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- Amusant et convivial
- Les figures emblématiques de Sega
- Pas assez de mini-jeux
- Qualité inégale
Lancé durant l’été 2003, l’EyeToy a rapidement connu un vif succès. Livré avec une panoplie de mini-jeux, ce petit accessoire au design très proche de la console propose une conception du jeu vidéo différente de ce qui se fait habituellement. Après les versions Play et Chat de l’EyeToy, voici que d’autres éditeurs exploitent le filon à leur manière. Sega est le premier à se lancer dans le créneau avec pas moins de douze mini-jeux mettant en scène les héros de la firme représentée par le célèbre hérisson bleu.
Jouissant d’une popularité grandissante, l’EyeToy est l’objet high-tech à posséder impérativement si l’on veut réunir toute une famille ou des amis autour de sa PS2. Que vous ayez 7 ou 77 ans, vous n’échapperez pas à la folie EyeToy. Pour Sega Superstars, le concept reste inchangé. Le but premier étant de faire participer tout un chacun, garçons comme filles, enfants comme parents. Dans un premier temps, vous allez devoir vous positionner dans le cadre qui s’affiche à l’écran, un peu à la manière d’un photomaton. Une fois votre silhouette enregistrée, vous allez enfin pouvoir vous lancer dans les douze mini-jeux. Ici, nul besoin de manette, vos gestes suffisent pour contrôler les options qui se trouvent à l’écran. Sonic, Billy Hatcher, Crazy Taxi, Nights, Chu Chu Rocket, Puyo Pop Fever, House of The Dead, Samba De Amigo, Super Monkey Ball, Virtua Fighter, Space Channel 5 et enfin Virtua Striker, bref tous les héros made in Sega ont répondu à l’appel et vous proposent maintenant de suer à leurs côtés.
Non, le ridicule ne tue pas
C’est bien ce qu’il faut se dire une fois que l’on se retrouve dans l’axe de la petite caméra de Sony, prêt à gesticuler dans tous les sens et pas souvent de la manière la plus classe qu’il soit. Peu importe, quitte à amuser la galerie, autant le faire dans la dérision la plus totale. Selon les épreuves proposées, il faudra ravaler sa fierté et se lâcher en musique par exemple avec Samba De Amigo ou Space Channel 5. Sur fond de musique latino ou électronique, vous allez devoir bouger votre corps (enfin vos bras plus particulièrement) au rythme de la musique. Si le premier titre cité vous demandera d’être en concordance avec les pastilles qui défilent à l’écran, la belle Ulala, telle une Mia Frye virtuelle, vous demandera de retenir les quelques mouvements de sa chorégraphie pour ensuite les reproduire à la perfection. Ca peut paraître simple sur le papier mais au fil des réussites, la cadence s’accélère rapidement et il va falloir faire preuve de bons sens et d’endurance pour ne pas être largué dès les premières notes.
Bouge ton corps
Avec Sonic, Nights et les singes de Super Monkey Ball, il va falloir faire preuve de précision étant donné que ces trois jeux vous demanderont de diriger nos trois héros à l’aide de vos deux bras. Chaque position de vos membres supérieurs correspondant à une direction que prendra le personnage. Guidez-les jusqu’à la ligne d’arrivée sans encombre et ramassez le plus d’items possible en cours de route de façon à remporter un maximum de points. Des points qui, rappelons-le vous permettront d’acheter des produits mais aussi divers objets pour rendre la vie de vos Chaos plus heureuse. Car en sus de cette douzaine de mini-jeux, Sega a eu la charmante idée de proposer aux joueurs en manque de vie sociale ou affective (Ludo par exemple) de s’occuper du jardin des Chaos. Ce jeu bonus étant tout simplement une sorte de Tamagochi grandeur nature avec pour fond d’écran votre silhouette. Pas vraiment excitant, vite ennuyant, on se dirigera plutôt du côté des jeux qui demanderont des prouesses physiques capables de rivaliser avec les combattants de Virtua Fighter ou face aux monstres de House of The Dead. Si le gameplay paraît moins recherché que les autres, il s’avère efficace et par dessus tout, défoulant à souhait. Dans Virtua Fighter, on bloque les coups de son adversaire et on lui décoche coups de poings et coups de pieds jusqu’au KO. Gare toutefois à ceux qui se trouvent autour de vous, susceptibles d’être pris pour cible dans vos mouvements brusques Quant à House of The Dead, l’objectif sera de frapper tous les ennemis à l’écran, en prenant soin de ne pas blesser les jeunes filles sous peine de se prendre un revers de phalanges en pleine poire. La fin de chaque niveau se caractérisera par la présence d’un Boss qu’il faudra éliminer afin de pouvoir continuer à avancer.
Souriez, vous êtes filmés !
Parmi les jeux les plus grisants de la liste, on peut également citer l’excellent Puyo Pop Fever et Chu Chu Rocket. Dans le premier, le joueur devra se servir de son corps pour placer les puyos dans les emplacements correspondants selon une couleur distincte. Pas toujours évident lorsqu’on n’a que deux bras pour gérer l’avalanche de puyos qui s’abat sur soi. Ce jeu fait néanmoins partie de nos préférés. Chu Chu Rocket se rapproche également de Puyo Pop Fever dans son concept puisque vous allez devoir guider les petites souris vers les fusées, en prenant soin de ne pas les laisser se faire croquer par des chats. Quatre interrupteurs placés aux quatre coins de l’écran vous permettront de diriger ces rongeurs au Q.I. aussi élevé que celui de Laurely Birba, un de nos illustres pigistes. Ce dernier sera certainement plus à l’aise dans Crazy Taxi où le but fera appel à vos instincts les plus primaires, à savoir gesticuler dans tous les sens comme un demeuré et hurler de façon à interpeller votre taxi. Rigolo au départ, ce jeu s’avère être vite désagréable du fait du brouhaha provoqué par nos cordes vocales. Le concept de Billy Hatcher s’avère être lui aussi vite lassant puisqu’il faut simplement pousser son œuf pour écraser les ennemis et atteindre l’issue de secours.