Test également disponible sur : PlayStation 2

Test Tony Hawk's Underground 2

Test Tony Hawk's Underground 2
La Note
note Tony Hawk's Underground 2 16 20
 

Les plus
  • Deux jeux en un
  • Diversité des objectifs
  • Durée de vie importante
  • Bande son idéale
Les moins
  • Peu d’évolutions graphiques
  • Mode ralenti peu efficace


Le Test

Fort de quatre premiers volets Pro Skater au succès toujours grandissant, et un épisode Underground qui exploitait un mode scénarisé, le faucon du skate revient accompagné d’une bonne partie de la fine bande de Jackass dans un jeu déjanté, qui saura toutefois renouer également avec le début de la série pour séduire les plus nostalgiques.


Le premier épisode Underground avait marqué un tournant dans la série des Tony Hawk avec un mode scénarisé et surtout une ambiance plus décalée. Si cela avait permis de séduire un nouveau public jusque là rebuté par le genre, l’absence des objectifs originels avait fait fuir une partie des joueurs du premier jour. Cela n’a pourtant pas empêché Tony Hawk's Underground, premier du nom, de connaître le succès qu’on lui connaît, et la prise de conscience générée a permis à Activision d’améliorer encore son soft et de satisfaire, dans ce deuxième volet, les deux publics intéressés. Tony Hawk's Underground 2 regroupe donc le meilleur des premiers épisodes, jusque là intitulés Pro Skater, avec la nouvelle génération labellisée Underground. Les nostalgiques retrouveront donc les joies de la reconstitution du mot SKATE, des ascensions vertigineuses à la recherche d’une cassette vidéo et des autres objectifs plus ‘sérieux’ à réaliser en un temps limité. Les deux minutes accordées pour chaque niveau devront, comme c’était déjà le cas dans les trois premiers jeux, être répétées plusieurs fois afin de rayer toutes les lignes de votre liste et ainsi avancer dans le jeu. Ce mode de jeu classique répond donc parfaitement aux demandes des tout premiers joueurs et permet par la même occasion de rallonger considérablement la durée de vie du jeu, déjà très impressionnante au travers du mode scénarisé.

 

Warning ! Do not try this at home !

 

Le mode scénario de Tony Hawk's Underground 2accueille quelques têtes d’affiche de la bande Jackass (Bam et son père Phil Margera, Steve-O, Wee-Man) et donne tout de suite le ton. Clairement nommé World Destruction Tour, les objectifs du jeu sont clairs: dégrader, détruire, ridiculiser, et accessoirement faire quelques figures sur sa planche. L’effigie de la série se fait alors voler la vedette par Bam Margera qui laisse son empreinte et donne tout son sens au terme Underground qualifiant le jeu. Après un premier niveau vous permettant de vous familiariser avec les commandes et de découvrir quelques nouveautés (comme le wall push vous permettant de prendre appui sur un mur, le freak out pour vous venger sur votre planche après un trick raté, ou encore le mode spécial qui consiste désormais en un ralenti pour mieux apprécier vos tricks, mais finalement peu utile pour marquer plus de points), vous voilà donc plongé dans les grandes villes du monde où, sous la houlette de Sir Hawk, vous devrez réaliser divers objectifs (du plus sérieux, comme faire un combo de 15000 points, au plus déjanté comme décapiter des statues ou jeter des tomates sur les passants) pour permettre à votre équipe de faire mieux que celle de Bam. Si vous pouvez passer d’une ville à l’autre relativement rapidement, il vous faudra compter sur un nombre d’heures plus qu’élevé pour finir le jeu à 100%. Chaque ville abrite en effet un skater pro et un special guest qui auront leurs propres objectifs à réaliser. Autant dire que votre ‘to do list’ pour chaque ville s’en retrouve monstrueusement complète et que vos talents seront mis à rude épreuve. Heureusement, la difficulté dans Tony Hawk's Underground 2 est progressive, mais surtout les actions à réaliser sont très variées. Vous serez donc amener à pousser un brancard à travers la ville, à affronter un taureau, à jouer du skate en rythme, à recouvrir les murs de vos tags, ou encore à chevaucher un taureau mécanique sur roulettes (même si l’on retournera rapidement vers notre bonne vieille planche, nettement plus maniable).

 

Ring of Fire

 

Coté bande son, Activision tape fort dans les esgourdes avec 50 titres du Punk au Hip Hop, en passant par quelques grands classiques avec des artistes comme Johnny Cash ou encore Frank Sinatra. J’en vois rire au fond là bas, mais détrompez vous, ces morceaux collent parfaitement, et Tony Hawk's Underground 2 peut se vanter d’être dans la catégorie des jeux où, non seulement, on ne désactive pas la musique, mais en plus on l’apprécie. Niveau graphique par contre, si les animations font mouche par leur nombre incroyable (dû en parti au nombre de personnages disponibles et aux classes très différentes, comme le toréador), le reste ne nous a pas semblé avoir grandement évolué depuis le dernier volet. Sans être laid, le jeu a effectué peu de pas en avant, du moins sur la version PS2 que nous avons testée.

 

Au final, THUG 2 regroupera anciens et nouveaux joueurs grâce aux deux modes de jeux proposés, et s’il n’innove pas spécialement d’un point de vue technique, l’ambiance qu’il dégage compense largement ce manque à gagner et nous rappelle que c’est le plaisir de jeu qui compte avant tout. Et sur ce point, Tony Hawk reste aussi doué en numérique qu’en chair, en os et en hématomes.




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Laurent Moreaux

le mardi 12 octobre 2004, 13:19




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