DOOM Eternal : on y a rejoué et c'est toujours aussi sauvage, brutal et jouissif !

À trois mois du grand retour du Slayer (20 mars), Bethesda Softworks nous a conviés à une nouvelle démo de DOOM Eternal, afin que l'on constate les progrès réalisés par id Software depuis le premier contact en juin 2019. Cette fois-ci, il ne s'agissait pas d'une simple mise en bouche mais des trois premières heures de la campagne solo : un sacré morceau qui nous aura occupés une demi-journée. Vous devez certainement vous en douter, notre enthousiasme n’a pas faibli d’un poil au terme de cette nouvelle prise en main. Hell Awaits !

Techniquement irréprochable (à peine quelques petits bugs d’affichage sur la version que nous avons essayée), le jeu est vraiment impressionnant avec un framerate hyper élevé et un maximum de détails affichés, qu’il s’agisse des nombreuses particules, des os brisés, ou des viscères des créatures étripées.

RADIO NOSTALGIE
Attention, le challenge s'annonce corsé, et s'il n’est en rien d’obligatoire pour terminer le jeu, ça reste un moyen intelligent de gonfler la replay value de DOOM Eternal. De même, la collecte des nombreux objets devrait demander pas mal de temps à ceux qui veulent platiner le titre. Coté gameplay, c'est toujours aussi joussif, nerveux et rapide. Le Slayer dispose du double jump et d’un dash (associé à un cooldown ridiculement court), et peut encore accélérer grâce au grappin du fusil à double canon poétiquement baptisé Meathook (crochet à viande). La vitesse du personnage a clairement été revue à la hausse par rapport au précédent opus, ce qui permet d’une part de rester en vie (un arrêt de plus de trois secondes signifie généralement la mort), mais aussi de profiter d’un gameplay bien plus aérien. On se dirige assez librement quand on prend de la hauteur, les finishs sur les ennemis volants et le meathook se montrant particulièrement précieux dans ces moments-là. DOOM Eternal devient même un jeu de plates-formes assez exigeant, les développeurs nous ayant confirmé qu’il était possible de boucler les niveaux sans jamais toucher le sol.
Certains démons se détestent cordialement, et lorsque l’on arrive dans une nouvelle zone, il n’est pas rare de les surprendre en plein combat.
Précisons que si l’univers est désormais bien plus vertical et inspiré des jeux de plates-formes, il est aussi moins labyrinthique. Les aller-retours incessants pour dénicher les fameux pass jaunes, rouges et bleus semblent révolus, même si l’exploration reste de mise. Le level design doit être intelligemment exploité pour faciliter nos déplacements, échapper aux ennemis, ou même pour les combattre. En dehors des munitions, on trouve des barils d’explosifs, des mines bien puissantes, ou encore des pièges. D'ailleurs, on a découvert un niveau où un interrupteur actionnait de lourdes lames à balancier capables de tout décimer sur leur chemin. Si l’I.A. n’est pas la plus grande tacticienne qui soit, elle n’est pas pour autant stupide. Certains démons se détestent cordialement, et lorsque l’on arrive dans une nouvelle zone, il n’est pas rare de les surprendre en plein combat. Libre au joueur alors de plonger dans la mêlée, ou d’attendre la fin de ce battle royale démoniaque improvisée afin d’avoir moins de créatures à abattre.
HELL’S BELLS

Bref, DOOM Eternal sera clairement l’un des grands jeu de 2020, et on se félicite que le début d’année se soit éclairci avec les multiples reports (Cyberpunk 2077 et FFVII Remake entre autres), afin de pouvoir donner au jeu toute l’attention qu’il mérite.


Déjà enthousiastes quant au potentiel de DOOM Eternal dans le cadre de notre preview précédente, nous sommes sortis de cette nouvelle démo plus chauds que jamais. Si le mode multi (le fameux Battlemode asymétrique, le jeu étant dépourvu de PvP classique) refuse toujours de se montrer, la campagne solo, quant à elle, paraît se reposer sur des bases incroyablement solides et efficaces. Techniquement irréprochable (à peine quelques petits bugs d’affichage sur la version que nous avons essayée), le jeu est vraiment impressionnant avec un framerate hyper élevé et un maximum de détails affichés, qu’il s’agisse des nombreuses particules, des os brisés, ou des viscères des créatures étripées. D’ailleurs, DOOM Eternal tournera en 60fps sur consoles, et plus sur PC (144Hz confirmé, au-delà si votre écran et votre carte graphique suivent). id Software fait partie des grands noms du FPS, et cela se sent immédiatement dans le gameplay, difficilement critiquable, même en étant sévère. Bref, DOOM Eternal sera clairement l’un des grands jeu de 2020, et on se félicite que le début d’année se soit éclairci avec les multiples reports (Cyberpunk 2077 et Final Fantasy VII Remake entre autres), afin de pouvoir donner au jeu toute l’attention qu’il mérite.



