GTA 6 : il s'agit bien du prochain jeu de Rockstar, des précisions sur son développement
Habitué à faire l’objet d’innombrables rumeurs, GTA 6 semble s’offrir cette fois-ci quelques certitudes par le biais de l’incontournable Jason Schreier. En effet, le journaliste de Kotaku est parvenu à obtenir quelques précisions sur le développement du jeu, notamment en interrogeant une quinzaine de salariés ou d’ex-employés de la maison. Selon les confidences qui lui ont été faites, le chantier n’en serait qu’à ses débuts, ce qui ne permettrait pas vraiment de mesurer les efforts de Rockstar Games en matière de conditions de travail.
En effet, la société fondée par les frères Houser est réputée pour la cadence infernale qu’elle impose à ses équipes ; manifestement, c’est le prix à payer pour profiter de chefs-d’œuvre tels que Red Dead Redemption 2. Afin de s’éloigner de cette culture du crunch à laquelle ses différents studios se sont habitués malgré eux, l’éditeur aurait donc l’intention de concevoir GTA 6 d’une tout autre façon. Plus concrètement, l’idée serait de lancer le jeu avec une map d’envergure moindre (mais qui resterait néanmoins énorme par rapport aux autres open-world) que les développeurs étendraient ensuite à travers des mises à jour régulières. Du coup, le planning des équipes serait plus digeste et n'exigerait plus des journées interminables.
Une page semble donc se tourner chez Rockstar Games ; en réalité, elle l’est depuis le départ de l’emblématique Dan Houser. Jusqu’alors, il laissait la paperasse à son frangin Sam pour mieux se focaliser sur le créatif. Il n’a jamais caché que lui, Mike Unsworth, Rupert Humphries, Lazlow Jones (des intimes avec qui il collaborait depuis plus de 12 ans) avaient travaillé comme des malades sur le scénario de Red Dead Redemption 2, quitte à cumuler une centaine d’heures de boulot par semaine dans la dernière ligne droite.
Voilà pourquoi chez Rockstar Games, un certain nombre d’employés pensent qu’en quittant son poste, il a également emmené avec lui certaines mauvaises habitudes. Les réécritures et changements de dernière minute devraient être moins fréquents, sachant que des managers jugés nocifs ont également été priés de plier bagage. En résumé, le climat serait devenu moins oppressant, et même ceux qui pensaient démissionner ces deux dernières années se verraient bien poursuivre l’aventure, finalement. Comme quoi.