Assassin's Creed : les quêtes annexes du 1er épisode ont été créées en 5 jours, les confessions 13 ans plus tard
Ce qui est fabuleux avec l'industrie du jeu vidéo, c'est qu'elle regorge d'anecdotes particulièrement surprenantes. La dernière en date concerne le tout premier épisode d'Assassin's Creed qui, rappelons-le, est sorti en 2007 sur Xbox 360 et PS3. En fait, Charles Randall (le lead AI designer du jeu) s'est amusé à répondre à un tweet qui demande aux utilisateurs de résumer en cinq mots l'une de leurs pires expériences professionnelles. "Le fils du président y a joué", a-t-il tweeté. Bien évidemment, il ne s'est pas arrêté là et a déroulé toute l'histoire derrière.
"Si vous avez joué au premier Assassin's Creed, vous n'êtes pas sans savoir qu'il y avait des missions avec des cibles à éliminer, mais également tout un tas de quêtes annexes, a-t-il expliqué. Et si je vous disais que toutes ces activités facultatives n'existaient pas lorsque le jeu fut envoyé pour une première validation ? En fait, nous étions sur le point d'expédier le jeu au pressage, la validation se passait très bien, et puis, la nouvelle tombe. Le fils du président y a joué : il dit s'est être ennuyé, qu'il n'y avait pas grand-chose à faire. Du coup, mon supérieur est venu me voir pour me demander d'ajouter des quêtes annexes."
[TWEET id="1264044867434565632" author="Charles Randall"]
L'objectif était clair : intégrer toutes les missions secondaires en cinq jours et sans le moindre bug, car le jeu devait partir en pressage dans la foulée. Après avoir posé ses conditions, Charles Randall et une poignée de ses collaborateurs se sont retrouvés dans une pièce qui leur était dédiée et à laquelle ils étaient les seuls à pouvoir accéder. "Nous avons réussi à intégrer toutes les quêtes annexes, affirme Charles Randall. Il n'y avait presque pas de bugs". L'un d'eux empêchait, entre autres, d'atteindre le maximum de points Gamerscore.
"Avec le recul, j'aurais dû demander beaucoup plus d'argent au lieu d'exiger d'être enfermé dans une pièce", ajoute le bonhomme non sans humour. Par ailleurs, pour éviter tout malentendu, il précise que ces quêtes annexes ont finalement été bénéfiques au jeu, que toutes les personnes impliquées dans l'opération (dont lui) étaient volontaires, qu'Assassin's Creed n'avait absolument pas été difficile à développer, et qu'aucun asset supplémentaire n'avait été conçu. Un moyen, sans doute, d'éviter à Ubisoft un bad buzz.
En tout cas, cette anecdote permet de rappeler qu'Assassin's Creed Valhalla sortira à la fin de cette année sur PS4, PC, Xbox One, Stadia, Xbox Series X et PS5. Peut-être qu'un développeur racontera - quelques années plus tard - les coulisses.
"Si vous avez joué au premier Assassin's Creed, vous n'êtes pas sans savoir qu'il y avait des missions avec des cibles à éliminer, mais également tout un tas de quêtes annexes, a-t-il expliqué. Et si je vous disais que toutes ces activités facultatives n'existaient pas lorsque le jeu fut envoyé pour une première validation ? En fait, nous étions sur le point d'expédier le jeu au pressage, la validation se passait très bien, et puis, la nouvelle tombe. Le fils du président y a joué : il dit s'est être ennuyé, qu'il n'y avait pas grand-chose à faire. Du coup, mon supérieur est venu me voir pour me demander d'ajouter des quêtes annexes."
[TWEET id="1264044867434565632" author="Charles Randall"]
L'objectif était clair : intégrer toutes les missions secondaires en cinq jours et sans le moindre bug, car le jeu devait partir en pressage dans la foulée. Après avoir posé ses conditions, Charles Randall et une poignée de ses collaborateurs se sont retrouvés dans une pièce qui leur était dédiée et à laquelle ils étaient les seuls à pouvoir accéder. "Nous avons réussi à intégrer toutes les quêtes annexes, affirme Charles Randall. Il n'y avait presque pas de bugs". L'un d'eux empêchait, entre autres, d'atteindre le maximum de points Gamerscore.
"Avec le recul, j'aurais dû demander beaucoup plus d'argent au lieu d'exiger d'être enfermé dans une pièce", ajoute le bonhomme non sans humour. Par ailleurs, pour éviter tout malentendu, il précise que ces quêtes annexes ont finalement été bénéfiques au jeu, que toutes les personnes impliquées dans l'opération (dont lui) étaient volontaires, qu'Assassin's Creed n'avait absolument pas été difficile à développer, et qu'aucun asset supplémentaire n'avait été conçu. Un moyen, sans doute, d'éviter à Ubisoft un bad buzz.
En tout cas, cette anecdote permet de rappeler qu'Assassin's Creed Valhalla sortira à la fin de cette année sur PS4, PC, Xbox One, Stadia, Xbox Series X et PS5. Peut-être qu'un développeur racontera - quelques années plus tard - les coulisses.
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