Test également disponible sur : PlayStation 2

Test Wallace & Gromit sur PlayStation 2

Test Wallace & Gromit
La Note
note Wallace & Gromit dans le Projet Zoo 14 20
 

Les plus
  • Graphismes
    Bande Son
    Durée de Vie
Les moins
  • Jouabilité


Le Test

De la pâte à modeler au pixel, il n’y a qu’un pas que Wallace et son chien espiègle Gromit se sont empressées de franchir…


Héros de plusieurs courts-métrages, Wallace et Gromit se retrouvent donc cette fois-ci protagonistes principaux d’un jeu vidéo reprenant traits pour traits leur univers. Ainsi, le grand vilain de ce Projet Zoo n’est autre que Feathers, le pingouin margoulin du court Un Mauvais Pantalon ! Le salopiaud a investi le zoo local en capturant tous les animaux. Evidemment, nos deux amis se feront un devoir de le pourchasser tout en libérant tous leurs compagnons. Et ils verront du pays dans leur aventure : pas moins de six vastes univers différents les uns des autres (jungle, mine, temple…) où il est possible de se balader librement. Hormis la libération de quelques bestioles emprisonnées dans des cages, les missions consistent aussi à débloquer les portes de sortie, trouver des objets et surtout amasser un maximum de boulons parsemés ça et là, afin de permettre à Wallace de réparer des objets ou mécanismes présents dans le décor et indispensables pour progresser dans les niveaux. Hélas, vous dirigez seulement Gromit ! Son maître, pouvant certes être appelé sur les lieux à l’aide d’une touche, est automatiquement contrôlé par l’ordinateur. Dommage que l’interactivité entre les deux personnages soit bridée de la sorte. Car on aurait même pu rêver d’un mode deux joueurs en coopération. Ce sera pour une autre fois peut-être…

Lara Croft-like

Dans certains niveaux, on a l’impression que les développeurs se sont copieusement inspirés de Tomb Raider. Car le canidé monte à l’échelle, saute avec élan, se pend aux cordes et se laisse glisser, tout comme la mère Lara. D’autant que Gromit traverse des temples et des ruines, blindés de pièges à base de scies coupantes, de fléchettes ou d’autres trucs mortels. Et puis, bizarrement il y a les mêmes défauts, à savoir des sauts parfois approximatifs sur des plates-formes beaucoup trop étroites pour êtres honnêtes. Ains que des positionnements de caméra parfois assez malheureux, puisque même en corrigeant les angles de vue, en de rares occasions, on obtient quand même pas ce que l’on veut. Bon, ça n’est pas trop fréquent dans le jeu mais cela s’avère tout de même gênant. Heureusement, en contre partie, les points positifs abondent. A commencer par certains traits d’humour tout britannique. Exemple : au détour d’un couloir, Gromit trouve une porte avec l’écriteau toilettes. Eh bien, en ouvrant cette porte, l’animal disparaît de l’autre côté et le jeu s’arrête momentanément jusqu’à ce qu’il ait fini ses besoins ! Dans le même esprit correspondant aux courts-métrages : les attitudes des protagonistes (par exemple, catastrophé, le canidé se tient la tête dans les pattes) et les inventions débilos de Wallace. Entre un banana Gun et un Gyrocoptère (occasionnant d’ailleurs une phase de pilotage tranchant avec le reste de l’aventure) en passant par des bottes bondissantes (très utiles pour vaincre un boss), ses trouvailles s’avèrent évidemment indispensables pour mener à bien l’aventure.

Personnages charismatiques, durée de vie intéressante (notamment avec les quelques bonus/gadgets à débloquer comme une interview de Nick Park ou des cinématiques), action diversifiée (lors d’un passage, Gromit peut même faire du surf dans une caverne) : tous ces éléments font assurément de Wallace et Gromit in Project Zoo un divertissement de première catégorie.

Par Olivier Lehmann

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Olivier Lehmann

le mercredi 15 octobre 2003, 13:13