E3 2014 > The Division : d'une beauté insolente
Avant d'entrer dans le vif du sujet, les développeurs de Massive Entertainment ont tenu à rappeler l'histoire de The Division, qui permettra d'explorer une ville de New York frappée par une mystérieuse épidémie en plein Black Friday. Des agents spéciaux ont donc été envoyés sur place pour faire la lumière sur ce virus qui a ravagé la grosse pomme en moins de cinq jours, et déjouer une conspiration obscure sur laquelle on ne sait strictement rien pour le moment. Ce qui est certain en revanche, c'est que la réalisation de The Division - orchestrée par le Snowdrop Engine - met des droites à la vitesse de la lumière. C'est simple, le jeu semble encore plus beau que ce qui nous avait été montré l'année dernière. La modélisation des personnages a clairement gagné en finesse, et on ne parle même pas des environnements qui regorgent de détails en tous genres. La désolation et la pourriture qui règnent à New York sont retranscrites de manière incroyable, avec des rues vides et des habitations abandonnées. Le jeu de lumière est lui aussi maîtrisé avec une efficacité redoutable, mais le plus bluffant reste quand même les petites animations que, d'habitude, les développeurs ne passent pas à peaufiner outre mesure. C'est pourtant le cas ici, et il suffit de regarder le héros prendre appui sur l'un des composteurs du métro pour comprendre que rien n'a été laissé au hasard. Idem quand il se met en position de couverture pendant une fusillade : à aucun moment les polygones ne viennent se télescoper, ce qui permet d'obtenir un meilleur positionnement des pieds par exemple. Bref, on pourrait passer des heures à vous vanter les qualités graphiques de The Division - qui est indéniablement le jeu next-gen le plus éblouissant à ce jour -, mais ce serait le réduire à un simple tableau alors que le gameplay présente lui aussi des aspects intéressants.
C'est simple, le jeu semble encore plus beau que ce qui nous avait été montré l'année dernière. La modélisation des personnages a clairement gagné en finesse, et on ne parle même pas des environnements qui regorgent de détails en tous genres.
Il s'agit d'un titre open world, un terme que Massive Entertainment n'utilise pas uniquement pour souligner que les niveaux du jeu seront vastes, mais aussi pour indiquer que le joueur sera libre de procéder de la façon qu'il souhaite. Autrement dit, il sera possible de progresser dans l'histoire sans nécessairement suivre un fil conducteur, notamment grâce à la mega map dont l'affichage holographique sur tout l'écran a une certaine classe. Ce premier contact avec la carte de The Division a permis de savoir que chaque district de New York disposera d'un niveau de sécurité, d'une jauge mesurant le moral des survivants, et d'un niveau de contamination. D'après ce que l'on nous a raconté, ces statistiques seront susceptibles d'évoluer au fil de l'aventure, suivant les actions réalisées par le joueur sur le champ de bataille. Une fois que le niveau de sécurité sera suffisamment élevé, une base des opérations propre au district sera débloqué, histoire d'accéder à des bonus et autres upgrades pour soi et ses partenaires. Durant cette présentation de The Division en petit comité, on nous a également parlé du système Echo. En fait, il s'agit d'une technologie s'appuyant sur les données récupérées à l'origine par des appareils se situant dans les environs. Cela peut tout aussi bien être des smartphones qu'un guichet automatique en vidéo surveillance, ou tout simplement des caméras. Les images sont ensuite traitées de façon à pouvoir reconstituer une scène, comme celle où l'on pouvait apercevoir une mère et son enfant dans les bras tenter de prendre le train pour s'échapper de New York. A l'instar de Batman Arkham Origins, ce voyage dans le passé sera l'occasion d'accumuler des points d'expérience, et d'obtenir différentes informations.
NEW YORK, NEW YORK
Une fois sortis du métro, le héros et ses partenaires devaient se défaire d'un groupe d'ennemis et de leur chef ; l'occasion d'avoir un aperçu de l'arsenal que l'on pourra utiliser dans le jeu. On pense notamment au drone qui est capable d'aveugler les adversaires, quand il ne les envoie pas dans l'au-delà en leur perforant les poumons. Bien évidemment, les armes à feu plus classiques seront de mise, mais on nous a souligné que ce sont surtout les skills qui feront la différence dans le jeu, un peu comme dans les RPG. Ce sera donc au joueur de modeler le profil de son personnage en fonction de la tactique qu'il voudra mettre en place : la compétence Pulse sera précieuse pour voir les ennemis à travers les murs et anticiper leurs déplacements, tandis que d'autres perks permettront de faire diversion pour mieux prendre les adversaires à revers. Puisque The Division met en avant l'esprit d'équipe, il y aura moyen de porter secours à un coéquipier en mauvaise posture et même d'échanger des armes et des munitions a priori. Par la suite, les développeurs de Massive Entertainment nous ont montré ce que donnait le même niveau plongé dans la nuit, et l'influence que cela pouvait avoir dans le déroulement de la partie, en plus des variations climatiques. Cette fois-ci, l'opération se déroulait un peu plus tôt que dans la première démo, ce qui explique pourquoi il ne s'agissait pas des mêmes ennemis. L'autre changement par rapport aux dix premières minutes, c'est que l'un des joueurs surplombait ses amis avec un drone contrôlé en temps réel via une application smartphone/tablette. La synchronisation avec le jeu était parfaite, et chaque déplacement de l'engin était visible sur le grand écran.
Par la suite, les développeurs de Massive Entertainment nous ont montré ce que donnait le même niveau plongé dans la nuit, et l'influence que cela pouvait avoir dans le déroulement de la partie, en plus des variations climatiques.
Après avoir pénétré dans une zone dont le taux de contamination était élevé - ce qui nécessitait le port d'un masque -, l'escouade devait faire face à un autre groupe ennemi : les Cleaners. Ces individus, équipés d'un lance-flamme, sont surtout attirés par les endroits où le niveau de contagion est élevé. Tout ce beau monde éliminé, les agents pouvaient s'engouffrer dans le supermarché pour faire le plein de points d'expérience. Dire que The Division nous a fait forte impression est un euphémisme. Encore plus hallucinant qu'il y a douze mois, le jeu va logiquement avoir du mal à convaincre les plus sceptiques qui ont encore en tête le cas Watch Dogs. Le jeu peut-il vraiment tourner sur les machines actuelles, y compris les tous meilleurs PC ? Réponse en 2015, pas avant.