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Retrouvez plus bas la suite de notre test de Xenoblade Chronicles 3D
- L’expérience de jeu demeure intacte
- Jouabilité confortable, même sur de longues heures
- Contenu gargantuesque
- Un excellent RPG à (re)découvrir avec plaisir
- Pas de nouveautés importantes
- Perte de la VO japonaise
- Techniquement perfectible (mais bon…)
Mise à jour de notre test publié le 26/03/2015 à 14:20
Pour ceux qui auraient manqué une ou même plusieurs étapes, Xenoblade Chronicles est un J-RPG de Monolith sorti sur Wii donc, durant l’été 2011 en France, héritier notamment de Xenosaga et lointain descendant de Xenogears. Un joli pedigree donc pour ce jeu de rôle qui avait été amplement salué par la critique comme un des tout meilleurs titres de la Wii. D’ailleurs, vous pouvez si vous le souhaitez aller jeter un œil à notre test paru au moment de la sortie du jeu pour plus de détails sur le scénario ou encore le système de combat, qui sont deux de ses grandes forces. Quant à cette version New 3DS, comme nous avions déjà pu le voir dans notre preview, elle réussit à se hisser à peu près à la hauteur de sa grande sœur. Les gars de Monster Games, qui s’étaient déjà chargés du portage 3DS de Donkey Kong Country Returns par exemple, ont fait le taff et on n’a pas l’impression d’avoir affaire à une version au rabais. Certes, les deux compères clipping et aliasing sont assez présents, les gros combats entraînent quelques chutes de framerate conséquentes et cette édition hérite des textures parfois baveuses de l’originale. Mais honnêtement, l’essentiel est là, l’effet 3D est toujours aussi accessoire mais remplit son office, le rendu visuel est fidèle à l’épisode Wii et c’est quand même une belle performance.
FIDÈLE, PEUT-ÊTRE MÊME TROP...
Niveau prise en main, la New 3DS s’avère être étonnamment confortable pour jouer à un RPG sur de longues heures, notamment grâce à l’ajout inévitable du deuxième stick pour gérer une caméra par moments capricieuse. Et d’un autre côté, ce Xenoblade Chronicles 3D a su également adater sa jouabilité à son nouveau support. L’écran tactile, qu’on peut considérer comme sous-utilisé, sert davantage à désencombrer l’écran supérieur, de taille réduite par rapport à un téléviseur et déjà bien chargé pendant les combats. On y trouvera donc les informations de statut des personnages et un bout de la map. Seules les gâchettes ZL et ZR, dédiées aux directives pour vos compagnons, posent un petit problème d’accessibilité, mais rien de bien méchant. Le seul véritable bémol ici serait le manque de nouveautés incluses dans ce portage. Quelques années après, on aurait aimé un peu mieux qu’un système de jetons liés au Streetpass et aux amiibos pour débloquer une galerie de personnages en 3D ou des morceaux de la bande-son (qui est au demeurant toujours aussi marquante et somptueuse). D’autant plus que la version originale japonaise n’a pas pu être intégrée au jeu, d’une taille déjà conséquente (carte SD 8 Go obligatoire).