Warhammer Chaosbane : on a bouclé le 1er acte de ce diabolique Diablo-like, nos impressions


Warhammer Chaosbane : on a bouclé le 1er acte de ce diabolique Diablo-like, nos impressions

Ceux qui suivent l'actualité business savent que Bigben, connu autrefois pour la fabrication d'accessoires vidéoludiques, cherche aujourd'hui à devenir un éditeur de jeux vidéo important. Ainsi, rien qu'en 2018 la structure française a racheté trois studios hexagonaux : Kylotonn Games, Cyanide Studio et Eko Software. Si ce dernier n'est pas forcément le plus connu des trois, il pourrait  bien être le premier à s'illustrer sous sa nouvelle bannière, car Warhammer Chaosbane semble d'ores et déjà très prometteur.


Warhammer : ChaosbaneNuln, seconde ville de l'Empire en terme de population, doit faire face à une invasion des forces du Chaos. Voilà un préambule qui n'étonnera guère les adeptes de Warhammer, un univers que l'on retrouve intact dans Chaosbane. D'ailleurs, le premier acte du jeu nous donne d'ores et déjà l'occasion de croiser des noms plus ou moins connus, tels que Magnus ou Teclis. Cependant, l'enrobage Warhammer ne semble pas extrêmement important pour le moment. Il n'est nullement nécessaire d'être un spécialiste de l'univers de Games Workshop pour comprendre le propos de ce hack 'n' slash et, à vrai dire, n'importe quel autre univers médiéval fantastique aurait pu faire l'affaire. Des créatures malfaisantes ont trouvé refuge dans les égouts, il faut aller les exterminer, et voilà tout. L'influence de Diablo est manifeste, que ce soit dans l'ambiance générale, les décors ou le gameplay. Fins et détaillés, les graphismes font bonne figure en cette année 2009, le jeu ne lésinant pas sur les effets spéciaux pyrotechniques. L'interface s'inspire quant à elle clairement des portages consoles du titre de Blizzard, puisqu'on retrouve un menu radial pour l'inventaire et les talents, ce qui garantit une très bonne jouabilité à la manette. Pour tout ce qui concerne le couple clavier/souris on attendra la version définitive pour se prononcer, car un bug de curseur invisible dans cette version bêta nous a empêché de jouer autrement qu'avec un gamepad. L'influence de Diablo se ressent également dans la division de l'aventure en différents actes et la présence de boss pour conclure chacun d'entre eux. Limitée au premier acte du jeu, la bêta nous a amené jusqu'à l'affrontement avec "The Great Unclean One", un monstre obèse qui n'est pas sans rappeler Ghom de Diablo III.  Warhammer Chaosbane ne cherche donc clairement pas à innover, mais surtout à faire les choses correctement. Et c'est déjà pas mal !

 

UN DIABLO-LIKE DIABOLIQUE

Warhammer : ChaosbaneLe jeu final proposera quatre classes de personnages, parmi lesquelles on trouvera un Scout elfe des bois, spécialisé dans l'invocation d'alliés et les pièges, et un "Slayer" dont la rage augmente au fil des coups donnés et reçus. La version preview nous cantonnait quant à elle au soldat impérial, adepte des coups d'épée circulaires et des contre-attaques, et au mage Haut-Elfe, qui adore jouer avec le feu et les éclairs. C'est ce qui dernier qui nous a semblé le plus intéressant à contrôler, notamment grâce à la possibilité de cracher du feu (qui n'a jamais rêvé d'incarner un lance-flammes humain ?) et à lancer une grosse boule d'éclairs que l'on peut ensuite diriger à l'aide du stick droit, tout en continuant à gérer les déplacements du héros par ailleurs. Le loot et l'évolution des personnages privilégient trois statistiques principales : attaque (coup critiques, dommages…), défense (armure, régénération de vie...),  et "utility" (régénération d'énergie, réduction des temps de recharge…). On retrouve de nombreux talents actifs et passifs à équiper, mais la distribution de points étant assez chiche, il devrait être impossible de tous les débloquer, ou alors uniquement en endgame. Le jeu propose également un énorme arbre divin, qui comporte à vue de nez une bonne centaine de bonus à débloquer (on sent là l'influence de Path of Exile). La gestion de la vie se fait à l'aide d'une potion infinie munie d'un temps de recharge, tandis qu'il est possible de ressusciter directement sur le champ de bataille lorsqu'on tombe au combat. Il suffit pour cela de dépenser de l'argent ou des fragments, des devises que l'on ramasse régulièrement au fil de l'exploration. Le jeu proposera également de lancer directement des expéditions et des boss runs depuis la ville principale, mais nous vous en dirons plus à ce sujet lors du test, lorsque nous aurons pu essayer tout cela.


Notre degré d’attente

Les joueurs en mal de hack 'n' slash vont devoir attendre jusqu'au 5 juin pour pouvoir mettre la main sur Warhammer Chaosbane, que ce soit sur PC, PS4 ou Xbox One. Mais leur patience devrait être récompensée, car le premier acte que nous avons parcouru est plutôt prometteur, puisqu'on retrouve avec plaisir des sensations très "diaboliques". Le titre de Bigben cherche clairement à se positionner sur le créneau "classique mais efficace", et c'est peut-être bien la meilleure chose à faire pour ne pas effrayer les joueurs, la licence Warhammer s'étant déjà montrée relativement ardue dans certaines productions passées. Rendez-vous dans trois mois pour un verdict définitif !


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