2 20
- Les nouvelles règles des J.O. d’Athènes sont intégrées
- Réalisation catastrophique
- Gameplay bâclé
- Durée de vie minable
- Modes de jeux incomplets
Certains jeux se démarquent en créant parfois une brèche, généralement suivis immédiatement par une cohorte de copies plus ou moins fades. Nombreux sont en effet les titres à avoir popularisé un sport sur nos consoles. FIFA, Virtua Tennis ou encore Tony Hawk reviennent ainsi sur toutes les lèvres. Avec SpinDrive Ping Pong, c’est un sport oublié du jeu vidéo qui va tenter de se populariser. Espérons que les autres développeurs ne suivent pas son exemple.
Après le tennis et l’effet Roland Garros, voilà maintenant que l’appel de la table de Ping Pong semble lui aussi prendre de l’ampleur. Pourquoi donc ? Va comprendre Charles... Toujours est-il qu’aucune adaptation vidéoludique n’a jamais véritablement percé. Et ce n'est pas avec SpinDrive Ping Pong que cela va changer la donne.
Ping et Pong sont dans un bateau…
Impossible d’espérer satisfaire la moindre de nos pulsions avec ce jeu qui s'annonçait pourtant intéressant. Ne nous demandez pas pourquoi, la raison devient limpide comme de l’eau de roche dès la page de navigation du menu principal. Un tournoi unique, une exhibition, un mode "échange" où il faut le faire durer le plus possible et basta ! C’est à peine si on remarque le didacticiel qui affiche seulement une représentation de la manette présentant les quelques touches à utiliser. Probablement développé en moins d’une semaine, le gameplay s’en retrouve terriblement bâclé. Plutôt orienté vers le spectaculaire avec des coups au ralenti ou avec des effets spéciaux comme des éclairs, il vous sera presque impossible de sortir ces derniers tellement ils réclament un timing précis et une position du personnage bien particulière. Pour le reste, l’apprentissage des commandes est accessible pour tous, puisque seulement trois touches composent la panoplie de techniques différentes : la frappe normale, l'effet coupé ou encore le smash. Plus vous appuyerez longtemps sur une de ces touches et plus la frappe sera puissante. Pourtant, on ne peut pas placer la balle comme on le souhaite et réussir correctement un service devient un véritable tour de force. Plusieurs angles de vue sont proposés mais les développeurs ont mis un point d’honneur pour qu’ils rendent autant que l’autre l’action totalement jouable. De même, on a le choix entre plusieurs raquettes mais même si elles le laissent à penser, elles n’ont aucune incidence sur la partie. Quant à la réalisation, elle est apparemment solidaire de tous les autres points du jeu. Les 10 personnages, dont 2 cachés, sont d’une pauvreté graphique encore inégalée et les terrains de jeu sont tous plus inintéressants les uns que les autres. Pour un peu, on est tenté de se demander s’il ne s’agit pas d’une des premières productions PSone oublié dans un placard (et encore !). Allez hop, à la poubelle !