Road To Cannes !
La semaine dernière, JeuxActu.com était à Cannes à l'occasion du 18e Festival International des Jeux.
Le week-end dernier, JeuxActu.com s'est rendu à un show organisé dans le luxueux Palais des Festivals et des Congrès de Cannes. Rassemblant les meilleurs gamers du monde, le Festival International des Jeux s'adressait également aux passionnés des jeux de plateau, ainsi qu'aux visiteurs les plus jeunes avec la présence de jouets en tous genres. Bref, un salon durant lequel le jeu était l'unique leitmotiv. C'est donc dans l'optique de vous fournir un compte-rendu convenable des moments chauds de cette semaine ludique, que nous avons envoyé notre reporter de choc SCSK, un habitué des missions impossibles que certains parmi vous connaissent déjà. Et ce n'est qu'après avoir passé une douzaine d'heures en compagnie de la Gnouz Corp. dans un camping-car pitoyable, que notre rédacteur a enfin pu arriver sur les lieux du crime. Action !
Ce n'est pas tous les jours que l'on a la chance de se rendre aux alentours de la Croisette afin de participer à de nombreux tournois de classe mondiale. Entre Soulcalibur 2, The King of Fighters 2003 ou bien encore Hyper Street Fighter II : The Anniversary Edition, il y avait de quoi organiser des combats légendaires qui resteront longtemps dans les objectifs des caméscopes numériques. Sans compter les stands classiques que représentaient la XBox League et les Oldies, nos têtes se sont également tournées vers ceux de la Nintendo League et de Japan-Type.
Soulcalibur 2
Sans aucun doute la plus grosse attraction du salon. Pourquoi ? Rappel des faits : en été 2003, Guardimpact.com et Shoryuken.com organisent l'Evolution 2003, un salon exclusivement dédié aux beat them up parmi lesquels on peut compter Soulcalibur 2. DaN, notre champion national, brille particulièrement dans cette compétition puisqu'il termine à la première place après avoir maltraité les meilleurs soulcaliburiens américains. Une fessée qui, comme vous pouvez vous en douter, est restée en travers la gorge de ceux qui se sont longtemps considérés comme les maîtres absolus de la discipline. Si la délégation américaine avait fait le déplacement jusqu'à Cannes, ce n'était donc pas seulement pour des raisons amicales. Certes, chaque fin de combat était ponctuée d'une poignée de main sincère ; mais la revanche que les XCTU, Aris, RTD et autres neveux de l'Oncle Sam devait prendre sur DaN The Nightmare, était dans tous les esprits. Autant vous le dire tout de suite : la communauté française de Soulcalibur a subi une lourde défaite, tant en single qu'en team.
Samedi avait lieu le Team Tournament dans lequel plusieurs équipes composées de 8 joueurs (5 titulaires et 3 remplaçants) et réparties dans quatre poules différentes devaient s'affronter. Une partie se déroulait en plusieurs étapes. Les deux premières manches étaient des Team Survival, un mot barbare qui résume un concept simple. En effet, l'équipe gagnante était celle qui réussissait la première à éliminer tous les joueurs de l'équipe adverse; ce qui lui permettait par la même occasion d'empocher un point crucial pour la victoire finale. Venaient ensuite les fameux duels durant lesquels 4 joueurs de chaque équipe se livraient un combat sans merci. Le vainqueur du duel était celui qui remportait trois matches. Là encore, un duel remporté rapportait un point à l'équipe. Au final, la première team à totaliser quatre points remportait la rencontre. Il est vrai que les nouvelles règles instaurées par ce Team Tournament peuvent être déroutantes au départ, mais force est de constater que cela rajoute du piment dans le jeu. Car même en ayant perdu les Team Survival, une équipe peut toujours miser sur les duels pour engranger des points. Bref, l'équipe américaine a survolé de haut, très haut ce tournoi en infligeant, en finale, un cinglant 4-0 à l'équipe française. De quoi faire pleurer les disciples de Molière...!
Dimanche, c'était au tour du Solo Tournament de faire sa loi. Cette fois-ci, c'était 64 joueurs qui étaient placés sous le feu des projecteurs. Durant toute la semaine, la CTPL (Console Tourney Professional League pour les connaisseurs) avait organisé des mini tournois dont les vainqueurs étaient qualifiés pour participer au bouquet final. Pour écrémer tout ce beau monde, pas moins de seize poules auront été nécessaires. Pour l'anecdote, notre cher SCSK n'est pas sorti vivant du poulailler, mais était tout de même satisfait de s'être fait rayer le visage par des joueurs étrangers au niveau de jeu remarquable. Les 32 rescapés des phases qualificatives se retrouvaient ensuite dans un tableau divisé en deux parties : la winner bracket et la loser bracket. Il s'agit d'un système qui offre en quelque sorte un 'continue' à chacun des joueurs. En effet, le perdant n'est pas éliminé directement, mais tombe dans la loser bracket, ce qui lui laisse encore une chance de remporter le tournoi; car la grande finale oppose le vainqueur de la winner bracket au vainqueur de la loser bracket. Et pour établir un certain équilibre, le finaliste issu de la loser bracket doit remporter deux victoires de suite sur le finaliste issu de la winner bracket pour soulever la coupe. C'est pourquoi Dan The Nightmare devait gagner deux défis de cinq points face à Aris qui, lui, ne devait n'en remporter qu'un seul. Une victoire 5-1 du joueur américain scella le sort du français qui n'avait pas à rougir de sa défaite.
L'ambiance qui a régné tout au long du week-end était magnifique. Oublions un peu notre chauvinisme, et félicitons tout de même les joueurs américains qui ont eu les nerfs assez solides pour faire face à un public acquis à la cause des joueurs français. Cette gifle donnée par la Maison Blanche promet une revanche épique cet été lors de l'Evolution 2004 ! Aris avait prévenu son monde en affirmant avant même de débarquer dans le sud de la France qu'il était venu reprendre au héros français ce qui lui avait volé quelques mois plus tôt. Lors de la remise des prix, c'était exactement l'inverse qui se produisit, Dan The Nightmare crachant au micro que la prochaine fois, ce sera Aris qui sera au tapis. Encore faut-il trouver en France, voire en Europe un Voldo aussi redoutable que celui du barbu venu des Etats-Unis...!
Nintendo League
Nous serions tentés de dire que le stand de la Nintendo League reflétait l'image qu’essaie de donner la firme de Kyoto depuis maintenant plusieurs années; à savoir une compagnie qui vend du jeu avant tout. Les animateurs du stand semblaient avoir misé sur une simplicité qui contrastait énormément avec le matériel mis en place par la XBox League. Des tables, des chaises, des téléviseurs, des Gamecube et quelques logos en guise de décoration, voilà ce que l'association vouant un culte au plombier moustachu avait emporté comme fournitures. Cela rappelait même le stand que CubeNation.com avait mis en place à l'occasion du Fan-Festival. Ce qui est excellent, c'est de voir qu'avec des moyens financiers apparemment limités, la troupe a réussi à animer les nombreux tournois organisés de façon efficace. Par exemple, le tournoi Mario Kart : Double Dash !! était tout simplement fabuleux ! Qui a dit que les consoles Nintendo étaient pour les enfants ? Quand on voit des grands dadais se tirer la bourre avec des carapaces rouges, on peut se poser des questions, non ? Quand on voit des vieux briscards de 30 ans (NDRC : Comment ça ? 30 ans, c’est vieux ?) jeter la manette de rage parce qu'ils ont terminé dernier de la course, on se dit finalement qu'il n'y pas que les gamins qui pleurent pour un rien.
Le règlement du tournoi était bien ficelé, avec le LAN comme chef d'orchestre. En guise de phases qualificatives, 8 joueurs d'une même poule se coursaient à travers différentes pistes sélectionnées de façon aléatoire par le CPU. A chaque fin de course, les joueurs annonçaient eux-mêmes les résultats à l'arbitre qui attribuait les points en fonction de leur classement. A la fin de la session, la liste des qualifiés était donnée, et la session suivante pouvait débuter. Mario Kart : Double Dash !! est un titre qui n'est immunisé contre les vices comme la plupart des joueurs le pensent. En effet, nous avons pu constater qu'une certaine maîtrise du dérapage accélérateur ainsi qu'une parfaite connaissance des tracés étaient indispensables pour terminer à une place honorable. Pour espérer briguer de façon régulière l'une des trois premières positions, il ne fallait pas commettre la moindre erreur, ou sinon être capable de la rattraper dès les mètres suivants. Jouer en LAN à Mario Kart : Double Dash !! est vraiment stressant. A l'inverse de Mario Kart 64 dans lequel il était possible de savoir à l'avance ce que le concurrent compter nous lancer comme attaque, on ne peut que se concentrer que sur une seule chose : notre écran. De ce fait, il faut non seulement être offensif, mais également assurer ses arrières avec des items à vocation défensive. Il est indéniable que la Nintendo League commence à se faire un nom à travers la licence Mario Kart. Nombreux sont les joueurs présents à Cannes qui avaient déjà squatté le stand lors de la T-Lan.
Hormis Mario Kart : Double Dash !!, d'autres jeux faisaient l'objet de tournois dans la semaine. C'est notamment le cas de Super Smash Bros Melee et F-Zero GX qui ont apparemment impressionné les non-initiés du paddle. Et c'est sans doute l'avantage que le stand avait par rapport aux autres boutiques improvisés du coin : afficher des jeux conviviaux, accessibles à tous et ne nécessitant pas des heures d'entraînement pour y prendre du plaisir. Kirby Air Ride et Naruto étaient aussi de la partie.
J-Type : The King of Fighters 2003
Attendu avec impatience par les inconditionnels de la série, The King of Fighters 2003 était en exposition au stand J-Type. Sa sortie étant programmée pour le 11 mars prochain sur Neo Geo au pays du Soleil Levant, il était donc possible d'avoir un avant-goût de ce que le dernier opus de la saga a dans le ventre. SNK Playmore a vraiment fait du très bon boulot en nous offrant un titre graphiquement réussi et à l'animation toujours aussi soignée. La nouveauté réside principalement dans la gestion des matches. En effet, le combat ne dure maintenant qu'un seul round durant lequel il est possible de changer de personnage comme on le souhaite. Nous n'avons pas assez joué au jeu pour vous affirmer si ce nouvel alinéa dans le code The King of Fighters va influencer les situations de camping, mais il est certain que les furies au pif et à l'emporte pièce vont se raréfier. La moindre faute commise est payée cash !
J-Type n'a pas manqué l'occasion d'organiser un tournoi dont le premier prix était ni plus ni moins la cartouche The King of Fighters 2003, version Neo Geo s'il vous plaît. Et étant donné le prix que coûte ce genre de joujou, autant dire que le jeu en valait la chandelle. Nous n'avons pas assisté aux matches qualificatifs, et nous nous sommes uniquement intéressés au phénomène à partir des demi-finales, et particulièrement celle opposant Kiff au champion de France de la version 2002. Equilibrée au départ, la rencontre a rapidement tourné à l'avantage de Kiff qui a finalement terrassé son adversaire 10-3. Alfonso Recio, le speaker du stand, ne s'est pas fait prier pour rappeler que le gameplay du cru 2003 de la saga ne ressemblait en aucun cas à celui du chapitre 2002. Un nouvel apprentissage est donc indispensable pour connaître sur le bout des doigts les nouveaux timings, les nouveaux coups, les nouveaux bugs... Pour ceux que cela pourrait intéresser, la grande finale du tournoi entre Bruno Vaysse et Kiff aura lieu à J-Type. A ne manquer sous aucun prétexte, ambiance garantie !
The King of Fighters 2003 n'était pas le seul produit exposé par Stéphane et toute son équipe. Les articles vendus habituellement au magasin étaient modestement étalés sur les tables du stand. Plus que du business, c'est un véritable service de qualité ainsi qu'une ambiance chaleureuse que J-Type tient à offrir aux gamers. Il n'y avait qu'à écouter Alfonso Recio pour se rendre compte que l'équipe J-Type est composée de véritables passionnés des jeux vidéo. Vous aurez prochainement l'occasion d'en savoir beaucoup plus sur cette nouvelle enseigne, Stéphane ayant bien voulu répondre à nos questions au sujet de sa boutique et de l'import en général.
Ce Festival International des Jeux a le mérite d'avoir su réunir une partie des meilleurs joueurs de la planète. Même si nous avons l'impression que les douze heures de route n'ont pas été totalement rentabilisées, le spectacle proposé n'a pas été de mauvais goût. En fait, nous aurions surtout aimé voir un peu plus de niveau sur certains titres tels que les jeux musicaux par exemple. Les danseurs présents étaient loin d'être à la rue, mais il faut reconnaître que la classe et la grâce des John Travolta américains sont inimitables. Cela dit, l'ambiance sur la piste était, elle, bien présente et c'est sans doute le principal pour les participants qui ont eu le courage de monter sur scène. Pour sa 18e édition, le salon semble encore avoir attiré pas mal de monde. Si nous avons l’occasion de retourner bronzer sur la plage cannoise, comptez sur nous pour faire un petit tour au Palais de la Croisette.
Ce n'est pas tous les jours que l'on a la chance de se rendre aux alentours de la Croisette afin de participer à de nombreux tournois de classe mondiale. Entre Soulcalibur 2, The King of Fighters 2003 ou bien encore Hyper Street Fighter II : The Anniversary Edition, il y avait de quoi organiser des combats légendaires qui resteront longtemps dans les objectifs des caméscopes numériques. Sans compter les stands classiques que représentaient la XBox League et les Oldies, nos têtes se sont également tournées vers ceux de la Nintendo League et de Japan-Type.
Soulcalibur 2
Sans aucun doute la plus grosse attraction du salon. Pourquoi ? Rappel des faits : en été 2003, Guardimpact.com et Shoryuken.com organisent l'Evolution 2003, un salon exclusivement dédié aux beat them up parmi lesquels on peut compter Soulcalibur 2. DaN, notre champion national, brille particulièrement dans cette compétition puisqu'il termine à la première place après avoir maltraité les meilleurs soulcaliburiens américains. Une fessée qui, comme vous pouvez vous en douter, est restée en travers la gorge de ceux qui se sont longtemps considérés comme les maîtres absolus de la discipline. Si la délégation américaine avait fait le déplacement jusqu'à Cannes, ce n'était donc pas seulement pour des raisons amicales. Certes, chaque fin de combat était ponctuée d'une poignée de main sincère ; mais la revanche que les XCTU, Aris, RTD et autres neveux de l'Oncle Sam devait prendre sur DaN The Nightmare, était dans tous les esprits. Autant vous le dire tout de suite : la communauté française de Soulcalibur a subi une lourde défaite, tant en single qu'en team.
Samedi avait lieu le Team Tournament dans lequel plusieurs équipes composées de 8 joueurs (5 titulaires et 3 remplaçants) et réparties dans quatre poules différentes devaient s'affronter. Une partie se déroulait en plusieurs étapes. Les deux premières manches étaient des Team Survival, un mot barbare qui résume un concept simple. En effet, l'équipe gagnante était celle qui réussissait la première à éliminer tous les joueurs de l'équipe adverse; ce qui lui permettait par la même occasion d'empocher un point crucial pour la victoire finale. Venaient ensuite les fameux duels durant lesquels 4 joueurs de chaque équipe se livraient un combat sans merci. Le vainqueur du duel était celui qui remportait trois matches. Là encore, un duel remporté rapportait un point à l'équipe. Au final, la première team à totaliser quatre points remportait la rencontre. Il est vrai que les nouvelles règles instaurées par ce Team Tournament peuvent être déroutantes au départ, mais force est de constater que cela rajoute du piment dans le jeu. Car même en ayant perdu les Team Survival, une équipe peut toujours miser sur les duels pour engranger des points. Bref, l'équipe américaine a survolé de haut, très haut ce tournoi en infligeant, en finale, un cinglant 4-0 à l'équipe française. De quoi faire pleurer les disciples de Molière...!
Dimanche, c'était au tour du Solo Tournament de faire sa loi. Cette fois-ci, c'était 64 joueurs qui étaient placés sous le feu des projecteurs. Durant toute la semaine, la CTPL (Console Tourney Professional League pour les connaisseurs) avait organisé des mini tournois dont les vainqueurs étaient qualifiés pour participer au bouquet final. Pour écrémer tout ce beau monde, pas moins de seize poules auront été nécessaires. Pour l'anecdote, notre cher SCSK n'est pas sorti vivant du poulailler, mais était tout de même satisfait de s'être fait rayer le visage par des joueurs étrangers au niveau de jeu remarquable. Les 32 rescapés des phases qualificatives se retrouvaient ensuite dans un tableau divisé en deux parties : la winner bracket et la loser bracket. Il s'agit d'un système qui offre en quelque sorte un 'continue' à chacun des joueurs. En effet, le perdant n'est pas éliminé directement, mais tombe dans la loser bracket, ce qui lui laisse encore une chance de remporter le tournoi; car la grande finale oppose le vainqueur de la winner bracket au vainqueur de la loser bracket. Et pour établir un certain équilibre, le finaliste issu de la loser bracket doit remporter deux victoires de suite sur le finaliste issu de la winner bracket pour soulever la coupe. C'est pourquoi Dan The Nightmare devait gagner deux défis de cinq points face à Aris qui, lui, ne devait n'en remporter qu'un seul. Une victoire 5-1 du joueur américain scella le sort du français qui n'avait pas à rougir de sa défaite.
L'ambiance qui a régné tout au long du week-end était magnifique. Oublions un peu notre chauvinisme, et félicitons tout de même les joueurs américains qui ont eu les nerfs assez solides pour faire face à un public acquis à la cause des joueurs français. Cette gifle donnée par la Maison Blanche promet une revanche épique cet été lors de l'Evolution 2004 ! Aris avait prévenu son monde en affirmant avant même de débarquer dans le sud de la France qu'il était venu reprendre au héros français ce qui lui avait volé quelques mois plus tôt. Lors de la remise des prix, c'était exactement l'inverse qui se produisit, Dan The Nightmare crachant au micro que la prochaine fois, ce sera Aris qui sera au tapis. Encore faut-il trouver en France, voire en Europe un Voldo aussi redoutable que celui du barbu venu des Etats-Unis...!
Nintendo League
Nous serions tentés de dire que le stand de la Nintendo League reflétait l'image qu’essaie de donner la firme de Kyoto depuis maintenant plusieurs années; à savoir une compagnie qui vend du jeu avant tout. Les animateurs du stand semblaient avoir misé sur une simplicité qui contrastait énormément avec le matériel mis en place par la XBox League. Des tables, des chaises, des téléviseurs, des Gamecube et quelques logos en guise de décoration, voilà ce que l'association vouant un culte au plombier moustachu avait emporté comme fournitures. Cela rappelait même le stand que CubeNation.com avait mis en place à l'occasion du Fan-Festival. Ce qui est excellent, c'est de voir qu'avec des moyens financiers apparemment limités, la troupe a réussi à animer les nombreux tournois organisés de façon efficace. Par exemple, le tournoi Mario Kart : Double Dash !! était tout simplement fabuleux ! Qui a dit que les consoles Nintendo étaient pour les enfants ? Quand on voit des grands dadais se tirer la bourre avec des carapaces rouges, on peut se poser des questions, non ? Quand on voit des vieux briscards de 30 ans (NDRC : Comment ça ? 30 ans, c’est vieux ?) jeter la manette de rage parce qu'ils ont terminé dernier de la course, on se dit finalement qu'il n'y pas que les gamins qui pleurent pour un rien.
Le règlement du tournoi était bien ficelé, avec le LAN comme chef d'orchestre. En guise de phases qualificatives, 8 joueurs d'une même poule se coursaient à travers différentes pistes sélectionnées de façon aléatoire par le CPU. A chaque fin de course, les joueurs annonçaient eux-mêmes les résultats à l'arbitre qui attribuait les points en fonction de leur classement. A la fin de la session, la liste des qualifiés était donnée, et la session suivante pouvait débuter. Mario Kart : Double Dash !! est un titre qui n'est immunisé contre les vices comme la plupart des joueurs le pensent. En effet, nous avons pu constater qu'une certaine maîtrise du dérapage accélérateur ainsi qu'une parfaite connaissance des tracés étaient indispensables pour terminer à une place honorable. Pour espérer briguer de façon régulière l'une des trois premières positions, il ne fallait pas commettre la moindre erreur, ou sinon être capable de la rattraper dès les mètres suivants. Jouer en LAN à Mario Kart : Double Dash !! est vraiment stressant. A l'inverse de Mario Kart 64 dans lequel il était possible de savoir à l'avance ce que le concurrent compter nous lancer comme attaque, on ne peut que se concentrer que sur une seule chose : notre écran. De ce fait, il faut non seulement être offensif, mais également assurer ses arrières avec des items à vocation défensive. Il est indéniable que la Nintendo League commence à se faire un nom à travers la licence Mario Kart. Nombreux sont les joueurs présents à Cannes qui avaient déjà squatté le stand lors de la T-Lan.
Hormis Mario Kart : Double Dash !!, d'autres jeux faisaient l'objet de tournois dans la semaine. C'est notamment le cas de Super Smash Bros Melee et F-Zero GX qui ont apparemment impressionné les non-initiés du paddle. Et c'est sans doute l'avantage que le stand avait par rapport aux autres boutiques improvisés du coin : afficher des jeux conviviaux, accessibles à tous et ne nécessitant pas des heures d'entraînement pour y prendre du plaisir. Kirby Air Ride et Naruto étaient aussi de la partie.
J-Type : The King of Fighters 2003
Attendu avec impatience par les inconditionnels de la série, The King of Fighters 2003 était en exposition au stand J-Type. Sa sortie étant programmée pour le 11 mars prochain sur Neo Geo au pays du Soleil Levant, il était donc possible d'avoir un avant-goût de ce que le dernier opus de la saga a dans le ventre. SNK Playmore a vraiment fait du très bon boulot en nous offrant un titre graphiquement réussi et à l'animation toujours aussi soignée. La nouveauté réside principalement dans la gestion des matches. En effet, le combat ne dure maintenant qu'un seul round durant lequel il est possible de changer de personnage comme on le souhaite. Nous n'avons pas assez joué au jeu pour vous affirmer si ce nouvel alinéa dans le code The King of Fighters va influencer les situations de camping, mais il est certain que les furies au pif et à l'emporte pièce vont se raréfier. La moindre faute commise est payée cash !
J-Type n'a pas manqué l'occasion d'organiser un tournoi dont le premier prix était ni plus ni moins la cartouche The King of Fighters 2003, version Neo Geo s'il vous plaît. Et étant donné le prix que coûte ce genre de joujou, autant dire que le jeu en valait la chandelle. Nous n'avons pas assisté aux matches qualificatifs, et nous nous sommes uniquement intéressés au phénomène à partir des demi-finales, et particulièrement celle opposant Kiff au champion de France de la version 2002. Equilibrée au départ, la rencontre a rapidement tourné à l'avantage de Kiff qui a finalement terrassé son adversaire 10-3. Alfonso Recio, le speaker du stand, ne s'est pas fait prier pour rappeler que le gameplay du cru 2003 de la saga ne ressemblait en aucun cas à celui du chapitre 2002. Un nouvel apprentissage est donc indispensable pour connaître sur le bout des doigts les nouveaux timings, les nouveaux coups, les nouveaux bugs... Pour ceux que cela pourrait intéresser, la grande finale du tournoi entre Bruno Vaysse et Kiff aura lieu à J-Type. A ne manquer sous aucun prétexte, ambiance garantie !
The King of Fighters 2003 n'était pas le seul produit exposé par Stéphane et toute son équipe. Les articles vendus habituellement au magasin étaient modestement étalés sur les tables du stand. Plus que du business, c'est un véritable service de qualité ainsi qu'une ambiance chaleureuse que J-Type tient à offrir aux gamers. Il n'y avait qu'à écouter Alfonso Recio pour se rendre compte que l'équipe J-Type est composée de véritables passionnés des jeux vidéo. Vous aurez prochainement l'occasion d'en savoir beaucoup plus sur cette nouvelle enseigne, Stéphane ayant bien voulu répondre à nos questions au sujet de sa boutique et de l'import en général.
Ce Festival International des Jeux a le mérite d'avoir su réunir une partie des meilleurs joueurs de la planète. Même si nous avons l'impression que les douze heures de route n'ont pas été totalement rentabilisées, le spectacle proposé n'a pas été de mauvais goût. En fait, nous aurions surtout aimé voir un peu plus de niveau sur certains titres tels que les jeux musicaux par exemple. Les danseurs présents étaient loin d'être à la rue, mais il faut reconnaître que la classe et la grâce des John Travolta américains sont inimitables. Cela dit, l'ambiance sur la piste était, elle, bien présente et c'est sans doute le principal pour les participants qui ont eu le courage de monter sur scène. Pour sa 18e édition, le salon semble encore avoir attiré pas mal de monde. Si nous avons l’occasion de retourner bronzer sur la plage cannoise, comptez sur nous pour faire un petit tour au Palais de la Croisette.
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