[E3] Gears of War


[E3] Gears of War

Comment oublier Gears of War ? Déjà bien prometteur à l'E3 dernier, le dernier né des studios Epic Games aura fait grand bruit cette année en faisant office d'amuse-gueule mardi dernier, lors de la conférence de presse Microsoft. Après nous avoir fait vibrer pendant près de dix minutes, il était impossible pour nous de ne pas aller faire une petite visite au stand de Microsoft pour tâter le jeu. Pour cela, il fallait montrer patte blanche car seuls les plus privilégiés pouvaient accéder à la session multijoueur et repartir avec une façade Xbox 360 collector. Ca tombe, c'est ce qu'on a fait. Compte-rendu.


Le simple rappel de la séquence de gameplay qui a servi à ouvrir la conférence de presse Microsoft suffit pour dresser nos poils sur l'échine. Tel un revers de phalanges inattendu, Gears of War a frappé fort là où personne ne l'attendait. Vous comprendrez alors notre émoi lorsqu'en vérifiant dans notre planning, une session de jeu nous était réservé. Très tôt ce matin, nous nous sommes donc rendus sur le stand Microsoft pour assister à la session de jeu privée. Ceux qui faisaient partie des heureux élus ont donc pu goûter à l'effet Gears of War. Peut-être pas celle qu'on attendait le plus puisqu'il s'agissait d'une partie multijoueur qui opposait huit joueurs répartis en équipe. D'un côté, les humains, affichant des armures éclatante et de l'autre, les aliens à la carrure imposante et qui, il faut l'avouer, ont tout simplement la classe totale. Pas le temps de se poser de futiles questions quant au choix de la race, les développeurs sur place nous ont tout de suite mis dans le bain en nous invitant à mesurer nos forces.

Fragguer ou tronçonner ?

La seule map disponible, certes un peu petite, était suffisamment bien level-designeé pour être tout de suite pris dans le jeu. Des carcasses de voitures, des arcades en ruines, de quoi se cacher et interagir avec le décor, tout était minutieusement préparé pour que l'affrontement entre les deux équipes ait lieu rapidement et évitant ainsi les campeurs à rester figés sur une même position. Et oui, contrairement à ce qu'on pourrait penser, peut-être même à juste titre, Gears of War est loin, très loin d'être un jeu bourrin. S'il offre une action soutenue, il n'en reste pas moins que son gameplay permet de la jouer fine et la possibilité de faire fonctionner la tronçonneuse de son gros fusil d'assaut obligeait les joueurs à ne pas tirer au moindre mouvement. Et oui, couper en deux son adversaire au corps à corps est bien plus jouissif que de lui asséner une rafale de balles dans le corps. A ce propos, s'il arrivait que l'on soit stoppé en pleine course par quelques tirs bien placés, plusieurs possibilités s'offre aux joueurs extérieurs. La première étant de nous achever, soit à distance ou soit au corps à corps en lui donnant un coup de pied fatal (via le bouton X). La seconde possibilité est adressée aux co-équipiers qui peuvent filer un coup de pouce en relevant la victime. Un élément du gameplay qui oblige les joueurs à jouer en équipe et ne pas avancer l'arme au poing, le doigt en continu sur la gâchette. D'un point de vue graphique, Gears of War fait sans aucun doute partie des jeux les plus beaux du salon. Les images et les vidéos que l'on a vu pendant la conférence de presse parlent d'elles-mêmes et on peut d'ores et déjà tabler sur un futur hit de la Xbox 360 et pourrait bien faire remonter les ventes de la console.




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