The Last Guardian : on vous explique pourquoi le jeu est toujours aussi prometteur
Chahuté lors du Tokyo Game Show 2016 par certains journalistes qui n'ont pas su appréhender son gameplay et ses contrôles (la faute à Sony qui n'a pas su être pédagogique à l'époque), The Last Guardian avait à coeur de séduire les joueurs réticents ou ceux qui craignent que le prochain jeu de Fumito Ueda ne soit finalement pas à la hauteur. Nous nous sommes donc rendus à Londres pour pouvoir prendre le jeu en mains une nouvelle fois : la troisième après la démo de l'E3 2016 et celle du Tokyo Game Show 2016. L'occasion pour nous de ressortir une nouvelle fois enthousiaste et de découvrir un autre pan de l'histoire, à un moment-clef où Trico et le petit garçon se font de plus en plus confiance.
C'était d'ailleurs le principal intérêt de cette troisième session de jeu, qui nous a permis de découvrir à quel point la relation entre la créature et le jeune garçon tatoué va se construire au fil du jeu et de l'aventure. Si le gameplay a changé depuis l'E3 2016, il a été simplifié pour une prise en main plus facile et instinctive, tranchant radicalement avec l'ADN des jeux signés Ueda, où l'accroche (on tient la main de Yorda dans ICO, on s'aggripe à la fourrure des colosses dans Shadow of the Colossus, on s'accroche aux plumes de Trico) a toujours fait partie de sa vision de game designer. Cette fois-ci, il suffira d'appuyer une seule fois sur le bouton pour que le personnage s'aggripe et reste collé à sa monture, sans craindre la chute. Une décision difficile à prendre pour le créateur qui a préféré rendre la jouabilité plus souple pour les joueurs.
Ce côté plus grand public n'a pas altéré notre enthousiasme à évoluer dans cette île-prison, d'autant que cette troisième démo nous permettait de découvrir des environnements ouverts, moins cloisonnés et qui donc facilitait l'utilisation de la caméra, compliquée lorsqu'on évolue dans des pièces fermées. Enfin, si l'on a pu tomber nez-à-nez avec un autre Trico, agressif et portant un masque (de soumission ?), on a surtout pu apprécier les liens qui unissent nos deux protagonistes. Il n'y a plus qu'à attendre la version test pour confirmer nos très bonnes impressions.