GC 08 > FUEL

Le scénario de FUEL ne se déroule pas dans un monde post-apocalyptique, loin de là. Mais les cadres d'Asobo reconnaissent que le futur dépeint par le jeu n'incite pas à l'optimisme. Pour être précis, les êtres humains ont fini par épuiser toutes les réserves de pétrole disponibles sur la planète, et ont été contraints de se tourner vers d'autres énergies alternatives. Cela dit, certaines têtes brûlées tiennent absolument à mettre la main sur les quelques litres d'or noir qui subsistent encore dans les régions nord américaines, et vont donc investir une carte de plusieurs milliers de kilomètres carrés, 14 400 pour être exact. Le premier aspect qu'a souligné David Dedeine, Chief Creative Officer d'Asobo, durant la présentation de FUEL, c'est qu'il sera possible de naviguer sur la carte sans le moindre temps de chargement, l'argument qui tue paraît-il. Comme nous vous le précisions quelques lignes plus haut, les variations climatiques joueront un rôle prépondérant dans FUEL, puisqu'en plus d'affronter les traditionnelles averses et autres ciels nuageux, il faudra également composer avec des tempêtes de sable, de véritables tornades, ou bien encore un brouillard particulièrement épais.

Un cycle jour-nuit a même été pensé, tandis que le joueur pourra compter sur un GPS que les développeurs n'hésitent pas à qualifier d'intelligent."

Le réalisme sera également au rendez-vous, puisqu'il ne s'agira pas de conduire sous une averse qui ne durera qu'une vingtaine de secondes par exemple, mais de dompter une météo capricieuse qui pourra décider du sort d'une course. Un cycle jour-nuit a même été pensé, tandis que le joueur pourra compter sur un GPS que les développeurs n'hésitent pas à qualifier d'intelligent. En effet, en plus de recalculer l'itinéraire si le pilote choisit d'emprunter un autre chemin pour une raison quelconque, le GPS sera également capable d'indiquer le chemin à suivre en fonction du véhicule qu'il aura sélectionné. En parlant des véhicules, il devrait y en avoir environ 70 pour six grandes familles : motos, camions, quads, SUV, muscles cars, véhicules spéciaux. Asobo est resté muet quant aux caractéristiques techniques qui permettront de définir les forces et les faiblesses de la monture. On repassera. Comme on pouvait s'en douter, FUEL adoptera une attitude proche de la simulation, même si certaines aides permettront d'obtenir une conduite plus tournée vers l'arcade à priori. Les dégâts seront bel et bien au rendez-vous, mais leur impact sur la conduite n'a pas encore été déterminé. Les différents revêtements qu'il faudra limer influenceront naturellement la tenue de route du véhicule. Parmi les modes de jeu que l'on aura le droit de torturer dans FUEL figure une rubrique Carrière qui permettra, entre autres, de débloquer des challenges additionnels. En fonction de la zone de la map dans laquelle on se trouvera, entre 5 et 10 compétitions annexes seront à découvrir. Décidé à profiter des 14 400 kilomètres carrés offerts par la carte, les développeurs ont pensé à fournir un éditeur de missions qui offrira au joueur l'opportunité de créer ses propres courses, et de les partager ensuite sur le réseau. Les possibilités dans ce domaine paraissent infinies. Concernant le mode en ligne, FUEL autorisera des parties jusqu'à 16 joueurs. Pas plus. Pour conclure, on pourra toujours évoquer la vidéo teaser de quelques secondes qui fut diffusée à la fin de la démonstration. La réalisation n'est pas convaincante du tout, mais lorsque l'on sait que les développeurs ont travaillé cinq ans pour concevoir le moteur de FUEL, on imagine difficilement que les choses resteront en l'état; du moins pour les graphismes, soyons clairs. La sortie de du jeu est programmée pour l'année prochaine sur Xbox 360, PlayStation 3 et PC.