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- Missions passionnantes
- Mode multi ultra complet
- Ambiance palpitante
- L’IA de vos coéquipiers pas toujours au top
Très en vogue ces derniers temps avec notamment les sorties quasi simultanées de Metal Gear Solid 3 et Slinter Cell : Chaos Theory, les jeux d’infiltration n’en finissent plus de fleurir à tous les coins de rues. Si SWAT 4 est plus orienté action que ses deux compères, il n’en reste pas moins un jeu tactique et donc à parcourir avec attention.
Cela en surprendra plus d’un, mais
Fire in the hole !
Deux choses sont primordiales pour bien réussir vos missions dans S.W.A.T., la réflexion et
Pour bien faire, tout un tas d’armes secondaires, qui viennent s’ajouter à votre arme principale, vous permettront de stopper les suspects. Cela va de la bombe lacrymogène au pistolet électrique Taser en passant par des grenades incapacitantes et des grenades de saturation sensorielle. C’est ici que les termes réflexion et préparation, dont je vous parlais plus haut, prennent tous leur sens. Préparation de votre équipement et de celui de vos hommes en fonction de la mission, et réflexion avant d’assaillir des suspects pour qu’il n’y ait pas de dérapage. A ce sujet, on regrettera le fait que nos hommes aient souvent la gâchette un peu facile et répondent au premier coup de feu par une salve de balles généralement bien placées et imparable pour vos adversaires. Pour bien faire et réussir les meilleurs scores, vous devrez agir presque seul en laissant vos coéquipiers en couverture. Si les objectifs ne sont pas très diversifiés, on se consolera avec des cartes plutôt bien pensées, bien que se déroulant à 95% en intérieur. On avance alors prudemment, en prenant soin de regarder sous les portes avec notre bâton optique pour évaluer le risque d’une pièce à l’autre. Portes closes, suspects cachés dans les coins ou derrière des bureaux, détonateurs pour ouvrir les portes, sniper alliés en couverture sur les niveaux à plusieurs étages, rien n’a été laissé au hasard. On salut au passage l’énorme travail de reconnaissance et de précision dans les interventions qui nous placent presque au cœur d’un film. On ne s’attardera pas sur la partie shoot, elle n’a bien évidemment que peu d’intérêt en comparaison d’un Half-Life 2, mais est suffisamment pointue pour le peu qu’on ait à s’en servir.
Solo + Multi = Trio
Techniquement, on est loin de la claque apporté par S.W.A.T. 3 à l’époque, mais cela reste tout de même dans le haut de gamme. Là où S.W.A.T. 4 se démarque, c’est surtout par son ambiance, que ce soit d’un point de vue sonore, ou dans le choix des lieux. On est sans cesse en alerte, prêt à cliquer sur le bouton de tir de sa souris au moindre petit bruit. Certaines missions semblent d’ailleurs tirées des plus grands films d’angoisse américains, avec notamment une mission où vous devrez arrêter un homme qui fait des masques avec de la peau de femme… Le Silence des Agneaux n’est pas la seule référence cinématographique et vaut pour l’occasion une notification -18 ! Si la durée de vie du mode solo est déjà fort conséquente, avec une bonne douzaine de missions dans lesquelles les PNJ changent de place à chaque fois que vous recommencez et pour certaines desquelles il est possible de débuter par plusieurs entrées différentes, on atteint très facilement les vingt heures de jeux pour un bon joueur. Mais encore une fois, comme il est de coutume de nos jours, c’est grâce au mode multijoueur que S.W.A.T. 4 prendra toute sa dimension. Missions en coopération, deathmatch, escorte de VIP, tous les secrets de la réussite d’un bon mode multi sont ainsi réunis. Il existe même un éditeur de missions pour créer vous-même vos objectifs sur les cartes existantes, afin de les partager ensuite avec les autres joueurs.
Comme ce fut le cas il y a six ans avec S.W.A.T. 3, S.W.A.T. 4 réussit un formidable retour et nous propose un jeu passionnant. Une fois les missions terminées en mode normal, vous vous prendrez au jeu d’y retourner afin d’augmenter vos scores et devenir ainsi un officier SWAT d’élite.