NHL 11

Le moins que l'on puisse dire, c'est que NHL 11 - prévu pour cet automne sur Xbox 360 et PS3 - n'apportera pas de changements majeurs par rapport à l'édition 2010. Sean Ramjagsingh, le producteur jeu, n'avait pas vraiment l'air d'affirmer l'inverse d'ailleurs, en s'attardant essentiellement sur les améliorations de son moteur physique intégrées par ses équipes. A l'image du travail qui a été fait pour NBA Elite 11, les chocs ont gagné en réalisme et seront désormais gérés en temps réel, ce qui permettra de rendre les réactions des joueurs moins prévisibles. Exemple à l'appui, on pouvait alors s'apercevoir que le même type de collision aboutissait sur deux chutes différentes. En practice, forcément, ce n'est pas très parlant. Mais en condition de jeu, surtout lorsque l'on connaît les volets précédent sur le bout des doigts, la suppression des animations scriptées met un plus de pression sur les épaules du joueur, car cela implique un changement des habitudes ; le genre de chose à vous mettre de mauvaise humeur. Afin de rendre les matches encore plus spectaculaires que les années précédentes, NHL 11 attibuera des gestes supplémentaires aux hockeyeurs. Ceux-ci pourront tenter désespérément de tirer au but, même allongés sur le seul, ou bien alors perdre leur cross en pleine action. Il sera même possible de s'aider des patins pour ne pas perdre le contrôle du palet, NHL 11 misant clairement la carte de l'attaque à tout va. Cela dit, les défenseurs auront également leur mot à dire, et toute une palette de mouvements a également été conçue pour leur permettre de bloquer les offensives adverses efficacement. En termes de contenu, on retrouvera les modes de jeu classiques - Be A GM, Be A Pro, Season Mode entre autres - ainsi que la Ligue canadienne de hockey et ses trois ligues régionales. Si NHL 11 ne révolutionnera certainement pas la série, on ne peut pas non plus lui reprocher de s'appuyer sur une recette qui fonctionne. Et puis comme la concurrence incarnée par la saga NHL 2K est loin d'être féroce, il n'y a vraiment pas de quoi s'affoler. Attention cependant à ne pas trop se reposer sur ses lauriers.