La Note
16 20
16 20
Les plus
- Graphismes
Bande Son
Durée de Vie
Les moins
- Jouabilité
Le Test
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BG&E débarque enfin sur PS2. Michel Ancel va-t-il connaître avec ce jeu le même succès que celui de son célèbre Rayman ?
Beyond Good & Evil débarque enfin sur PS2. Michel Ancel va-t-il connaître avec ce jeu hybride le même succès que celui de sa célèbre saga Rayman ?
Jade une jeune et dynamique reporter de choc a oublié de payer sa facture d’électricité. Pas d’électricité, pas de bouclier d’énergie pour protéger le phare qui lui sert de maison à elle et à d’autres petits orphelins. Tout le monde le sait, à chaque fois qu’un bouclier protecteur est hors service, des trucs tombent du ciel. Et là, je vous le donne dans le mille…des trucs tombent du ciel. Qu’a cela ne tienne, avec l’aide de Pey’j, son cochon d’oncle, il ne lui faut que quelques coups de son Dai-jo pour qu’ils décèdent tous dans d’atroces souffrances. Mais quelque chose a pénétré son enveloppe Psy alors…Alors s’en suit une aventure où Jade se verra embrigader dans la résistance pour empêcher que Hyllis, sa ville, ne tombe sous le joug d’un régime totalitaire et extra-terrestre. Elle découvrira aussi que les apparences peuvent (doivent ?) être trompeuses, que tout le monde a quelque chose à cacher et ça c’est une phrase qui fait vraiment peur sur laquelle on peut parfaitement arrêter le pitch d’un jeu si l’on oublie pas les points de suspensions adéquats…
Le bâtard de dieu
Ce qui étonne d’emblée c’est la facilité déconcertante avec laquelle BG&E passe d’un style de jeu à un autre tout en sachant chasser sans son chien…bof reprenons, tout en sachant rester hyper accessible (peut être trop, il arrive que l’on anticipe certaines actions avant que les scripts ne se déclenchent). Les phases d’infiltration/action se font sur le mode de la coopération (Pey’j dans un premier temps puis HH lorsque le porcin se fait kidnapper). Le porco est un mécano de première muni de bottes à propulsions au méthane (!!!). HH (prononcez double H) est un gros bourrin qui défonce tout ce qui passe et son armure lui permet de passer au travers des lasers de protection. Les phases shoot’em up et les courses en Hovercraft sont très intuitives et si l’on peut se plaindre de leur trop grande facilité on ne peut qu’apprécier la manière dont elles sont intégrées au jeu. À un moment donné, il vous faudra prendre part à une course pour la quitter avant le premier tour afin de pénétrer dans les abattoirs de la ville autrement inaccessibles. Ceci peut sembler anodin mais c’est ce genre de détails qui permettent à BG&E de ne pas devenir un fourre-tout indigeste. Car bien que soumis à un trafic d’influences évident (on y croise pêle-mêle Miyamoto, Miyazaki, Giger, Blade Runner et j’en passe) BG&E parvient pourtant sans peine à imposer un univers parfaitement identifiable. Poétique, utopique et technologique, il est tout ça en même temps et c’est ce qui nous permet d’y croire sans peine. On se surprendra même à se balader dans le seul but de prendre des photos et découvrir ainsi la faune environnante. C’est une des nombreuses façons de se prendre au jeu. Ou plutôt aux jeux. Car en dirigeant Jade, vous jouez aussi à Zelda, Metal Gear Solid, F-Zero et à des mini-jeux plutôt réussis. Mais surtout vous jouez à BG&E : un bâtard oui mais d’un fort beau gabarit.
Contrôle technique
La PS2 est parfois mise à rude épreuve mais elle gère remarquablement bien cet univers aux textures riches et colorées. Le frame-rate baisse parfois de façon significative mais rien qui ne vienne entamer le plaisir de jeu. On regrettera une mise en scène maladroite lors de certaines cinématiques et un doublage pas toujours convaincant. Mais la bande son très originale et le scénario ambitieux de ce blockbuster français devrait finir de vous convaincre. BG&E a tout du jeu sur lequel on ne revient pas une fois terminé mais il serait vraiment dommage de passer à côté de ce voyage dépaysant pour le moins unique et délirant.
Jade une jeune et dynamique reporter de choc a oublié de payer sa facture d’électricité. Pas d’électricité, pas de bouclier d’énergie pour protéger le phare qui lui sert de maison à elle et à d’autres petits orphelins. Tout le monde le sait, à chaque fois qu’un bouclier protecteur est hors service, des trucs tombent du ciel. Et là, je vous le donne dans le mille…des trucs tombent du ciel. Qu’a cela ne tienne, avec l’aide de Pey’j, son cochon d’oncle, il ne lui faut que quelques coups de son Dai-jo pour qu’ils décèdent tous dans d’atroces souffrances. Mais quelque chose a pénétré son enveloppe Psy alors…Alors s’en suit une aventure où Jade se verra embrigader dans la résistance pour empêcher que Hyllis, sa ville, ne tombe sous le joug d’un régime totalitaire et extra-terrestre. Elle découvrira aussi que les apparences peuvent (doivent ?) être trompeuses, que tout le monde a quelque chose à cacher et ça c’est une phrase qui fait vraiment peur sur laquelle on peut parfaitement arrêter le pitch d’un jeu si l’on oublie pas les points de suspensions adéquats…
Le bâtard de dieu
Ce qui étonne d’emblée c’est la facilité déconcertante avec laquelle BG&E passe d’un style de jeu à un autre tout en sachant chasser sans son chien…bof reprenons, tout en sachant rester hyper accessible (peut être trop, il arrive que l’on anticipe certaines actions avant que les scripts ne se déclenchent). Les phases d’infiltration/action se font sur le mode de la coopération (Pey’j dans un premier temps puis HH lorsque le porcin se fait kidnapper). Le porco est un mécano de première muni de bottes à propulsions au méthane (!!!). HH (prononcez double H) est un gros bourrin qui défonce tout ce qui passe et son armure lui permet de passer au travers des lasers de protection. Les phases shoot’em up et les courses en Hovercraft sont très intuitives et si l’on peut se plaindre de leur trop grande facilité on ne peut qu’apprécier la manière dont elles sont intégrées au jeu. À un moment donné, il vous faudra prendre part à une course pour la quitter avant le premier tour afin de pénétrer dans les abattoirs de la ville autrement inaccessibles. Ceci peut sembler anodin mais c’est ce genre de détails qui permettent à BG&E de ne pas devenir un fourre-tout indigeste. Car bien que soumis à un trafic d’influences évident (on y croise pêle-mêle Miyamoto, Miyazaki, Giger, Blade Runner et j’en passe) BG&E parvient pourtant sans peine à imposer un univers parfaitement identifiable. Poétique, utopique et technologique, il est tout ça en même temps et c’est ce qui nous permet d’y croire sans peine. On se surprendra même à se balader dans le seul but de prendre des photos et découvrir ainsi la faune environnante. C’est une des nombreuses façons de se prendre au jeu. Ou plutôt aux jeux. Car en dirigeant Jade, vous jouez aussi à Zelda, Metal Gear Solid, F-Zero et à des mini-jeux plutôt réussis. Mais surtout vous jouez à BG&E : un bâtard oui mais d’un fort beau gabarit.
Contrôle technique
La PS2 est parfois mise à rude épreuve mais elle gère remarquablement bien cet univers aux textures riches et colorées. Le frame-rate baisse parfois de façon significative mais rien qui ne vienne entamer le plaisir de jeu. On regrettera une mise en scène maladroite lors de certaines cinématiques et un doublage pas toujours convaincant. Mais la bande son très originale et le scénario ambitieux de ce blockbuster français devrait finir de vous convaincre. BG&E a tout du jeu sur lequel on ne revient pas une fois terminé mais il serait vraiment dommage de passer à côté de ce voyage dépaysant pour le moins unique et délirant.
Test réalisé par Franck Richard
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