Test SSX 3

Des tricks à gogo et des pains dans les dents, bref tout ce qu’il faut pour se casser les os, heureusement c’est pour de faux, SSX 3 c’est juste un jeu vidéo. De la rime riche dans une intro de test de games vidéo avouez que j’vous prends pas pour des marques de vélo. Yo !


Messieurs les développeurs ne soyez plus si coercitifs. Le surfeur est djeunz. Le surfeur est rebelle. Il ride la peuf et défèque sur les conventions. Mais surtout le surfeur est en quête, d’éternel mais aussi de jeux vidéo rigolos. Amis surfeurs, ne cherchez plus, Electronic Arts a ce qu’il vous faut.

SSX 3 est un jeu ouvert. 5 mots, un chiffre, bien peu de sens, Ô temps suspens ton vol, je m’explique. De Griff, une gosse complètement addict au sucre, à Psymon le vieux de la vieille qui passe son temps à lâcher des renards dans l’avion qui le mène vers le sommet, vous choisissez parmi 10 personnages celui qui vous semble le plus digne de vous représenter à l’écran. Pour le moment seul un sommet sur les 3 énormes tas de cailloux recouverts de neige qui font office de terrain de jeu est accessible. Start.

Flap Flap Flap

Un hélico vous largue directement sur une pente enneigée. Pof ! (Oui je pense qu’une planche de snow qui atterrit sur de la neige après une chute de 20 mètres fait pof !). Vous errez…swoosh swoosh… à la recherche d’un quelconque but ou même d’un but quelconque, vous n’êtes pas difficile. Des pancartes vous indiquent la direction des différentes activités auxquelles vous pouvez participer. Une course de Boarder Cross ? Moui…Un petit Big air peut être ? C’est le passage obligé pour celui qui veut envoyer gros et travailler ses combos. Bof…Non aujourd’hui vous avez envie de partir à la conquête de La Montagne. Ainsi soit-il. Profitez en tout de même pour dénicher de la monnaie et surtout remporter les nombreux défis qui vous seront proposés tout au long de la descente. C’est bon vous êtes chauds ? Il est peut être temps de participer à quelques courses non ? Car elles sont tout de même le seul moyen de débloquer certaines pistes. Qu’elles soient de Big Air ou de Boarder Cross, vous devez y remporterez des médailles (or, argent, bronze) et suffisamment de cash pour acheter un équipement tout neuf et surtout de nouveaux attributs. Finalement c’est en remportant le challenge suprême, une défi contre un autre rider, qu’il vous sera enfin possible d’accéder à un nouveau sommet. Vierge et immaculé.

Où il est question de l’inventeur de l’hélicoptère Bruxellois

Que cela soit en termes de gameplay ou de graphismes, l’écart entre cet épisode et SSX Tricky est grand. Largement de quoi rendre Jean-Claude Van Damme jaloux. Tout semble plus cohérent. Vous ne descendez plus une piste mais un pan de montagne entier et magnifiquement détaillé. Seul la modélisation des riders lors des cinématiques peut laisser dubitatif. En altitude des effets de neige et de nuage font leur apparition. Le vent est aussi de la partie et influe directement sur votre personnage en lui faisant prendre des trajectoires pour le moins inattendues. L’animation plafonne la plupart du temps à 60 images par secondes. Il est désormais beaucoup plus facile de lier les différents figures entre elles et donc de réaliser des combos. Chaque figure replaquée remplie votre jauge d’adrénaline. Une fois cette jauge pleine, il est possible d’effectuer des Ubertricks et chaque Ubertricks réussis vous permet de récupérer une lettre. U-B-E-R. Une fois ce mot complété à vous les Superuberticks. Avalanche de points. Certaines épreuves de Big Air, notamment celles qui vous demandent de réaliser un maximum de points en un temps limité, ne pourront être complétée qu’à grands coups de Superuberticks. Il est possible d’en acheter de nouveaux et de les ajouter à votre liste de moves. L’orientation très arcade du jeu, le place à l’exact opposé d’un jeu comme Amped. Ici la plupart des sauts se replaquent sans problèmes et il est toujours possible de cogner ses concurrents. Les tracés des pistes sont délirants et les jumps stratosphériques. Bref du bon gros fun même si certains problèmes de collisions viennent un peu noircir le tableau.