La Note
14 20
14 20
Les plus
- Durée de Vie
Les moins
- Jouabilité
Bande Son
Le Test
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Cocorico ! Rares sont les occasions de signaler que les développeurs d’un jeu sont français. L’équipe de Eden Studios a créé l’univers de Kya. Essai concluant ?
Cocorico ! Rares sont les occasions de signaler que les développeurs d’un jeu sont français. Ainsi, l’équipe de Eden Studios tente de mettre à profit son expérience acquise sur V-Rally 3 pour créer l’univers de Kya, dans un genre totalement opposé. Essai concluant ?
Plates-formes, combats et shoot : voici les trois mamelles de ce jeu d’aventure dont les inspirations sont multiples, de Pandemonium à Crash Bandicoot (notamment pour l’aspect stylisé des graphismes aux tons particuliers, ainsi que pour certaines séquences d’action comme la poursuite en pleine jungle vue de derrière). Cela dit, peu importe si les références sont parfois très flagrantes car globalement cela fonctionne plutôt bien à l’écran et l’efficacité s’avère probante. Les différentes actions s’enchaînent même sans coupure : en un laps de temps très bref, le personnage peut ainsi sauter plusieurs obstacles, puis se retrouver à combattre au corps à corps avec un ennemi (poings et pieds à l’appui), continuer par une séquence de surf et finalement terminer en planant au-dessus du paysage grâce à différents courants d’air. C’est précisément ce dernier point qui fait la – relative - originalité du jeu. En extérieur ou dans d’étroites grottes obscures, notre héroïne est donc capable de se laisser porter par les vents ambiants (globalement, la maniabilité est bonne même si un temps d’adaptation est nécessaire) et d’explorer le monde dans lequel elle a débarqué…
Histoire à planer debout
Kya est donc le prénom du personnage principale. La jeune fille a été aspirée un beau jour dans une dimension parallèle située dans sa cave ( !), en compagnie de son demi-frère qu’elle tente de retrouver depuis ce moment fatidique. Cet univers, regorgeant de créatures étranges, est sous la coupe de Brazul, le vilain de service, qui commande les Wolfens, des loups-garous pas vraiment cools. Et les victimes de leur barbarie se nomment les Nativs, une espèce de gros chats qui parlent. Kya doit mener à bien plusieurs objectifs principaux : retrouver son demi-frère, s’évader de cet endroit étrange et, pour délivrer les Nativ, vaincre Brazul qui se révèle être son père ! Mais au quotidien elle a aussi d’autres missions à mener sur le terrain. Dans le village des Nativs, elle doit acheter des objets augmentant ses capacités (comme un bracelet pour se mettre en garde ou une planche de surf pour accéder certains endroits). Et dans chaque endroit exploré, il faut exorciser les Wolfens qui s’avèrent en fait être des Nativs envoûtés. A la base, pour compenser ce type de scénario plutôt classique, il aurait fallu que l’accent soit mis sur le charisme des personnages et l’esthétique de l’environnement. Mission à moitié réussie…
Défauts de personnalité
Car si les graphismes se révèlent efficaces avec des décors stylisés et mignons, en revanche, les protagonistes apparaissent très impersonnels et affichent un look trop commun. Et malheureusement, il en est de même pour la bande-son, dont on retient surtout les voix françaises peu naturelles et relativement médiocres. Au rayon des défauts, il faut signaler enfin la gestion difficile des angles de caméra lors des survols dans des zones très étroites. En tous cas, si le jeu manque globalement de charisme, il ne manque ni d’idées (voir l’utilisation des petits animaux en guise de ballons lesquels il faut shooter), ni d’actions. En effet, sur ce dernier point, existe quelques endroits où il est possible de pratiquer des minis jeux très sympas ou des entraînements nécessaires (comme le surf ou la descente de vents) jusqu’à six joueurs en alternance ! Avec comme but avoué de miser de l’argent local et de remporter de grosses sommes pour acheter du matériel. Bien entendu, grâce à tout cela, la durée de vie du jeu ne s’en trouve qu’augmenté, d’autant que l’aventure s’étale déjà sur neuf mondes bourrés de lieux cachés et de missions secrètes.
Si Kya présente un gros déficit de charisme avec son héroïne passe-partout et son monde coloré déjà vu mille fois et si la concurrence est sévère pour cette fin d’année, il n’empêche que le jeu contient suffisamment d’éléments positifs pour mériter d’y jeter plus qu’un simple coup d’œil.
Plates-formes, combats et shoot : voici les trois mamelles de ce jeu d’aventure dont les inspirations sont multiples, de Pandemonium à Crash Bandicoot (notamment pour l’aspect stylisé des graphismes aux tons particuliers, ainsi que pour certaines séquences d’action comme la poursuite en pleine jungle vue de derrière). Cela dit, peu importe si les références sont parfois très flagrantes car globalement cela fonctionne plutôt bien à l’écran et l’efficacité s’avère probante. Les différentes actions s’enchaînent même sans coupure : en un laps de temps très bref, le personnage peut ainsi sauter plusieurs obstacles, puis se retrouver à combattre au corps à corps avec un ennemi (poings et pieds à l’appui), continuer par une séquence de surf et finalement terminer en planant au-dessus du paysage grâce à différents courants d’air. C’est précisément ce dernier point qui fait la – relative - originalité du jeu. En extérieur ou dans d’étroites grottes obscures, notre héroïne est donc capable de se laisser porter par les vents ambiants (globalement, la maniabilité est bonne même si un temps d’adaptation est nécessaire) et d’explorer le monde dans lequel elle a débarqué…
Histoire à planer debout
Kya est donc le prénom du personnage principale. La jeune fille a été aspirée un beau jour dans une dimension parallèle située dans sa cave ( !), en compagnie de son demi-frère qu’elle tente de retrouver depuis ce moment fatidique. Cet univers, regorgeant de créatures étranges, est sous la coupe de Brazul, le vilain de service, qui commande les Wolfens, des loups-garous pas vraiment cools. Et les victimes de leur barbarie se nomment les Nativs, une espèce de gros chats qui parlent. Kya doit mener à bien plusieurs objectifs principaux : retrouver son demi-frère, s’évader de cet endroit étrange et, pour délivrer les Nativ, vaincre Brazul qui se révèle être son père ! Mais au quotidien elle a aussi d’autres missions à mener sur le terrain. Dans le village des Nativs, elle doit acheter des objets augmentant ses capacités (comme un bracelet pour se mettre en garde ou une planche de surf pour accéder certains endroits). Et dans chaque endroit exploré, il faut exorciser les Wolfens qui s’avèrent en fait être des Nativs envoûtés. A la base, pour compenser ce type de scénario plutôt classique, il aurait fallu que l’accent soit mis sur le charisme des personnages et l’esthétique de l’environnement. Mission à moitié réussie…
Défauts de personnalité
Car si les graphismes se révèlent efficaces avec des décors stylisés et mignons, en revanche, les protagonistes apparaissent très impersonnels et affichent un look trop commun. Et malheureusement, il en est de même pour la bande-son, dont on retient surtout les voix françaises peu naturelles et relativement médiocres. Au rayon des défauts, il faut signaler enfin la gestion difficile des angles de caméra lors des survols dans des zones très étroites. En tous cas, si le jeu manque globalement de charisme, il ne manque ni d’idées (voir l’utilisation des petits animaux en guise de ballons lesquels il faut shooter), ni d’actions. En effet, sur ce dernier point, existe quelques endroits où il est possible de pratiquer des minis jeux très sympas ou des entraînements nécessaires (comme le surf ou la descente de vents) jusqu’à six joueurs en alternance ! Avec comme but avoué de miser de l’argent local et de remporter de grosses sommes pour acheter du matériel. Bien entendu, grâce à tout cela, la durée de vie du jeu ne s’en trouve qu’augmenté, d’autant que l’aventure s’étale déjà sur neuf mondes bourrés de lieux cachés et de missions secrètes.
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Test réalisé par Bradford
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Faites la manipulation suivante à l'écran titre 4 | 30/03/2004, 23:44
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