustraient parfaitement le soin apporté à l'atmosphère visuelle et sonore de Ryse Son of Rome. Bref, du grand spectacle. Si le titre de Crytek fera la part belle aux combats sanglants, d'autres aspects propres à l'époque seront abordés. On pense notamment à la séquence durant laquelle il fallait avancer en tortue, pour ne pas s'exposer aux archers adverses. En pressant Y donc, il était possible de se planquer derrière les boucliers jusqu'à ce que l'on soit suffisamment proche pour lancer à son tour des javelots. Quant à la troisème partie de cette version d'essai, elle mettait surtout en avant le travail d'équipe entre le héros et ses partenaires afin de prendre possession de la tour.

TOUS LES COMBATS MÈNENT À ROME

D'ailleurs, en parlant de travail d'équipe, les développeurs de Crytek ont précisé qu'il y aurait bel et bien un mode coopération dans Ryse Son of Rome, où deux joueurs devront affronter des vagues successives d'ennemis dans le Colisée. Enfin, notons que le jeu sera compatible avec le Xbox Smartglass grâce auquel il sera possible, entre autres, de suivre en temps réel sa progression dans les différents niveaux. Mieux encore, les joueurs pourront placer sur la frise des vidéos qui permettront aux autres membres de la communauté de voir comment franchir une séquence précise par exemple, ou alors comment remporter le maximum de points à tel passage. Vous l'aurez compris, si Ryse Son of Rome est encore loin de nous avoir livré tous ses secrets, il s'annonce déjà comme une excellente rampe de lancement pour une Xbox One qui compte quelques exclusivités plus qu'intéressantes.