Vampyr : on a revu le jeu à l’E3 2017, toujours aussi prometteur ?


Vampyr : on a revu le jeu à l’E3 2017, toujours aussi prometteur ?

Plus connu pour avoir développé Remember Me et Life is Strange, le studio français Dontnod Entertainment était présent à l’E3 2017 afin de nous en faire découvrir un peu plus sur Vampyr. Il s’agit d’un jeu d’aventures dans lequel le joueur incarne Jonathan Reid, un docteur anglais qui doit faire face à la grande épidémie de peste espagnole. Malheureusement, loin du serment d’Hippocrate, ce généraliste  est aussi un vampire qui doit donc sacrifier des vies afin de pouvoir se nourrir.


VampyrCette dualité du personnage était au cœur de la démo que les développeurs du studio parisien nous ont montré. Dans Vampyr, Londres est découpé en quartiers, chaque zone disposant de ses propres habitants qui ont chacun leur vie bien à eux, mais aussi leurs relations sociales, tissant des liens avec les autres citoyens. Or, comme le jeu n’est absolument pas linéaire, il va revenir au joueur de décider qui tuer pour étancher la soif d’hémoglobine de Jonathan Reid. Chaque choix est bien sûr cornélien, et chaque action aura des conséquences. Il va donc falloir prendre sa décision en connaissance de cause, et prendre en compte plusieurs facteurs moraux et pratiques. Dans l’exemple qu’il nous a été donné de voir, les développeurs ont commencé par pister un marginal instable psychologiquement qui avait du sang sur les mains, ses accès de folie l’ayant poussé à tuer plusieurs personnes. Moralement, la cible est toute indiquée (qui va se plaindre de la disparition d’un tueur ?) tandis que le côté pratique était partiellement rempli. En effet, un marginal n’a par définition que peu d’interactions avec les autres, ce qui limite l’impact de sa disparition. Malheureusement, notre marginal est malade, ce qui va octroyer nettement moins de points d’expérience au héros si jamais il tue cette cible. En revanche, la mère de ce dernier est bien portante, et va octroyer bien plus de points d’XP grâce à la meilleure qualité de son plasma sanguin.

 

UN SANG GÊNE
 

VampyrComme on le disait ci-dessus, quel que soit le choix retenu, le fait de croquer un PNJ aura des conséquences plus ou moins graves dans le quartier. Plus on décime la population, plus les zones seront désertées de toute vie humaine, et remplacées par des hordes de vampire hostiles et autres ennemis. Si quelques disparitions sont tolérées par les habitants, à plus forte raison si ce sont des gens peu en vue, l’abus de meurtres dans un même quartier conduira l’endroit au chaos. On précise au passage que chaque PNJ tué disparaît définitivement du jeu, emportant avec lui les quêtes qu’il aurait pu vous confier. Forcément, tout ceci va aussi compromettre les chances de voir la vraie bonne fin du jeu, au profit d’un épilogue plus sombre. Il va donc falloir faire preuve de discernement, voire tenter de se débrouiller au combat avec un niveau plus faible que l’opposition. Heureusement, on pourra compter sur les différents pouvoirs du docteur Reid pour se défaire des ennemis. Téléportation inspirée du nuage de sang de Gabriel Belmont dans Castlevania, manipulation mentale tel un Jedi ou encore utiliser les nombreuses armes disponibles dans la capitale britannique. Un arsenal qu’on va pouvoir étoffer avec le temps via les découvertes qu’on fera et le loot récupéré en fouillant lieux et cadavres. Les pouvoirs aussi sont débloquables (en fonction de son XP, et donc du nombre de victimes de nos suçons à la carotide) et personnalisables selon votre style de jeu, entre bourrin combattif et chasseur furtif.

 

VampyrOn retrouve toujours l’ambiance très sombre et pesante qui caractérise la métropole anglaise en proie à la pandémie. Les charniers contaminés à ciel ouvert attirent les rats, tandis que criminels et vampires patrouillent les rues à la recherche de la moindre cible facile. Cette ambiance sombre, on la retrouve aussi dans l’aspect enquête du jeu, Jonathan Reid, le héros, jouant souvent sur sa qualité de médecin pour accéder à des lieux fermés. Ainsi, dans notre démo, la mère du désaxé n’ouvrira sa porte au joueur que si celui-ci opte pour le bon choix de dialogues. L’intimidation n’aurait pas fonctionné tandis qu’insister sur le besoin d’un médecin en pleine pandémie n’a pas soulevé le moindre soupçon. L’après d’une soirée de beuverie est également un moment fort où le joueur prend conscience de ses actes. Rien de plus facile que de zigouiller un PNJ, mais lorsqu’on tombe sur sa famille éplorée, où qu’on se retrouve face à la porte ouverte de sa maison désormais abandonnée, les faits imposent une réalité qui contribue grandement à l’ambiance malsaine de l’ensemble.  Il ne reste plus qu’à attendre le mois de novembre pour pouvoir enfin découvrir ce que vaut le nouveau jeu de Dontnod Entertainment sur PC, PS4 et Xbox One.


Notre degré d’attente

Réagir à cet article Réagir à cet article


Autres articles

Vampyr : un trailer de lancement bien sanguinolent pour la version Switch Dontnod Entertainment et Focus Home Interactive nous dévoilent un tout nouveau trailer de gameplay dédié à Vampyr à l'occasion de la sortie du jeu sur la Nintendo Switch. L'occasion de se replonger dans l'histoire du bon Dr Reid. 29/10/2019, 12:39
Vampyr : un an après l'annonce, le jeu va enfin sortir sur Nintendo Switch Non, DONTNOD n'a pas lâché l'affaire avec Vampyr sur Switch. D'ailleurs, une date de sortie a été annoncée cette nuit lors du Nintendo Direct. 05/09/2019, 09:33