Ubisoft : l'éditeur français glisse encore un petit tacle à Vivendi sans le citer
Même si Vivendi est récemment parvenu à monter à 24% du capital d'Ubisoft, l'éditeur français ne relâche pas ses efforts et continue de clamer haut et fort qu'un rachat par le groupe de Vincent Bolloré serait néfaste pour l'avenir du groupe. Anne Blondel l'a une nouvelle fois exprimé au cours d'un entretien avec PCGamesN. "Ce que je pense, c'est que ça fait maintenant 20 ans que je travaille au sein d'Ubisoft, et je sais ce qui a fait de nous une entreprise à succès ces 30 dernières années : le fait d'être une société hyper indépendante et autonome, explique-t-elle. Au niveau des ventes, il nous arrive parfois de prendre des risques ; par exemple, The Crew était clairement un risque. Sans doute que les gens se seraient dit : 'Peut-être que ça ne va pas marcher, c'est encore un jeu de course, vous en pensez quoi ?'. C'est également valable pour des jeux tels que Child of Light et Valiant Hearts".
Si l'argument d'Anne Blondel est recevable, certains contradicteurs n'hésiteront pas à le balayer d'un revers de main en citant les cas Assassin's Creed, Far Cry, Watch Dogs, ou encore The Division ; tous des jeux open-world, un genre sur lequel l'éditeur français compte s'appuyer ces prochaines années en minimisant l'importance de la narration. Concernant ces licences-là, il est en effet difficile de parler d'innovation majeure ou d'énorme prise de risques sur le plan créatif.
Un peu plus loin, elle ajoute : "Personnellement, je pense que ce qui nous rend si différents, c'est tout simplement ce que nous sommes ; et nous voulons le rester, car c'est qui nous a permis de connaître le succès et d'être en mesure de développer les jeux que nous proposons depuis maintenant 30 ans [...]. Si vous nous prenez notre indépendance, si vous nous empêchez de prendre des risques et d'innover, ce ne sera plus le même Ubisoft. En tout cas, pour moi, ce ne sera plus du tout la même chose". Vincent Bolloré sait à quoi s'en tenir.
Si l'argument d'Anne Blondel est recevable, certains contradicteurs n'hésiteront pas à le balayer d'un revers de main en citant les cas Assassin's Creed, Far Cry, Watch Dogs, ou encore The Division ; tous des jeux open-world, un genre sur lequel l'éditeur français compte s'appuyer ces prochaines années en minimisant l'importance de la narration. Concernant ces licences-là, il est en effet difficile de parler d'innovation majeure ou d'énorme prise de risques sur le plan créatif.
Un peu plus loin, elle ajoute : "Personnellement, je pense que ce qui nous rend si différents, c'est tout simplement ce que nous sommes ; et nous voulons le rester, car c'est qui nous a permis de connaître le succès et d'être en mesure de développer les jeux que nous proposons depuis maintenant 30 ans [...]. Si vous nous prenez notre indépendance, si vous nous empêchez de prendre des risques et d'innover, ce ne sera plus le même Ubisoft. En tout cas, pour moi, ce ne sera plus du tout la même chose". Vincent Bolloré sait à quoi s'en tenir.
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